Ah ! Ces réseaux sociaux !

Billet d’humeur

Vous y rencontrez tous, les impossibilités de l’univers, à commencer par tous ces déshérités de la capacité de réflexion, par eux même, en voulant toujours coller à une actualité, dictée par d’autres ! Hier, pour simple exemple, j’ai eu droit à une réponse par un homme à qui je n’avais même pas parlé, qui ne fait pas partie de mon réseau. Et pourtant, il s’est cru important et surtout s’est permis de dire que ma réponse n’était pas très sympathique ! Ce qui est le plus drôle dans ce type de cas, c’est le décalage entre la réalité des échanges avec une autre personne, qui comme c’est souvent le cas sur les réseaux, parlait de démocratie, en oubliant que la démocratie, c’est justement d’écouter tout le monde et de ne pas mettre en doute ceux qui sont élus, même s’ils ne sont pas de votre camp. Pour simple rappel, 50 % + 1 voix et vous êtes élu, et personne n’a le droit de remettre ça en question, sauf de vouloir sortir de la démocratie : il y en a qui ont essayé, mais ça n’a pas marché, enfin pour le peuple, car il est vrai que pour les dirigeants, c’est une autre histoire. Partout où la démocratie recule et, à partir de là, certains partis politiques s’estiment en droit d’exiger de prendre la direction du gouvernement, même s’ils n’ont pas obtenu la majorité, c’est toujours le peuple qui paie, à la fin, l’addition. C’est de nouveau les préliminaires d’un totalitarisme rampant prêt à s’emparer du pouvoir. Alors, bien sûr, ces personnes adorent les soi-disant chefs à poigne de fer. Mais si demain, ils étaient dans tel pays, ils seraient les premiers à vouloir faire la révolution ! Ah non, désolé, ils enverraient les autres, pour la faire. Ils se disent démocrates et courageux. Dans la réalité, ils ne sont pas démocrates et, bien souvent, pas vraiment courageux. Ça me rappelle une autre petite histoire : un jour, une vieille voisine s’est fait agresser par deux jeunes gens, qui, pour lui faire peur, avaient des couteaux de 20 cm. Ils lui ont volé son sac avec l’argent qu’elle venait de retirer. Alors, je les ai pris en chasse. Arrivé devant une agente Pôle Emploi, j’ai demandé aux hommes qui étaient présents de me donner un coup de mains pour récupérer le sac de la vieille dame. Eh bien, les courageux sont rentrés dans l’agence et personne n’est venu m’aider. Heureusement que je me suis rappelé qu’il y avait un poste de police, pas très loin, et je suis donc allé chercher de l’aide qui, là, fort heureusement, m’a été tout de suite accordée. Nous avons arrêté les deux détrousseurs de vieilles dames. La morale est simple : le courage est la seule chose qui reste quand le reste a disparu. Et qu’ils sont rares, ceux qui en ont ! 

Alors, messieurs les agressifs des réseaux, vous qui avez toujours le mot « démocratie » aux commissures de lèvres, êtes-vous de ceux qui seraient venus m’aider ? Ou bien, comme ces « courageux » employés et bénéficiaires du Pôle Emploi, seriez-vous rentrés précipitamment vous cacher derrière vos ordinateurs ? Avez-vous du courage ou tout cela n’est-il que poudre de perlimpinpin aux yeux ? 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.