Pour l’Opéra de Paris, nous voyons bien l’impréparation. Comment imaginer de demander à des danseuses classiques, de faire partie du corps de ballet jusqu’à 64 ans ! Il s’agit là d’une absurdité totale. Comment dans un gouvernement de gens intelligents et sur-instruits n’a-t-on pas compris qu‘il n’était pas possible de mettre dans le pot commun ce petit cercle très spécifique d’un art français reconnu dans le monde. Sauf à penser qu’à partir d’aujourd’hui monsieur Macron décide que l’art n’a plus droit de citer dans notre pays, ce que je n’ose pas croire bien sûr. Là, l’intelligence aurait voulu que le système passe dans le cadre général, sans pour annuler la particularité des artistes de l’Opéra de Paris, de plus après leurs participations à la grandeur artistique de notre pays, leurs retraites n’est pas très importante, car en moyen 1.200€ par mois et un droit de travail, le plus souvent en qualité de professeurs de dance, avec un salaire très réduit de l’ordre du smic, mais si demain ils doivent trouver une occupation entre 42 ans et 64, ils ne rechercheront que des salaires leur permettant de vivre, de ce fait les associations ou les institutions ne pourront plus employer ces anciennes danseuses ou musiciens, et là c’est la population qui sera privée de ce savoir. Je vous le dis, impréparation et absurdité.
Regardons maintenant les avocats. Mais quelle idée de vouloir s’attaquer à ce métier, qui n’a jamais rien demandé à personne, comme je l’ai déjà écrit, la seule obligation qu’il eut été important de signaler, la non-participation au système universel, éteint de façon définitive la possibilité de participation de l’état, ce qui revient à dire que les avocats ne pourront jamais demander d’aide des organismes d’état, et seulement à la condition de la signature de l’ordre des avocats, après une concertation de l’ensemble de ses membres, ils pourront resté indépendant. Maintenant regardons un autre cas, celui des pilotes, hôtesses et steward, pour leurs retraites générales ils sont bien au régime par répartition, par contre ils possèdent un système de retraite complémentaire qu’ils payent eux-mêmes et qui leur permettent de partir avant 62 ans. Rien qui sorte des caisses de l’état, j’ai envie de poser une question, pourquoi le haut-commissaire, n’a pas réglé ce type de problématique ? Pourtant simple ! Ou alors la décision n’est-elle pas de récupérer les sommes que possèdent ces caisses ?
Bien sûr je ne fais que poser des questions, mais monsieur Jean-Paul Delevoye a eu deux ans pour régler tous les cas simples qui n’aurait jamais dû être mis sur la table. Alors pourquoi nous nous retrouvons dans une situation aussi peu compréhensible du grand public, pourquoi les journalistes spécialisés sont si peu prompte à expliquer la réalité des situations, méconnaissance ou malveillance politicienne ? Ou alors nos journalistes sont devenus, peut-être à cause des journaux permanents et d’une certaine obligation à l’urgence, paresseux, ne regarde plus les dossiers en profondeur, ceci serait à mon sens grave, car nous serions devant un vrai problème de démocratie. L’information est une obligation, un contre-pouvoir, que nous devons préserver pour garder notre liberté.
Monsieur le président, monsieur le premier ministre, je suis plutôt d’accord avec la proposition de caisse de retraite universelle, mais il est encore, temps de reprendre la totalité de ce dossier pour travailler vraiment sur chaque exception et sur chaque système dérogatoire. Si vous avez un problème de réflexion, alors je vous propose, avec un certain nombre de personnes, moins instruite, mais plus intelligente de vous aider en formant une équipe de travail sur ces dossiers.
Philippe Sallanche – 2020