Je voudrais vous parler des dernières informations que j’ai lues, la première est celle sur le Point, hebdomadaire plutôt réputé sérieux, avec soit un titre un peu racoleur « EXCLUSIF. Comment la France se prive de 150 000 à 300 000 tests par semaine » les laboratoires départementaux contactés il y a 10 jours, implantés sur tout le territoire, malgré un manque de réponses les biologistes médicaux restent des gens polis, mais pourtant ils ont hésité à parler. « Nous sommes en contact avec le gouvernement, la situation va forcément se débloquer… » Et puis ? Et puis rien. Silence radio. Un silence « incompréhensible », pour plusieurs des directeurs de laboratoires que Le Point a entendus, car ils ont des capacités nettement supérieures aux laboratoires humains de proximité, qui traitent ordinairement qu’un faible nombre d’analyses, eux ils sont dimensionnés pour travailler « par troupeaux », à la chaîne, alors pourquoi ne pas les avoir utilisés ? c’est une vraie question, les informations ont-ils été bloqués quelque part dans le ministère ? Ou la confiance dans ces unités est-elle distendue, mais en cas de guerre, selon le président Macron, toutes les bonnes volontés doivent être utilisées, ne croyez-vous pas ?
La polémique sur le professeur Didier Raoult continu, alors bien sûr je ne suis pas médecin, ni chercheur, mais j’ai quand même le droit de me poser des questions, au moins simple, ce médicament, la chloroquine, est-il vraiment aussi efficace que ce professeur nous l’a indiqué, ce qui n’est pas vraiment ce que pense la grande majorité des chefs de service de maladies infectieuses dans les hôpitaux français, alors ou se trouve la vérité, je sais que quelques fois un homme à raison contre la majorité, notamment dans les découvertes, mais là il ne s’agit pas de découverte, mais d’un vieux médicament qui est bien connu et qui plus est à des contre-indications graves, et nous voyons déjà des personnes qui ont pris par précaution ce médicament et qui aujourd’hui sont hospitalisé pour problèmes cardiaques. Ce que je sais également c’est que la technique utilisée par le professeur pour faire passer sa préconisation est digne des meilleures télé-réalités, en passant par les réseaux sociaux il a créé une attente et des exigences impossibles à accepter par les autres chercheurs ou médecins, quand en plus il refuse d’apporter la preuve de la validité de ses préconisations par les techniques habituels et ça ce n’est pas vraiment acceptable, car les personnes touchées sont avant tout un public relativement spécifique, qui pense qu’il est condamné et pour qui toutes personnes lui disant avoir une solution est une forme de messie. Maintenant la médecine européenne à lancé une grande étude sur plus de 3000 malades avec plus de quatre possibilités dont la technique d’Olivier Raoult, l’association hydroxychloroquine et azithromycine, mais si demain il est prouvé qu’il n’y a aucune amélioration avec ces médicaments, alors qu’un autre aura lui donner une vraie amélioration, que faudra-t-il en penser ? Et si cette association apporte la preuve de sa validité, le professeur se retrouvera devant une vérité indéniable, ne voulant pas prendre quelques jours pour prouver sa technique il aura mis la population devant ses contradictions et son manque de professionnalisme, la seule chose que je peux dire à ce jour c’est que dans un domaine aussi risquer pour une population il ne faut jamais utiliser la technique des émissions de télé ou de radio, mais être professionnel avant tout. Aujourd’hui certaines personnes ont cru bon de lancer une pétition pour mettre à disposition des médecins de ville et des autres, l’association hydroxychloroquine et azithromycine, ce qui est un risque, car qui de ces lanceurs de pétitions sont capable d’expliquer la validité ou l’innocuité de cette association de médicament ?
Ne soyez pas des moutons de Panurge, prenez le temps de réfléchir et de lire la presse, mais aussi la documentation sur le domaine que vous voulez comprendre, pour mieux comprendre avant de croire tout prêcheur.
La suite 2 dans les prochains jours.
Philippe Sallanche 2020