Nous voilà à nouveau dans le cercle infernal de la bêtise humaine. Nous avions, jusque-là, Éric Zemmour, Dieudonné ou Alain Soral. Toutes ces grandes gueules croyaient que parler fort ou dire n’importe quelle connerie dans la presse ou sur les radios, prouvaient leurs capacités d’homme libre et en partie leurs intelligences, méprisant les autres, arguant de leurs ostracismes pour dénoncer toutes les personnes qui voudraient apporter un peu de valeur à l’être humain et au métissage ; mais jusque-là, nous n’avions pas de femmes allant dans ce sens, sauf peut-être Marine Le Pen. Aujourd’hui est arrivée Alice Coffin et là, nous avons droit au summum de la négation. l’instar des jeunes Turcs de 1915 ou d’un certain Hitler, elle voudrait éliminer les hommes, en partant du principe qu’il s’agit là de la seule façon de terminer la guerre que les hommes mènent contre les femmes depuis toujours. Pour cette élue EELV de Paris (nous voici une fois de plus avec l’état actuel de la mairie qui n’a plus de tête, comme le canard de l’histoire), les hommes ne seraient que des violeurs, des agresseurs, des destructeurs de la gente féminine : comme ça, sans aucune précaution de langage et tous dans le même sac. Mais qui ira en justice contre ses propos ? Il ne s’agit pas de racisme, ou de négationnisme, mais simplement d’ostraciser 50% de la population.
Alors je sais bien que certaines femmes sont dominées, voire dans certains cas frappées, même environ tous les deux jours, une d’entre elle finit à la morgue ; mais cela signifie-t-il que tous les hommes sont des tueurs ? Ne vous faites pas d’idée fausse, je ne trouve aucune circonstance atténuante à ces meurtres, mais, imaginez ces phrases dites par nos trois idiots, nommés plus haut. Nous aurions vu tous les politiques, les journalistes et autres éditorialistes, hurler sur tous les plateaux de télé ou de radio, des juristes nous auraient immédiatement expliqué pourquoi ces propos étaient susceptibles de se retrouver devant les tribunaux. Alors oui, il y a une différence de traitement, mais pour moi, pas dans le bon sens, car oui l’amour est une chose fantastique et oui, il faut être deux, un homme et une femme, deux hommes ou deux femmes, peu importe. Ce qu’il faut simplement regarder, c’est la logique et le sens de la mesure. Je dois avouer que toutes les grandes gueules créent chez moi une forme d’aversion et d’antipathie. Dans les anciennes années, vous savez l’ancien monde, on disait « Faites l’amour, pas la guerre » : je crois que je préférais ça.
La suite dans les prochains jours.
Philippe Sallanche 2020