LES VŒUX DU PRÉSIDENT ?

Cher compatriote,

Nous arrivons à la fin de cette année de m…., qu’a été 2020 et nous entamons, dans quelques heures, une nouvelle année avec enthousiasme et surtout beaucoup d’espoir.

Je ne peux que faire comme vœux, ceux de gagner le combat contre ce put… de virus, et qu’enfin l’Institut Pasteur se mette au boulot pour être un peu moins ridicule par rapport aux autres grands pays. Que les Marseillais arrêtent de croire qu’ils sont les meilleurs du monde et que les Parisiens ne pensent plus que l’autre côté du périphérique, point de salut. Que les professeurs de médecine ou d’infectiologie français se fassent un peu moins méprisants et supérieurs et surtout qu’ils se taisent un peu, pour le repos de tous. Que les étudiants qui recherchent du boulot arrêtent de traverser la rue pour simplement regarder les petits boulots qui sont en mal de preneurs, pour vraiment aider ces start-ups qui recherchent des personnes[1]. Que les femmes et hommes politiques arrêtent, au moins pendant cette année, de gonfler artificiellement le torse pour enfin travailler au service de la France. Que la bureaucratie française range enfin ses tableaux et ses cartables, pour devenir efficace et serve le public plutôt que ses propres intérêts pour prouver qu’elle existe. Juste pour revenir sur un sujet qui a défrayé la chronique sur le premier semestre 2020 : les masques. Le problème semble avant tout avoir été un problème de stock, puisqu’environ 600 millions de masques ont été jetés à la poubelle. Nous formons des milliers de techniciens de stockage, et notre état n’a même pas été capable d’en employer un seul, qui aurait, contrairement aux énarques, patrons des stocks, été capable d’utiliser un système de gestion et de rotation pour un bon suivi. Ce n’est pas notre école qui a un problème, mais notre système qui est vicié.

Voilà ce que le président aurait pu dire, s’il avait eu ce que l’on pourrait appeler des « cojones[2] » pour paraître moins grossier qu’en français, même si je voudrais lancer une nouvelle phrase qui pourrait devenir virale et rétablir la parité, « Ce mec, il a des ovaires ! » simplement, car trop souvent, ce sont les femmes qui ont le plus de courage.

Pour ma part, je vous souhaite une très bonne année 2021, en espérant que nous verrons la fin de ces périodes de combats permanents de politiques en mal de publicité.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020


[1] LLDV recherche actuellement des vendeurs sur toute la France

[2] cojones \ko’xon.es\ masculin pluriel (Vulgaire) Pluriel de cojón (« couille »). Courage.

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