Ces tribunes devaient être publiées il y a déjà plus de dix jours, mais voilà j’ai attrapé le Sars-Cov-2, et comme beaucoup de monde, je me suis retrouvé couché avec une grande fatigue, des maux de tête très importants et surtout des montées de fièvre. Alors, bien sûr, je suis vacciné, triplement. Mais voilà, j’ai trouvé le moyen de rencontrer sur mon chemin une version grave avec un taux de forte excrétion virale. Si je me souviens bien de mes lectures, ma version de groupe sanguin est la mauvaise, car étant A rhésus négatif, je suis particulièrement plus à risque que les O par exemple. Enfin, cela n’est pas un choix personnel… En attendant, comme m’a expliqué mon médecin, heureusement que j’étais vacciné.
Revenons aux problèmes de l’énergie. L’Europe, principalement sur le gaz et le pétrole, est dépendante du reste du monde, mais les écologistes allemands, à force de lobbying (tiens, le mot tabou des écologistes français, qui pourtant sont les inventeurs en France du Lobbyisme) ont réussi à détruire toutes possibilités de faire sans. Là aussi, nous pouvons nous poser des questions simples : ils ont éliminé le nucléaire en Allemagne, depuis, ils utilisent du gaz et du charbon ? Ils sont les premiers à mettre en place les énergies renouvelables, mais ils ont augmenté encore le charbon ? Il fut même un moment où l’Allemagne voulait nous interdire la fermeture de la centrale de Fessenheim, car nous avions des accords d’échanges ; heureusement, ils ne sont pas allés au bout. Il faut néanmoins constater à ce jour que nous sommes nous aussi pénalisés par cette décision. En France, nous pouvons constater que le président Emmanuel Macron a commis une erreur en choisissant de fermer cette centrale, car aujourd’hui nous avons des problèmes de production et nous somme obligés d’utiliser nous aussi deux centrales électriques au charbon. De plus, juste pour rappel, la centrale de Fessenheim ne devait fermer qu’après l’ouverture de l’EPR de Flamanville, alors pourquoi ne pas avoir tenu cette décision ? Le mot tabou des écologistes : ils ont fait du lobbyisme auprès du gouvernement. Nous pourrions aussi regarder du côté des renonciations européennes, comme l’agriculture. L’Europe, pour des raisons un peu obscures, a voulu réduire le coût de l’aide, en oubliant deux choses importantes : la première est l’abondance ou la pénurie, la deuxième est le commerce extérieur. Comment les grosses têtes de notre Europe ont pu oublier ces deux choses, et surtout laisser la Russie, l’Ukraine, mais aussi certains pays totalitaires d’Amérique du Sud, reprendre nos parts de marché aussi simplement ? Aujourd’hui, il est demandé d’utiliser les jachères, mais alors que ces terres devaient tourner, certaines sont les mêmes depuis plusieurs années. Résultat, il faudra du temps pour les utiliser à nouveau. Comment avons-nous pu faire ça, être aussi mauvais ? C’est étonnant pour ce continent qui détient le plus d’intelligence, le plus de finance et d’économie, car ne l’oublions pas, l’Europe est le premier et le plus important centre économique du monde, en valeur absolue, bien supérieur aux États-Unis, mais avec, pour son malheur, une obligation d’un accord permanent avec 27 états, alors que l’on sait bien qu’il est bien difficile à être d’accord à deux ! Alors à 27… Le Covid-19 et maintenant la guerre en Ukraine, nous ont rappelé, s’il en était besoin, notre vulnérabilité sur nos fabrications ; à force d’envoyer nos usines ailleurs, nous sommes comme la Cigale, fort dépourvus quand l’hiver fut venu…
La prochaine tribune dans les prochains jours.
Philippe Sallanche 2022