C’est un peu une suite de la précédente tribune. Depuis quelques jours, nous entendons parler du salaire d’un grand patron. Soit dit en passant, journalistes et médias nous expliquent avec tableaux de courbes, graphismes, et colonnes ascendantes et descendantes que les PDG seraient les plus payés ! Comme si nous ne le savions pas, nous qui avons le manger et le boire. Là, je crois important qu’il faille commencer par expliciter ce revenu annuel. Premièrement, ce patron a un contrat dans le domaine privé. Donc, qui doit regarder cette décision : Les actionnaires ? Les journalistes ? L’État ?
Deuxièmement, il a fait passer une société française, d’un quasi-dépôt de bilan à une entreprise très profitable. Enfin, il l’a fait fructifier au point qu’elle fait partie à ce jour des plus grands constructeurs mondiaux. Voilà pour le résultat, mais il faut aussi ajouter que les salariés ont aujourd’hui des primes de résultat bien supérieures aux autres sociétés de même taille. Alors, tous en profitent, donc y a-t-il anguille sous roche ? Je ne pourrais le dire, mais je suis persuadé que dans le monde moderne, ils sont nombreux, les employés à souhaiter faire partie d’une telle entreprise qui réussit, ou espérer en avoir autant.
Enfin, juste comme ça, pour rappel, Stellantis est une société dont le siège social est basé aux Pays-Bas. Que viennent donc faire ces journalistes, aujourd’hui, à dénoncer le salaire de ce patron, alors que lors de la création de Stellantis, nous n’avons pas vu de ces scribes ou politiques dénoncer cette installation aux Pays-Bas ?
Je ne suis pas vraiment étonné de ces grands cris d’orfraie, car nos journalistes et trop de politiques français, ont été formés sur les mêmes bancs de la faculté de Science Po Paris, où les professeurs sont et ont, bien trop influencés par la gauche de l’échiquier, au lieu d’être fidèle à leurs missions de formation des esprits et non de transformation des valeurs. Ils ont ainsi suggestionné des positions toujours excessives à ces professionnels de l’information, si vous rajoutez à cette façon d’enseigner, une forme d’institution française à critiquer tout ce qui marche et tout ce qui réussit, dans le pays, vous obtenez des articles critiquant de façon systématique plutôt que d’expliquer des réalités. Ceci étant, vous savez, nous avons ce type de problème dans un peu toutes les strates de la société, des jalousies, des estimations de non-qualités ou de non-qualification, ou encore des volontés de salir, ceux qui agissent plutôt que ceux qui profitent. De plus, nous devons regarder de façon précise, comment les économistes, eux, analysent ces informations ! Là, il y a de quoi se poser, encore, des questions sur ce que signifie la position de la majorité de ces spécialistes, en se demandant comment il est possible d’accepter une telle rémunération. Mais où sont les interprétations de cette rétribution ? Quid de la partie salaire ? De la partie intéressement ? De la communication au moment de son arrivée à la tête de PSA, il y a dix ans ? Rien et toujours rien, que des insinuations sur l’excès, mais rien sur des réalités ? Alors oui, il s’agit d’un très gros revenu, mais est-il malhonnête ? Sinon, ce qui est donné comme information, ce n’est que de l’écume que nos politiciens utilisent en permanence pour faire oublier les réalités du pays. Il est toujours aussi compliqué de créer de la valeur, en entreprenant (quand le bâtiment va, tout va !) comme il est toujours aussi compliqué de construire. Alors, est-ce que ce patron ne cacherait pas la profonde réalité de la France déficitaire ? Elle n’est plus dans les pays qui seront développés demain, car elle est incapable de réagir pour réengager la création dans le pays. Il est temps d’encenser les réussites entrepreneuriales, de montrer les inventeurs et surtout de défendre tous ceux qui créent de la valeur. Je pense qu’il est temps que le gauchisme écologiste franco-français soit mis à l’écart, pour ne pas dire au rebut pour les années futures, d’arrêter de permettre à toutes ces personnes estimant qu’il est périmé de travailler dans des usines. Qui plus est, qu’elles polluent beaucoup trop. Alors, il vaut mieux ne pas travailler, car à ce jour, nous avons toujours, environ 3 millions de chômeurs et 1 million d’emplois non pourvus. Allons-nous encore longtemps laisser les choses aller dans ce sens, c’est-à-dire au chaos du « mélenchonisme » ou bien, allons-nous enfin réagir ?
À chacun de répondre à ces questions en son âme et conscience, particulièrement en votant, car demain, il sera trop tard pour râler. Et comme aux dernières élections municipales, nous avons vu des maires, comme celle de Paris, élue avec seulement 15 % des électeurs. Aujourd’hui, il est trop tard pour revenir en arrière.
La prochaine tribune dans les prochains jours. – Sallanche 2024