Tribune,
Il est drôle, aujourd’hui, d’écouter monsieur R. Glucksmann, candidat et tête de liste des socialistes pour l’élection européenne, de parler sur la montée du RN. Il nous explique qu’il sera la digue dans l’Union européenne contre la montée des nationalistes, en oubliant volontairement que si, en France, le FN/RN est là où il en est aujourd’hui, les socialistes en sont les principaux responsables. Jusqu’au macronisme, qui, ne l’oublions pas, est partie du ministre de l’économie de F. Hollande, qui se disait de gauche à cette époque. Les socialistes sont responsables de l’état actuel de notre démocratie, d’une grande partie de nos dettes et de la désindustrialisation du pays. Alors, comment écouter aujourd’hui monsieur Glucksmann qui nous promet qu’il sera une digue contre le totalitarisme ? Pour moi, il s’agit d’une forme de vœu pieux. Et je ne suis pas croyant, du moins, en politique.
Il faut regarder ce qui se passe aujourd’hui, avec le faux retour de l’ancien président Hollande, qui espère pouvoir revenir, si le parti socialiste réussit une bonne élection. Ce président qui fut le pire, selon toutes les institutions, nous explique qu’il pourrait être un recours : mais enfin de quel recours ? Le RN voudrait, s’ils obtiennent le double de votes par rapport aux macronistes, une dissolution, voire la démission de leur président. Cette question est vraiment centrale : que faire d’une réussite à une élection européenne ? Est-ce vraiment une chose devant être une résultante de la politique interne française ? Dans ce cas, alors, à qui servent les autres élections : la présidentielle, les législatives ? Pourquoi ne pas faire en sorte qu’il n’y ait plus qu’une élection, les Européennes ?
Il est temps de remettre les choses dans le bon sens : l’Europe est une association de pays européens, elle n’est pas l’alfa et l’oméga de la politique française. Enfin, elle ne doit pas l’être. Nous avons un temps pour tout et jamais nous ne devrions avoir des arguties politiques donnant le flan du pays contre nous-mêmes.
Pour ces élections, je vous propose de prendre le temps de lire les documents fournis par les listes des partis politiques et d’écouter vraiment les candidats. Vous y trouverez les mensonges et les excès des propositions : par exemple, les abus prononcés par les écologistes qui nous expliquent que demain, nous pourrons arrêter le nucléaire, parce que trop long à mettre en place (pour les nouveaux moyens), alors que le renouvelable, lui, peut être réalisé bien plus vite. Sauf que rien dans le renouvelable, ou si peu, est fabriqué en France. Et même pour le photovoltaïque, presque plus rien en Europe. Alors, parti de l’étranger … les écologistes ? LFI estime que personne n’a le droit d’être contre eux. Ils sont même prêts à cibler les journalistes ou les médias, s’ils ne vont pas dans le même sens qu’eux. Comme, ne l’oublions pas, ils se déclaraient contre nos policiers et procureurs quand Mélenchon – roitelet Soleil, disait : « Je suis la République. » Je vous laisse regarder les autres listes et surtout lire et en comprendre les enjeux avant d’aller déposer votre bulletin, le 9 juin prochain.
La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024