Culot ou malhonnêteté intellectuelle ?

Tribune, 

Depuis quelques jours, et notamment ce samedi après-midi, sur le podium sur les Champs Élysées, nous voyons Anne Hidalgo, tout sourire, pour la fin des jeux, comme si elle avait tout fait, elle-même, pour la réussite des JO de Paris 2024. Mais voilà, la réalité est bien différente ! Je sais que les populations ont souvent une mémoire de poisson rouge (encore que cela n’est pas prouvé pour ces petits animaux aquatiques). Mais je vais simplement vous faire relire deux parties d’articles, sur le JDD : l’autre à l’Opinion, en sachant que je vous épargne le voyage à Tahiti.  

(« Mme Hidalgo n’est pas là, ne participe pas aux réunions de travail, mais a un avis pour les autres. Quel sens du sérieux et du respect pour nos agents publics et pour les Parisiens ! » a vertement critiqué le ministre des Transports, Clément Beaune, sur X, évoquant les comités stratégiques sur les transports pour préparer les Jeux. « Nous aurions apprécié la présence d’Anne Hidalgo aux comités des mobilités des Jeux olympiques et paralympiques si elle a des propositions à faire sur les transports », a aussi réagi Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France.)

Pourquoi ces phrases ? Voici la réponse ci-dessous :

(Tous sont stupéfaits par le culot de la maire de Paris, alors même qu’elle a marqué contre son camp la veille, sur le plateau de l’émission « Quotidien », en déclarant que « les transports ne seront pas prêts pour les JO ». « Ça commence à faire beaucoup, tonne l’un des participants. La date de cette réunion a été déplacée pour convenir à l’agenda de la maire de Paris et elle se permet de se pointer en retard en commençant par nous engueuler ! »)

Voilà la réalité de la mairesse de Paris, tout en culot, se déchargeant sur les autres, accusant la terre entière pour ses propres incapacités et incohérences ! Nous sommes avec cette personne dans la transformation de la vérité. Tiens, c’est bizarre, ça ressemble bien aux socialistes, qui ne sont jamais responsables de rien ! Je crois important que vous sachiez que je ne suis pas pour ou contre les politiques, je suis même souvent admiratif de leurs travaux, qui sont souvent oubliés à peine terminés, par les populations. Mais voyez-vous, je n’ai jamais aimé les faux jetons, les hypocrites, les fourbes, les personnes sournoises et méprisables qui s’attribuent le travail des autres. Et qui plus est, les critiques, comme si elles seules sont capables des bonnes œuvres qu’elles s’attribuent quand elles sont des réussites. Ce qui m’attriste, c’est que nous sommes actuellement sans aucune réaction des autres postulants aux élections prochaines, pour la mairie de Paris. Cela fait longtemps que je tente de faire comprendre aux jeunes politiciens de mon arrondissement, que pour gagner une élection, quelle qu’elle soit, il faut être présent, faire œuvre de propositions et organiser des réunions dans la ville ou dans l’arrondissement. Car, depuis bien trop longtemps, et je dis ça principalement pour les partis politiques, vous avez oublié, que le mot « politique » (du grec ancien πολιτικά (politiká) « affaires des cités ») est l’ensemble des activités associées à la prise de décisions en groupe ou à d’autres formes de relations de pouvoir entre individus, telles que la répartition du statut ou des ressources, et ce, par la parole. Il est donc étonnant que nous soyons aussi peu informés sur les programmes futurs des partis politiques, pour la ville ou pour l’État, soit en période d’élection. Nous avons droit à un grand nombre de propositions, mais nous sommes là dans les possibilités d’œuvrer bénévolement dès le lendemain des votes. Et puis, la mémoire de poisson rouge (ah non ! Encore lui !) revient et nous en oublions toutes les promesses. Ou plus grave, les élus nous expliquent pourquoi cela est impossible : à cause des sortants qui n’ont laissé que des dettes et les caisses vides ! Et même si les sortants étaient leurs amis, voire quelquefois, eux-mêmes. Alors, mesdames et messieurs les politiques, parisiens, allez-vous laisser madame Hidalgo être réélue, elle qui a si bien, depuis sa brillante absence aux préparations des JO de Paris 2024, tirer sa propre couverture pour s’en attribuer les médailles d’or, alors qu’elle n’en a pas gagné une seule en fer blanc ? Personnellement, sans être devin ni prophète, je ne pense pas que les citoyens parisiens se laisseront berner à 50 à l’heure sur le périphérique de la politique politicienne dont les Parisiens sont à bouts. Je ne suis pas seul à crier dans le désert de l’inquiétant laxisme. Et pourtant, nombre de Parisiens ne cessent de se demander où l’on va, comme Victor Hugo nous poétisait la question ainsi : « Ô demain, c’est la grande chose : de quoi demain sera fait ? »

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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