Je ne comprendrais jamais nos politiciens, et encore moins les économistes français, car depuis maintenant 50 ans, la seule chose qui arrive à chaque difficulté, ce sont maintenant de nouvelles taxes qui se rajoutent à de nouveaux impôts qui apparaissent. Le public se retrouve en permanence avec des suppléments à payer, dans certains cas sans même réellement s’en apercevoir, comme la TVA (invention française, de Maurice Lauré, inspecteur des finances, avec le soutien de Pierre Mendès France, et taxe devenue mondiale) invisible, car intégrée à tous les biens.
Si un reporter demandait à un quidam : « Quel est le coût de la TVA d’un livre ? D’un paquet de pâtes alimentaires ? Ou encore d’une tablette de chocolat (encore que là, faut-il savoir si c’est du chocolat au lait ou noir) ? » Le quidam ne savait quoi répondre par ignorance, tandis que les chansonniers et les humoristes définissaient la TVA par « tout va Augmenter » !
Ou encore comme la CSG (contribution sociale généralisée), vous savez, cette contribution qui, au départ de sa création, était à 1 % et qui, aujourd’hui, a grimpé entre 6,20 % et 9,20 %. Là aussi, cette taxe est devenue invisible, et c’est une fois de plus une invention française ! Et je ne vous parle pas de la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) qui aurait dû être supprimée en 2009 !
Notre pays est tellement dépensier, qu’à chaque fois, il y a une invention de taxe, mais qui ne suffit plus à combler les trous creusés par nos dirigeants, au fur et à mesure des années. Depuis quand les économistes français, qui sont pourtant parmi les meilleurs du monde (enfin, selon eux) n’ont pas donné des avis identiques, sur la réalité de nos finances publiques ? Eh bien, c’est relativement simple, tout le temps, parce qu’ils font de la politique en lieu et place d’économie ! Eh bien, finalement, j’ai entendu enfin une critique, il y a quelques jours, sur le passage de 65 à 60 ans, de la retraite en 1983, qui n’a jamais été financée, et qui est la raison pour laquelle, il ne faut surtout pas revenir sur les 64 ans, votés depuis seulement quelques mois. Et qui, malheureusement, ne suffira pas à trouver les moyens financiers pour faire en sorte que les retraites soient non déficitaires. Ce qui, un jour, un de ces quatre matins, finira par coûter une part importante des possibilités économiques du pays, dans les prochaines années à venir, pour les payer. Alors, elles seront réduites et tout le monde criera au scandale. Mais jamais personne ne dira à quel point nous sommes tous responsables (enfin, pas moi, car cela fait pratiquement un demi-siècle que je dénonce cette folie qui va croissant). Dans le même temps, ce que personne n’a réellement regardé, c’est que nous sommes passés d’un pourcentage d’un peu plus de 40 % d’impôts et de prélèvement social à près de 50 %, aujourd’hui, dans le même temps. Alors qu’en 1980, nous n’avions qu’entre 2 et 3 % de chômage. Nous sommes arrivés à plus de 10 %, à la fin des années Mitterrand. Même si cela a baissé un peu aujourd’hui, nous en sommes encore à 7,5 % (enfin, selon l’INSEE). Ce qui est le plus grave pour moi, c’est cette forme d’omertà, sur le passé économique des anciens présidents, surtout quand ils sont d’origine de la gauche française. Aucun droit d’inventaire ou même seulement de critique, toutes les aberrations sont possibles, et singulièrement aucun droit à la critique. Regardez les 35 heures, jamais totalement remises en cause, alors qu’elles ont été une catastrophe pour l’ensemble des Français, mais aussi pour l’économie du pays. Cela aurait créé des emplois, à en croire les socialistes, mais cela fut avant tout une destruction de la valeur de la France et des salaires des travailleurs, des employés et des cadres. Car ce qu’ils ne vous disent jamais, c’est que pendant dix ans, l’ensemble des salaires ont été bloqués.
Aujourd’hui, il est temps de reprendre la réalité de notre économie, d’arrêter cette folie qui consiste à créer de nouveaux impôts et taxes, de faire des coupes importantes dans les dépenses de l’État et enfin, d’arrêter d’emprunter au-delà de nos capacités. Car je le rappelle, depuis l’arrivée de F. Mitterrand, la France fait de la cavalerie et dégrade sa propre valeur. Nous avons besoin de reprendre la création de valeurs et surtout la productivité du pays. Car contrairement à ce que pense un grand nombre de Français, notre pays ne travaille pas suffisamment.
Alors, qu’allez-vous faire pour enfin aider notre si beau pays en bonne conscience patriotique pour qu’il redevienne la France de la liberté, des droits de l’homme et de l’accueil des apatrides arméniens, espagnols, italiens, juifs, arabes, africains, etc. ?
La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024