La culture ou le manque ?

Tribune, 

Depuis un grand nombre d’années, je me demande où est passée la culture française. 

Où sont passés ces députés, capables de citer simplement un texte d’un de nos grands écrivains, un passage de notre histoire et de ces personnalités, militaires ou politiques, qui y ont participé ? Et comment comprendre que depuis un certain nombre de jours, nous avons des députés, d’extrême gauche, principalement LFI, mais pas que, qui se flagornent béatement, de ne rien savoir et de ne rien connaitre, pensant que cela leur donnerait un acte de vertu républicaine, et ces journalistes qui s’en amusent sur les chaines d’actu-permanente ! Ou encore ces ministres, anciens ou nouveaux, incapables de fournir des calculs qui tiennent la route. Mais nous pouvons aussi regarder ces journalistes, qui, plutôt que souligner les réalités quotidiennes, ont décidé de faire de la politique, en soutenant des paroles ou des décisions, sans même et avant même, de se poser la plus petite question sur ce que ces décisions vont apporter réellement à nos compatriotes dans l’avenir ! Ceci étant, chez moi, aucune critique de l’inculture, car dans la réalité, ne vous y trompez pas, ce sont des érudits, comme L. Jospin, J. L. Mélenchon, mais aussi E. Macron ou M. Le Pen. D’une façon bien plus importante encore, F. Hollande, ou bien sûr, une grande partie de nos enseignants, instituteurs ou professeurs qui trop souvent étant de gauche et ne voulant ou ne recherchant que le nivellement, croyant que si tout le monde est à égalité culturelle, il n’y aurait plus de malheur. Et la vraie question reste : comment des personnes qui doivent enseigner ont-elles pu se tromper à ce point sur la nature humaine ? Voilà ce que sont les responsables en France, en grande partie de cette forme de perte et de dégradation de notre culture, autrefois si exemplaire et surtout de sa plébéianisation. Ne vous y trompez pas, surtout, plus on de manque de culture, plus il y a d’échauffourées ou de bagarres, voire l’utilisation manu militari, de ses poings. En 1929, Freud, déjà, épinglait un des traits majeurs de l’individualisme : « Si, dans le meilleur des cas, le travail de la culture permet de canaliser la pulsionnalité, voire de la sublimer, une autre de ses tendances lourdes se retrouve dans la constitution et le renforcement du Surmoi. Et si cette dernière logique prime trop sur les autres destins possibles de la pulsion, les agirs pulsionnels inhibés vont se transformer en persécution interne sous la forme du besoin inconscient d’autopunition. » Aujourd’hui, nous avons dépassé les craintes de Freud, car non seulement l’individualisme est devenu une forme de religion, même envers sa propre famille, qu’il n’est avant tout que la volonté de ne plus reconnaitre notre culture française, judéo-chrétienne et surtout démocratique, pour une forme de séparatisme dictatorial. 

Quand je lis ici ou là des critiques sur les rois ayant exercés le pouvoir en France, ou encore ces personnes qui voudraient voir disparaitre les hommes, comme si tous les problèmes ne venaient que d’eux-mêmes, j’en viens à me demander pourquoi nous en sommes arrivés à cet état actuel de notre hexagone où le manque de culture pourrait creuser notre société à un dualisme qui ressemblerait à un affrontement violent du camp d’un peuple français pacifique à celui d’un « mélenchonisme » chaotique. Puisse l’esprit républicain rétablir ce qu’est vraiment la France, pays des libertés et des droits de l’homme. J’ai même entendu, il y a peu de temps, que chez les animaux, il n’y avait aucune volonté de suprématie, comme si chez les bêtes, il n’y avait aucune volonté d’être plus ou moins haut dans l’échelle alimentaire ! Tout cela est une façon de remettre en cause la réalité et surtout, l’intelligence du grand public, en lui faisant croire que l’homme est le problème, alors que ce qui est problématique, c’est avant tout le refus de la réflexion, de l’érudition, tant un homme non instruit est un homme manipulable. Il suffit de regarder ce qui se passe dans les démocraties actuellement où tous les excès, toutes les outrances, sont permis. Regardez donc les États-Unis et le choc des mensonges provoquant aujourd’hui des risques de batailles rangées. N’oubliez pas, nous sommes responsables, tous, pour ne pas être capables de simplement vérifier certaines informations, pour estimer la réalité de la fiction, et que chaque mensonge ne devrait jamais nous inciter à nous battre contre d’autres Français. 

Et pour cela, rien ne vaut la CULTURE (sous toutes ses formes).

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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