Tribune,
Le système Bayrou commence, en recevant les socialistes. F. Bayrou prouve qu’il n’a pas de colonne vertébrale politique. Et si l’on écoute ce qui a suivi cette réception… réunion (enfin, je ne sais pas trop comment nous devons l’appeler), il y a déjà des reculs, notamment sur ce qui ne serait pas un problème : l’âge de la retraite ! Eh bien, parlons-en : la retraite à 60 ans a couté plus de 30 % des moyens financiers réglés aux retraités, chaque mois. Sauf, bien sûr, aux fonctionnaires, enfin en partie. Je vous rappelle que depuis que la retraite est passée à 60 ans, en 1982/83, ce sont les retraités du privé qui l’ont payée. Si vous ne voulez qu’un exemple, pour le privé, nous sommes passés des 10 aux 25 meilleures années. Rien que cette réforme a couté 25 % de la retraite du privé. Aussi, demain, la réduira-t-on de combien ? Encore 25 % ? Ou bien 50 % ? Que restera-t-il des moyens de vie des retraités du privé ? Nous pouvons nous le demander. La question qu’il faut se poser : Dira-t-il à chaque groupe politique ce qu’il veut entendre ? Auquel cas, nous serons toujours sur le même problème : que faire au niveau des dépenses excessives du pays ? Mais il y a encore une autre question : fera-t-il respecter la France dans le concert des nations ?
Et puis, il vient d’y avoir décès d’un homme : quand bien même le nom de cet homme est J.M. Le Pen, et que sa vie politique fut jalonnée de crises et de petites phrases dévastatrices, houleuses et très souvent déplacées, nous sommes dans un pays, dit « évolué ». Et jamais nous ne nous réjouissons de la mort. C’est la moindre des évolutions humaines. Je vais être clair, je n’ai jamais voté pour lui ou pour le FN, ni d’ailleurs le RN. Alors, je suis très tranquille à vous dire la chose suivante : ceux qui se sont réjouis de sa mort ne valent pas mieux que lui, surtout quand la plupart de ceux qui ont manifesté leur joie, devraient se poser une question simple : était-il Pinoché, Staline ou encore Adolf Hitler, Mao, en Espagne Franco, jusqu’à ce que ceux qui étaient encore récemment, aux manettes de leur pays, finissent comme Bachar el-Assad, en Syrie, Saddam Hussein en Irak, Fidel Castro à Cuba, Kadafi en Lybie ou n’importe quel dictateur. Sans oublier les dynasties Assad en Syrie et Kim en Corée du Nord. S’est-il associé au putschiste en Algérie ! Non, rien de tout cela. Alors, pourquoi faire comme si ? Pourquoi des personnes dansent-elles sur la place de la République après la mort d’un politique ? Sont-ils devenus tous fous ? Ou plutôt, sont-ils emmenés par le parti LFI pour mettre en place une forme de destruction de la démocratie et de l’humanisme ?
“Rien n’est plus affligeant que la mort du cœur, la mort de l’homme est secondaire.”
Que va-t-il rester de notre pays si nous n’avons plus aucune valeur humaine, et la mort, qui fait partie de la vie, mais aussi du néant. Ne restera que l’humanité, dans nos pays dits « évolués ».
La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2025