L’histoire débute il y a plusieurs années, et si nous devons être totalement honnêtes, elle aurait pu ne pas voir le jour, car il s’agit de la loi SLS, cette loi sur les surloyers, mal ficelée et surtout permettant à l’État d’engranger, encore et de façon déguisée, une taxe. Mais voilà, aujourd’hui, nous pouvons nous poser une vraie question : pourquoi, dans certains cas, les offices de HLM cherchent-ils à aller devant les tribunaux ? J’en ai tiré, peut-être, une explication ; et si, en allant devant les tribunaux, les offices pouvaient garder ces sommes pour eux ? Comme il y a eu une condamnation au profit des offices de HLM ! C’est peut-être la bonne raison ? Nous avons là une question qui expliquerait un peu les attitudes de certains offices et particulièrement ICF La Sablière, organisme qui, pour simple rappel, appartient à la SNCF.
Ce qui peut être aussi étonnant, c’est l’attitude de la France Insoumise ou du Rassemblement National qui, pourtant, sont au courant de cette histoire, mais qui, comme il s’agit d’un petit Français, qui plus est handicapé, ne les intéressent pas. Monsieur Mélenchon ou Madame Le Pen, les surloyers sont-ils dus par des personnes que vous soupçonnez d’être riches, pour que vous vous en désintéressiez à ce point ? Mais là, ce n’était pas le cas. Une famille qui a touché pendant l’année 2017 une somme égale à 10.000 € a été condamnée à payer un surloyer de plus de 10.000€. Cherchez l’erreur !
Enfin, cette famille a fini par trouver une solution avec La Sablière, et règle depuis un supplément de loyer de 150 €/mois pour épurer cette pseudo-dette. Aujourd’hui, avec les obligations de trouver des places de parking, surtout dans Paris, cette famille demande une place dans un immeuble à côté de son habitation, qui n’en possède pas. Et là, nous voyons toutes les malhonnêtetés de ces sociétés, alors que cela devrait réduire ses charges, car aujourd’hui, il paie un parking privé pour une somme de 120 €/mois ; il voulait réduire un peu ses charges, car celles du parking concerné sont de 67 €/mois. Dans notre époque, rien n’est négligeable, surtout pour une personne qualifiée comme accidentée du travail avec des problématiques permanentes de besoin de soin et de matériel, qui ne sont plus aujourd’hui remboursés par la Sécurité sociale, ou alors soumis à des démarches infinies. Sauf que, dans le mois qui a précédé notre enquête du jour, l’ascenseur de son immeuble a connu une longue panne, et comme il y a plusieurs personnes handicapées dans la cage d’escalier, notre famille s’est retrouvée en première ligne pour intervenir auprès de La Sablière et surtout expliquer qu’il y avait des incohérences dans les affirmations des réparateurs. Non seulement ils ont été snobés, mais il leur a été aussi expliqué qu’ils n’étaient que de simples habitants sans connaissance, alors qu‘ils désiraient simplement que cet ascenseur refonctionne, sachant que cela lui créait, à lui, ainsi qu’aux deux autres personnes handicapées, des difficultés de vie. Là, nous arrivons à la réalité, ou plutôt à la petitesse de cette société de HLM, qui devrait être à l’écoute. Dans un premier temps, parce qu’il est endetté, pas question de lui accorder cette place de parking. Ensuite, au vu de ses réclamations, il lui a été demandé de fournir une photocopie de sa carte d’invalidité, qu’il transmet puis, le lendemain, la preuve qu’il payait bien un parking. Il fournit des preuves bancaires, puis encore le lendemain, en réponse à une nouvelle demande, le contrat. Il explique que comme dans beaucoup de cas sur Paris, il n’y a pas de contrat, mais qu’il fournit une nouvelle preuve en envoyant la copie d’un courriel provenant de sa banque où est bien inscrite la mention « parking » et malgré tout, il lui est indiqué ensuite qu’il a une dette ???
Pour simplement comprendre, ICF La Sablière a décidé de punir ce locataire handicapé, tout simplement parce qu’il les a embêtés avec l’histoire de la panne de l’ascenseur, car de dette, il ne peut en être question puisqu’il s’agit d’un surloyer destiné normalement à l’État, sauf que comme il y a eu condamnation, peut-être que ces sommes restent dans les comptes de l’office. Ensuite, ce locataire est là depuis plus de 27 ans : comment penser qu’il y a un problème de confiance ? Là aussi, nous ne pouvons penser qu’une chose : La Sablière ne rencontre pas de problèmes autres que faire comprendre à cette personne handicapée et qu’ils ont réussi à faire condamner qu’elle devait payer un surloyer. Car dès lors qu’ils ont obtenu l’information dont ils avaient besoin, à savoir que ce surloyer ne devait pas être considéré comme un dû, ils auraient pu tout arrêter. Mais non, enfin, on ne s’attaque pas à eux ! Et encore moins si vous êtes un handicapé, pauvre hère !
Je propose aux enquêteurs de la DNIFF de s’occuper des offices de HLM et surtout de ce type de dossier.