L’incompréhension, la polémique et la politique.

Tribune,

Nous sommes arrivés depuis quelques années dans une démocratie qui s’est lié les mains, par une volonté d’oublier notre passé, mais aussi notre culture ainsi que le fait qu’il y a toujours une église au milieu de nos villages. À ce jour, nous avons des milliers de petits soucis et de plus importants problèmes, qui ne sont pas forcément impossibles à régler. Mais pour cela, il faut avoir d’abord une volonté, ensuite une capacité et pour finir, une détermination d’écoute du peuple français.

Afin de vous transmettre quelques informations, qui ne seront que faites de ma pensée, sachant que je ne veux en aucun cas vous obliger à les épouser, mais parce que je suis toujours certain, que c’est en parlant que l’on avance, quand bien même ma volonté n’est surtout pas de faire des accusations, mais simplement de vous livrer des points de réflexion. Voici trois petits exposés :

Dans un premier temps, nous pourrions parler de la certitude : nous avons depuis environ trois ans, l’exemple de notre président, monsieur E. Macron, qui, depuis sa réélection, a en partie perdu la main. Non que son intelligence se soit évaporée, mais voilà, c’est sa certitude que son unique raison reste la bonne, de croire qu’il est en mesure de régler tous les problèmes, qui existent sur notre planète. Comme en France, où il a perdu cette capacité d’être en mesure de mieux comprendre les évènements que nous vivons. Il n’entend plus, car il n’écoute pas. C’est le début de cette assurance de se croire « l’homme providentiel », le « syndrome de Superman », sauf qu’il n’a jamais existé. Être Président, c’est avant tout comprendre le pays et surtout savoir être la courroie de transmission entre le plus petit habitant et soi-même, en haut de l’échelle, avec toutes les strates de l’organisation du pays. Il y a deux ans, il était persuadé qu’il pourrait amener les Russes à arrêter la guerre rapidement, par des discussions. C’est son défaut, croire que sa parole pourra donner envie d’être écouté, excepté que le dictateur russe est un peu comme lui, avec un défaut supplémentaire : se croire un épouvantail qui fait peur et qu’il aura gain de cause devant ces Européens, pétris d’inquiétude. Mais nous retrouvons les mêmes certitudes, avec les problèmes des agriculteurs, et surtout la dernière péripétie en date : l’organisation pendant le salon de l’agriculture d’un grand débat, dans lequel, avec une forme de totale inconscience, étaient également invitées des organisations proches d’un système de théorisation de la guérilla contre les agriculteurs. Alors oui, il a signalé qu’il n’y était pour rien, et c’est peut-être la vérité. Mais voilà, cela montre un autre souci : il y a, dans le palais de l’Élysée, des personnes, des conseillers politiques, qui se croient être encore plus malins que lui !

Concernant la culture, là aussi, nous sommes dans un champ de ruines, pour avoir oublié que nous en avions une, vieilles de plus de deux mille ans, avec des passages particulièrement importants et qui nous définissent comme Français. Dans un premier temps, la langue française en est le lien, mais nous avons oublié de l’enseigner correctement. Et pourtant, longtemps, elle fut la première langue internationale et diplomatique de la planète, place à jamais perdue. La culture française, c’est aussi une influence sur le monde entier, que ce soit par sa littérature ou ses philosophes, par sa gastronomie, sa haute couture ou sa haute joaillerie. Nous avons aussi l’Institut de France, avec les différentes compagnies, dont la plus connue est l’Académie française, mais aussi l’Académie des sciences morales et politiques, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts, et enfin, l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Nous avons oublié que la langue officielle de la France tire son origine du latin, du grec et d’autres langues vernaculaires. Au dix-huitième siècle, le français est la langue officielle dans les cours européennes. Notre esprit français n’a rien à voir avec les pays anglo-saxons, asiatiques, d’Amérique du Nord ou du Sud, de Russie ou encore d’Afrique, qui ont chacun leur culture, mais qui est différente. Il n’y a rien là-dedans de critique ou d’une quelconque typologie de racisme, car je suis toujours dans l’acceptation des autres cultures et de la multiplicité des langues. Mais ce qui m’attriste, c’est que pour certains, c’est la culture française qui devrait disparaitre, et que certains de nos politiques, même s’ils sont minoritaires, lors des rendez-vous électoraux, n’ont que trop oublié de défendre notre culture, voire dans certains cas comme avec LFI, ils vont même jusqu’à la refuser. Le résultat, c’est qu’aujourd’hui, nous avons du mal à la transmettre.

Et puis, il y a notre pays et là, j’aime bien rappeler quelques citations et proverbes, comme en Allemagne : « Glücklich wie Gott in Frankreich », ce qui signifie : « Heureux comme Dieu en France ». Il en est ainsi. Certains s’obstinent à réclamer pour Dieu une localisation même imaginaire et donc, le pays désigné comme le plus beau du monde est le lieu idéal. Car oui, nous sommes dans l’un des pays les plus beaux du monde, avec une nature exceptionnelle, des constructions humaines, hors du commun. Le plus grand musée du monde, mais aussi des villages faisant envie à la planète entière. Alors oui, je suis fier de mon pays et je ne voudrais pas qu’il soit détruit par des ambitions politiques trompeuses. Alors oui, aujourd’hui je vous le demande, à vous les Français, ne soyez pas dans les extrêmes. Que ce soit à gauche ou à droite, ils vous trompent. D’un côté, ils voudraient faire de notre pays une forme d’accueil du monde entier, afin qu’il n’y ait plus de possibilité de se reconnaitre et ainsi de se retrouver au pouvoir pour des dizaines d’années. Car très vite, ils donneront le droit de vote aux nouveaux venus, sachant que pour ne pas être expulsés, ils n’auront pas d’autre choix. Dans l’autre cas, il pense faire de la France un îlot, qui, séparé de tous voisinages, en fera une France heureuse. Mais où croyez-vous que nous sommes, où croyez-vous que nous en sommes ? Il suffit de regarder la Grande-Bretagne : soit faire en sorte de ne permettre à des personnes de venir que si elles ont envie de participer au travail du pays. Et pouvoir faire partir les autres qui nous veulent du mal. Mais là aussi, dans la culture française, avec une certaine humanité, sans oublier jamais que sont inscrites sur les frontons de nos bâtiments, les devises du pays des droits de l’homme :

Liberté – Égalité – Fraternité.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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