Tribune,
Dimanche soir, nous avons eu les résultats de l’élection européenne. Et, du même coup, le télescopage des réalités, et cela est venu comme un flash, en direct, des Français eux-mêmes. Le RN est non seulement arrivé en tête, mais avec le double de voix que Renaissance, le parti du président. Depuis deux ans, le trouble de cette invention, de la part du parti du président, qui depuis qu’ils ont une majorité relative, joue au yoyo de gauche à droite, détruisant les partis dits traditionnels ou de gouvernement : il ne pouvait rester que les extrêmes. La question est : comment l’ensemble des journalistes, des politologues ou des observateurs, ont-ils pu passer à côté de cette invention consistant à détruire l’effectif présent sans que cela ne coûte rien à la démocratie ? Et puis, nous pouvons aussi nous poser une autre question : comment croire à la démocratie, ou plutôt feindre de croire, et estimer qu’un vote serait une erreur ? Il y a bien des gens qui votent pour des communistes ou des mélenchonistes, étant pourtant des partis ayant en commun l’envie de détruire la démocratie pour la remplacer par un État de type communautaire, ce qui se pratique aujourd’hui dans des pays totalitaires.
Alors, que je sois pour ou contre, la réalité c’est qu’à ce jour, nous avons deux types de force qui sont dans l’extrême : LFI et le RN. Et je ne suis pas certain que l’extrême droite soit la pire. Les journalistes, depuis l’annonce, nous expliquent qu’il pourrait y avoir des accords et que c’est le cas dans d’autres pays. Et une fois de plus, ils nous présentent l’Allemagne. Mais enfin, je suis toujours surpris par ces explications, car dans la réalité, et bien que cela ne corresponde pas du tout à la mentalité française, pourquoi ces personnes nous parlent à chaque fois de ces coalitions ? Eh bien, la réponse est simple : comme dans la presse, quand un journal doit remplir des pages sans avoir d’information importante, il parle des marronniers. C’est exactement ce que font les journalistes. Cela n’est pas que dommage, c’est avant tout une façon de dire : « Nous ne savons pas. » Eh bien, je voudrais leur dire qu’il est plus important de dire que nous ne savons pas plutôt que d’inventer des choses impossibles dans un pays où chaque parti a ses propres priorités. Je suis désolé de devoir apprendre à tous ces spécialistes, que le peuple est aujourd’hui hydromorphe : il n’a plus la capacité à absorber les idées liquides des politiques qui soit ont trompé le pays, comme les socialistes, les écologistes et même à une moindre mesure, les Républicains, ceux qui depuis le départ mentent au pays. C’est le cas de LFI, et surtout de leur leadeur J. L. Mélenchon, qui ne rêve que de révolution et de grand jour. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que demain, s’il réussissait à prendre le pays, nous perdrions immédiatement notre liberté et surtout, notre indépendance. Alors, je ne sais pas pour qui les Français vont voter, mais ce qui est certain, c’est que les accords d’appareil ne donneront pas de députés en plus, voire moins, car aujourd’hui, la France est totalement orpheline de sa politique. Et là, E. Macron en est le responsable, sans compter qu’il n’a jamais su améliorer sa propre majorité.
Alors, allez voter, le 30 juin et le 7 juillet, pour donner votre avis. Car beaucoup qui ne votaient pas par découragement de ce qu’est devenue notre belle France, et d’autres qui n’allaient pas non plus aux urnes, vont cette fois-ci faire peser une balance dont on ne mesure pas les conséquences si on s’en lave les mains.
La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024