Tribune du 1er janvier 2025,
Il y a 45 ans, la France, en mai, votait pour un nouveau président, socialiste, avec des croyances et des espérances démesurées sur le plaisir qui allait suivre cette élection. Il s’en suivra 45 ans de dépassement de budget et des informations toujours tronquées dans le meilleur des cas, mais trop souvent mensongères. Pour comprendre, c’est à cette époque que les socialistes, dont ce nouveau président, que fut inventé la possibilité de déficit de 3 % du PIB, sans que cela ne soit un problème ! Cette invention socialiste a été ensuite reprise par tous les gouvernements qui se sont suivis. Il aurait été important de comprendre comment des économistes avaient pu laisser l’information se transmettre sans s’en saisir et la dénoncer. Il faut dire que ce calcul fait sur un coin de table par les socialistes, probablement dans une brasserie parisienne, quelque temps avant l’élection, s’imaginait que l’inflation allait tout simplement annuler ce déficit. Le pire, c’est que l’Union européenne allait avaler cette couleuvre, la mettant même dans la doctrine économique de l’Union. Là aussi, c’est tout simplement incompréhensible et surtout incohérent.
Depuis, avons-nous dénoncé cet état de fait ? Non, bien sûr. D’ailleurs, personne ne se souvient comment ces 3 % de déficit sont arrivés dans notre espace politique. Il s’agit, de cette maladie, simplement humaine, qu’est l’anosognosie. Permettez-moi de vous en donner l’explication médicale pour vous en éviter d’aller la rechercher sur Internet ou votre dictionnaire : « L’anosognosie est un trouble neuropsychologique qui fait qu’un patient atteint d’une maladie ou d’un handicap ne semble pas avoir conscience de sa condition » (d’après Wikipédia). Cette maladie pousse les habitants d’un pays à croire aux mêmes mensonges, déjà bien usités. Il suffit de se rappeler, en France, F. Hollande, qui a été élu en faisant croire qu’il serait un président normal. Mais voilà, comment penser qu’un président puisse être normal, étant donné que cette position vous éloigne des gens normaux. Et quand, en plus, ce président n’avait rien fait d’autre dans sa vie, qu’être payé par les impôts. Là aussi, il y a anosognosie !
Et puis, il y a eu ces extrêmes qui sont arrivés, d’abord à droite, bien encouragés par les socialistes, croyant avoir trouvé une martingale. Puis, jaillit de sa boîte à diablotin, un certain E. Macron, arrivé au pouvoir, en faisant croire qu’il pouvait y avoir un grand parti politique central, qui comprendrait le centre gauche et le centre droit. Comme si cela ne s’était jamais vu dans notre pays, alors que 50 ans plus tôt, un certain VGE avait déjà profité de cette idée. Alors, l’extrême gauche, avec J.L. Mélenchon, a réussi à fait un holdup de la gauche et ainsi faire croire que l’économie d’un pays dépendait de la volonté de ces dirigeants d’en faire n’importe quoi. Ainsi, les promesses de vie meilleure, normale, pour un lendemain serein, déclenchèrent de très nombreux votes pour cette gauche : là aussi… anosognosie !
Je pourrais vous faire des dizaines de démonstrations, comme une ordonnance d’un médecin traitant, mais ce serait un exercice illégal de la médecine politicienne.
Mais je ne suis qu’un éditorialiste qui vous souhaite sincèrement une bonne année 2025, en espérant que la maladie va enfin s’estomper, au moins légèrement, pour que notre pays retrouve, enfin, un peu d’espérance, un peu de foi en nos responsables politiques et un peu d’amour les uns pour les autres.
Que cette nouvelle année vous apporte, la réflexion nécessaire, notamment si nous voulons retrouver un pays gouvernable.
La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024