La chronique des jours d’après – 20 – Et la religion dans tout ça ?

Depuis la nuit des temps, il y a eu des guerres dans le monde. D’abord entre des tribus, pour des raisons de territoires de chasse ou pour de l’eau, puis bien plus tard, ce furent les premiers affrontements pour des raisons de dieux. Des millions de personnes se sont battues pendant des croisades, pour prendre ou reprendre un lieu sacré et, malheureusement, les trois principales religions monothéismes y sont présentes, au même endroit, et s’y déchirent pour la prépondérance et surtout pour une pertinence de leurs dieux.

Mais la croyance est un processus particulier, mental, pour une personne, et pour elle-même. C’est une adhésion à une thèse ou une hypothèse, qu’elle considère comme une vérité absolue, souvent sans rapport avec des faits, ou même, en l’absence de faits, l’important est de confirmer cette thèse ou cette hypothèse. Ainsi, les croyances sont souvent des certitudes sans preuve, ou avec des écrits relatant des épisodes sans regard avec des réalités. En ce sens, la croyance s’oppose à la notion d’esprit critique. Elle ne trouvera son antithèse que dans les modèles scientifiques qui ne sont que des instruments qui permettent de concevoir commodément les phénomènes, pour les croyants. Mais il y a aussi les sceptiques, qui considèrent la croyance comme un partage de fausses nouvelles, jusqu’à la preuve du contraire qui, bien sûr, ne pourra arriver, car pour voir un dieu, il faut y croire. Maintenant, le concept philosophique de la croyance fait partie de la théorie de la connaissance. Depuis les travaux d’Edgar Morin, entre autres, la théorie de la connaissance est le plus souvent transdisciplinaire, multi-dimensionnelle et multi-factorielle, les croyances, qu’elles soient religieuses, scientifiques, superstitieuses ou autres, sont aussi des objets d’études de l’anthropologie culturelle. Pour Platon, la connaissance est définie comme une croyance vraie et justifiée. Mais aujourd’hui encore, des populations soignent avec des plantes sans même les connaître autrement que par la transmission verbale et les résultats qu’elles donnent ; ce n’est donc rien d’autre que de la croyance, ou de la connaissance par provision.

Pour les croyants des principales religions monothéistes, la connaissance est donc la transcription écrite dans les livres saints que sont la Bible, le Coran ou le Talmud. Ces livres de transmission datent d’une époque où savoir lire et écrire était l’une des plus importantes valeurs de la connaissance. En passant de siècles en siècles et de mains en mains, ils sont devenus des faits réels sans besoin de vérifications, mais aussi sans besoin de justifications ; et là nous pouvons nous poser des questions. Pourquoi les Musulmans et les Hébreux ne mangent-ils pas certains types d’aliments, en commun, bien sûr en dehors de ceux qui ne poussaient pas dans leurs contrées ? Nous pouvons penser que les premiers représentants de ces cultes ont pris en compte le même risque dans les pays où ils vivaient, avec ces produits et notamment le porc. À l’époque de l’interdiction, il s’agissait, probablement, de protéger les populations de maladies, ce qui prouve a contrario que les religions ne sont pas forcément une volonté de contraindre.

Je crois qu’il faut également prendre en compte deux informations importantes : chacune des religions monothéismes a, dans ces textes, des phrases qui rappellent que tuer un humain, c’est tuer l’humanité ou que sauver une vie, c’est sauver l’humanité, ce qui revient à peu près au même. Mais il y a aussi des phrases qui expliquent que vous êtes responsable de deux vies en plus de la vôtre, celles de vos enfants et pour les églises, les mosquées, les temples ou les synagogues. Dans ces deux phrases, vous retrouvez la principale valeur des religions, alors pourquoi tuer au nom d’une religion ? Je crois que c’est la principale question que doivent se poser les croyants et surtout se détacher de tous ceux qui disent le contraire, pour le bienfait de leur religion.

La suite dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 19 – Ça recommence la bêtise humaine.

Nous voilà à nouveau dans le cercle infernal de la bêtise humaine. Nous avions, jusque-là, Éric Zemmour, Dieudonné ou Alain Soral. Toutes ces grandes gueules croyaient que parler fort ou dire n’importe quelle connerie dans la presse ou sur les radios, prouvaient leurs capacités d’homme libre et en partie leurs intelligences, méprisant les autres, arguant de leurs ostracismes pour dénoncer toutes les personnes qui voudraient apporter un peu de valeur à l’être humain et au métissage ; mais jusque-là, nous n’avions pas de femmes allant dans ce sens, sauf peut-être Marine Le Pen. Aujourd’hui est arrivée Alice Coffin et là, nous avons droit au summum de la négation. l’instar des jeunes Turcs de 1915 ou d’un certain Hitler, elle voudrait éliminer les hommes, en partant du principe qu’il s’agit là de la seule façon de terminer la guerre que les hommes mènent contre les femmes depuis toujours. Pour cette élue EELV de Paris (nous voici une fois de plus avec l’état actuel de la mairie qui n’a plus de tête, comme le canard de l’histoire), les hommes ne seraient que des violeurs, des agresseurs, des destructeurs de la gente féminine : comme ça, sans aucune précaution de langage et tous dans le même sac. Mais qui ira en justice contre ses propos ? Il ne s’agit pas de racisme, ou de négationnisme, mais simplement d’ostraciser 50% de la population.

Alors je sais bien que certaines femmes sont dominées, voire dans certains cas frappées, même environ tous les deux jours, une d’entre elle finit à la morgue ; mais cela signifie-t-il que tous les hommes sont des tueurs ? Ne vous faites pas d’idée fausse, je ne trouve aucune circonstance atténuante à ces meurtres, mais, imaginez ces phrases dites par nos trois idiots, nommés plus haut. Nous aurions vu tous les politiques, les journalistes et autres éditorialistes, hurler sur tous les plateaux de télé ou de radio, des juristes nous auraient immédiatement expliqué pourquoi ces propos étaient susceptibles de se retrouver devant les tribunaux. Alors oui, il y a une différence de traitement, mais pour moi, pas dans le bon sens, car oui l’amour est une chose fantastique et oui, il faut être deux, un homme et une femme, deux hommes ou deux femmes, peu importe. Ce qu’il faut simplement regarder, c’est la logique et le sens de la mesure. Je dois avouer que toutes les grandes gueules créent chez moi une forme d’aversion et d’antipathie. Dans les anciennes années, vous savez l’ancien monde, on disait « Faites l’amour, pas la guerre » : je crois que je préférais ça.  

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 18 – L’économie en période de guerre !

Nous sommes en Guerre !

Voilà la phrase qui a été prononcée le 16 mars. C’était peut-être une exagération de langage, mais une fois n’est pas coutume, je suis en partie d’accord avec Monsieur Macron. Il s’agissait au début de la crise, d’une véritable guerre médicale dont nous ne comprendrons l’importance et la réalité que durant le mois d’avril et les plus de mille morts par jour ainsi que les dizaines de milliers de malades. Mais qu’est devenue cette guerre ? Depuis quelques jours, nous avons le droit à des discours de syndicalistes, notamment sur des appels à la grève. Nous sommes dans un marasme invraisemblable, les entreprises se battent pour tenter de survivre, nous avons déjà des centaines de milliers de personnes qui ont déjà perdu leur travail, et nos syndicalistes appellent à la grève !

Alors, bien sûr, il ne doit rien être interdit aux syndicalistes, mais un peu de valeur humaniste et d’approche des difficultés réalistes du pays, dans cette période de Covid-19 ou les complications sont majeures, serait bien, par des personnes qui cherchent à défendre les travailleurs. Et si demain il n’y avait plus d’entreprise ? Alors que, chaque jour, des industries quittent le pays pour se délocaliser dans le nord et l’Est de l’Europe ou dans d’autres pays comme la Turquie ou la Tunisie, alors que d’autres déposent leurs bilans. Bien sûr les grévistes sont principalement des fonctionnaires ou des personnes dont le risque de perdre leur activité est nul, comme à la SNCF ou à la RATP, avec des revendications qui sont à mille lieues des réalités du moment. Ainsi, voici les raisons invoquées par les sept syndicats qui ont appelé à la grève : « La question de l’emploi est centrale : lutte contre la précarité et la pauvreté, hausse des salaires, développement des services publics, abandon définitif de la réforme des retraites ». Où trouve-t-on la bataille contre le Covid-19, contre les délocalisations et les pertes d’emplois en France, pour la recherche et le développement, pour le financement des startups, notamment dans le travail de la séquestration géologique du CO2 aussi appelée stockage ou confinement du dioxyde de carbone ? Non, rien de tout ça et pourtant les processus encore expérimentaux de captage et de stockage du dioxyde de carbone, avec pour but la séquestration du carbone pour limiter la contribution de ce gaz à l’acidification des milieux et aux modifications climatiques, sont une des grandes causes pour l’avenir. Pourquoi perdons-nous du temps sur les recherches sur l’hydrogène ? Cela fait, pour ma part, près de cinq ans que j’ai commencé à dire que cette technique est probablement l’avenir des déplacements. Alors, bien sûr, il faut produire de l’hydrogène de façon écologique, c’est-à-dire sans pétrole, mais ça on sait déjà le faire. Où sont les moyens financiers pour créer ça en France, pourquoi la production et surtout les capacités de destruction des batteries ne sont pas encore lancées ? Les Chinois ne nous ont pas attendus : pour eux, la production est déjà lancée. Pour sauver des emplois condamnés, parce que nous avons laissé rentrer, sans précaution, des produits de pays à bas coût, et qui aujourd’hui ont tué toutes nos productions, nous sommes prêts à mettre des millions d’euros, alors qu’en réalité, nos coûts de production sont trop élevés et seule l’inventivité peut nous donner de l’avance. Pourquoi faudra-t-il quinze ans pour mettre en place un avion à hydrogène, là où les Américains, dès qu’ils auront un président un peu plus responsable, ne mettront que cinq ou sept ans et les Chinois, qui possèdent déjà une partie de nos technologies, probablement encore moins ? Tout simplement parce qu’ils y mettront les moyens financiers que nous ne trouvons pas pour les avoir dilapidés dans des sauvetages inutiles.

Alors oui, nous sommes en guerre, mais peut-être contre nous-mêmes et nos capacités à voir plus loin que le bout de notre nez.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 17 – L’écologie politique, ennemie de la vie ?

Depuis l’élection des maires écologiques dans plusieurs grandes villes de France, nous voyons des décisions qui vont à l’inverse des paroles avant l’élection. Ainsi, les termes faire de la politique autrement et démocratie participative, qui étaient les leitmotivs de leurs campagnes, sont devenus des démocratures où tout est décidé sans aucune discussion. A Tours, la décision d’interdire un pont aux véhicules a été prise du jour au lendemain, sans même prendre le temps d’écouter les commerçants des deux côtés de la Loire. Sans compter qu’il n’y a que trois ponts pour aller d’un côté à l’autre et que les deux restants amènent directement aux grandes surfaces, pénalisant les commerces de proximité du centre-ville. A Paris et Lyon, des avenues ont là aussi été interdites aux voitures, avec comme explication les obligations dues au Covid-19. Mais, en réalité, il s’agit plus d’une volonté d’éliminer les véhicules dans les centres-villes, sans même prendre là aussi le temps de vérifier si cela ne va pas tarir les clients des commerces. À Bordeaux, aujourd’hui, c’est le sapin de Noël qui vient d’être supprimé, parce que le nouveau maire n’aime pas les arbres morts. Demain, nous ne pourrons plus fabriquer des meubles ou des maisons écologiques en bois alors, qu’en plus, ces arbres sont utilisés ensuite. Après les voitures, ce sont les fêtes qui vont être supprimées ? C’est oublier qu’à chaque fois qu’un évènement est supprimé, même si au départ il est remplacé, comme à Bordeaux par des spectacles vivants, demain ils seront eux aussi diminués, ou un choix sera effectué par rapport aux idéaux politiques. Qu’en sera-t-il de la pluralité ? Ne nous trompons pas à chaque fois que l’on oublie nos traditions, nous ouvrons la porte aux obscurantismes, mais aussi aux extrêmes. La France est un pays qui devient très rapidement éruptif, les gilets jaunes devraient nous le rappeler, et la limitation des libertés, ou des coutumes associées aux difficultés de vie, risque fort de nous convier à des lendemains qui déchantent.

Dans certaines villes, ce sont les crèches de Noël qui ont été supprimées, par des décisions de justice, pour respecter la laïcité, même si ensuite le Conseil d’État a décidé de les autoriser à nouveau pour la « dimension pacificatrice de la laïcité » des crèches. Mais dans la réalité, le bénéficiaire de ces décisions, dues à des associations dont la Ligue des Droits de l’Homme, en a été le Front national et, dans une moindre mesure, l’extrême gauche. Avec ces décisions à l’emporte-pièce, les maires écologistes et les partis du même cercle sont en train, en réalité, de se couper l’herbe sous les pieds, car demain le peuple se souviendra toujours de ceux qui lui enlèvent des libertés.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 16 – L’énervement permanent et un début de solution.

Dans notre pays, nous nous posons toujours des questions sur les réactions de nos concitoyens, de certains journalistes sur les chaînes d’info permanentes, ou des autres chaînes d’ailleurs, de ces politiques qui se trompent trop souvent avec des réactions excessives et aucune retenue ou limitation dans les mots, mettant le feu à des têtes toujours prêtent à la bagarre. Mais comment en est-on arrivé là ?

Je l’ai souvent dit, mais il est important de le répéter : la France est le plus beau pays du monde avec des milliers de kilomètres de côte, des plaines, des collines et des paysages idylliques, les plus belles montagnes d’Europe et peut-être aussi du monde, des villes toutes plus différentes et plus belles les unes que les autres. Et enfin, il y a Paris, cette capitale du romantisme mondial, avec ses monuments et ses musées d’exception et d’une beauté artistique remarquable. Alors pourquoi dans un tel pays y a-t-il autant de gens malheureux et tellement énervés ?    

Il y a peut-être plusieurs explications possibles. D’abord, les Français de souche ou d’importation sont tous unis autour d’une volonté de liberté, d’égalité et d’amitié. Ensuite, il y a la bravade, cette envie irrépressible de contester, tout et son contraire. Puis l’inventivité permanente, dans les arts et techniques, des plus petites choses aux plus improbables. Qui se souvient que la Carte Bleue est une invention française, que la machine à calculer a été imaginée par Blaise Pascal ou que l’automobile le fut par Joseph Cugnot. Et que le champagne est le résultat du travail de Monseigneur Dom Pérignon, ce que pratiquement le monde entier sait. Bien moins connue, la conserve est une invention de Nicolas Appert ; je vous le dis, la France a toujours eu cette tradition, qui consiste à créer, à concevoir, à trouver des solutions à l’impossible. Le concours Lépine est à lui seule une preuve de cette capacité. Mais c’est peut-être dans cette attitude permanente de création qu’il faut chercher cette mauvaise humeur et cette difficulté à vivre. La création sort très souvent de multiples échecs, et justement l’échec est très mal compris dans notre pays, alors qu’il est l’essence même de la création. Aujourd’hui, c’est encore plus compliqué par le manque d’argent et de considération. Si un jeune dit « je veux devenir écrivain », on lui explique qu’il doit d’abord apprendre le français, alors qu’imaginer une histoire n’a rien à voir avec l’orthographe. Si un autre veut faire avocat ou médecin, on lui explique que les études sont trop longues et qu’il n’a peut-être pas les capacités, alors qu’on devrait lui dire « fonce tu verras bien ». Rappelez-vous deux citations de W. Clément Stone : « Vise toujours la lune, car même si tu rates, tu pourrais te retrouver parmi les étoiles », ou encore « L’adversité contient toujours le ferment d’une nouvelle chance ». Au lieu d’encourager, nous passons notre temps à dissuader. Il est temps de redonner aux enfants l’envie de faire et à chaque fois qu’un d’eux veut faire, il va falloir comprendre qu’il a besoin de notre soutien, et que c’est uniquement à cette condition que nous pourrons apaiser notre pays.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 15 – Méfiance et lobbying permanent

Lobbying, ce terme remonte au XIX siècle. Dès 1830, l’expression the lobby of the House désignait les couloirs de la Chambre des communes, la salle des pas perdus où les membres de groupes de pression pouvaient venir faire les couloirs, c’est-à-dire discuter avec les membres du Parlement. De même, aux États-Unis, lors de la guerre de Sécession, le général Grant, après l’incendie de la Maison-Blanche, s’était installé dans l’hôtel Willard dont le rez-de-chaussée, the lobby, était envahi par des groupes d’intérêt. Aujourd’hui encore, à la Maison-Blanche, cette salle est accessible à de tels groupes. Historiquement, plusieurs grandes décisions sont le fruit du lobbying. En France, les plus importants groupes de lobby sont, depuis les années 80, les paysans, avec la FNSEA et les écologistes ainsi que des sociétés chargées de l’eau comme Veolia, mais aussi les professionnels du bâtiment ou de l’automobile. Mais il y a ceux qui sont moins visibles, par exemple les partis politiques ou des associations via les élus, très souvent par une forme d’intimidation ou de menaces. La tradition rousseauiste considère les lobbyismes comme étant l’expression d’intérêts purement particuliers et menaçant l’intérêt général, que seul l’État peut arbitrer.

Pour ma part, je me rappelle la discussion avec un commissaire français de la Commission européenne sur le manque de lobbyistes français dans les domaines des finances et de l’assurance, diminuant les capacités de ce commissaire à parler des positions de notre pays, les champions dans ce domaine en Europe étant les Anglo-saxons et les représentants des pays du Nord.

Si j’ai pris le temps de ce préambule, c’est uniquement pour vous expliquer pourquoi il y a des raisons à la méfiance des populations sur les gouvernants un peu partout dans le monde. En France, sur le front agricole ou énergétique, la culture du diktat écologiste confond vitesse et précipitation, à cause des lobbys, dont, d’ailleurs, les écologistes ont voulu nous faire croire qu’ils en étaient victimes. Ils interdisent, ils sanctionnent, ils arrangent, sans réfléchir aux conséquences économiques et sociales à plus ou moins long terme, ni d’ailleurs à prévoir l’après. À ce rythme-là, beaucoup d’entreprises ne pourront, bientôt, plus boucler leurs fins de mois. C’est le cas à Paris et bientôt cela sera le cas dans les autres grandes métropoles, à Tours par exemple, alors qu’il n’y a que 3 ponts pour passer d’une rive à l’autre de la Loire : un, sur décision discrétionnaire du nouveau maire, vient d’être interdit aux véhicules. Résultat de cette décision, beaucoup de commerces des deux côtés du fleuve vont fermer. Mais cela, selon ce nouveau dictateur maire, n’est pas grave, car il n’y croit pas.

Il en va de même avec le problème de la Covid19, cette maladie infectieuse qui rend fous les médecins, les journalistes et commentateurs de tous bords, les politiques, là aussi de tous bords, et ce partout dans le monde ! Alors oui, ce virus est dangereux, mais comment en est-on passé à la dictature des spécialistes médicaux de tous bords, pour qui l’économie n’a aucun intérêt ? Ces médecins hospitaliers qui parlent en permanence, sur toutes les chaînes et bien surtout sur les chaînes d’informations en continu, et qui se contredisent, s’apostrophent voire affirment des vérités en contradiction avec les résultats. Alors qu’il s’agit principalement de scientifiques, nous avons des personnels qui décident de nous faire peur avec des informations incomplètes voire tronquées volontairement. Ainsi, aujourd’hui, ce que nous pouvons voir, c’est une recrudescence de la contagion, d’abord parce que nous testons beaucoup plus : la comparaison avec le mois de mars est une malhonnêteté, nous testons le double en un jour que nous testions en une semaine au mois de mars. Encore une malhonnêteté des médecins, faire des comparaisons sur des choses que nous ne pouvons vérifier est intellectuellement inacceptable.  Ensuite, contrairement au début de l’épidémie, ce seraient principalement des jeunes de 25 à 35 ans qui sont touchés et le fait de rester chez eux suffirait à bloquer le mécanisme infectieux. Il s’agit là aussi d’une forme de lobbying par une profession médicale qui s’est trop longtemps sentie déclassée par un état qui pensait qu’il s’agissait uniquement de coûts et non d’intérêt et d’investissement. 

Voilà donc ce que nous pouvons tirer comme conclusion, le lobbyisme est une menace, mais il est indispensable pour permettre de comprendre et connaître les métiers et les techniques pour des élus ne pouvant pas tout connaître, sauf quand il prend la main sur l’intelligence.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 13 – L’économie de récession

Les chiffres de l’économie commencent à tomber pour le deuxième trimestre 2020. En France, le PIB recule de 13%, en Allemagne de 10%, mais c’est en Angleterre que la chute est la plus importante avec 20%. En Italie, c’est plus de 12%, en Espagne plus de 18% et au Portugal de 14%. Sur la zone euro, c’est de 12,1%. En regardant ces chiffres, nous constatons que le confinement a été une catastrophe. Néanmoins, il n’y avait pas d’autre solution pour éviter des milliers de morts et surtout la congestion des hôpitaux.

Il faut cependant regarder un peu plus en détail les chiffres. Par exemple, en France, la consommation depuis juin a repris un peu de couleur, même si cela est très inégal, selon les régions. La production industrielle est repartie également avec une hausse de 14%, mais les soldes n’ont pas permis de rattraper le retard de chiffre d’affaires. A Paris, c’est même une forme de catastrophe. En effet, si pour les grandes chaînes de magasins, cela ne sera qu’un épisode, il en résultera des fermetures pour les magasins les moins rentables, et pour les commerces indépendants, la perte de chiffre pendant les soldes, près de 50%, risque d’être fatale. Déjà les problèmes de circulation, les fermetures de rues aux voitures et les places de parking extérieur supprimées avaient mis en délicatesse ces commerces. Cette pandémie risque fort de leur valoir une funeste fin de vie. Ce qui semble pourtant ne pas avoir fait réfléchir l’hôtel de ville : une ville est une forme de communauté vivante, elle a besoin de toutes les forces vives, mais de plus en plus de rues se retrouvent avec des rideaux baissés, les finances de la ville vont un jour ou l’autre s’en ressentir. Tenir ouvert un commerce est souvent plus simple que de le rouvrir une fois fermé. Cette règle ne semble pas être connue et pourtant, dans les petites villes de province qui, aujourd’hui, pleurent leurs commerces fermés, la leçon n’a toujours pas été comprise. Des parcmètres et des interdictions ont fini par faire disparaître ces entreprises, pour le plus grand plaisir des centres commerciaux, à l’extérieur des cités. Et je ne parle pas la guerre entre commerces et centres commerciaux, mais bien de l’incompréhension des édiles sur la fragilité des centres-villes, et du prix d’un retour à meilleure fortune. Alors, pour Paris, les montants pour rectifier les erreurs de la municipalité seront disproportionnés. Il y a aussi d’autres secteurs où des incohérences sont commises ; par exemple, l’aviation intérieure, en décidant d’interdire les vols intérieurs quand une alternative ferroviaire de moins de 2h30 est possible. Le gouvernement cédant au lobby écologique, cela aura pour résultat des milliers d’emplois supprimés et bien plus grave, la suppression des possibilités de délocalisation, la suppression des activités d’Air France dans les départements et surtout dans les prochaines années, contrairement à ce qui est assuré aujourd’hui, l’arrivée de nouvelles compagnies low-cost, moins-disant en matière de respect des salariés et des lieux, avec des contrats d’autres pays, enlevant des possibilités de réactions à nos concitoyens.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 14 – Le mensonge du chômage selon l’INSEE

Les chiffres du chômage de l’INSEE viennent de tomber et, une fois de plus, ils sont dans l’absurdité totale avec comme toujours des excuses irréelles. Selon cet organisme, il y aurait eu 0,7% de chômeurs en moins au deuxième trimestre 2020, et pour comptabiliser ce chiffre, le sondage a été effectué en ne prenant pas en compte un certain nombre de personnes qui, du fait du confinement, ne pouvaient pas rechercher du travail. Un chômeur qui est obligé de rester chez lui pour cause de pandémie ne serait donc plus chômeur…

Pour vous rappeler ou vous informer, l’INSEE donne des chiffres ! Pour être un peu plus précis, l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques est chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles en France, de la comptabilité nationale annuelle et trimestrielle, de l’évaluation de la démographie nationale, mais également des taux de chômage, mais aussi des taux d’emploi ou de pauvreté. L’INSEE a, dans son cahier des charges, la production et la publication de nombreux indices, dont la qualité est très généralement reconnue, même si, depuis quelque temps, beaucoup de ces indices sont remis en cause. Parmi ces indices, celui des prix à la consommation constitue la mesure officielle de l’inflation. D’autres indices sont des références obligatoires pour la conclusion ou la révision de certains contrats, comme, par exemple, l’indice de référence des loyers ou l’indice des loyers commerciaux. Voilà, il s’agit donc d’une institution dont la teneur en matières grises est particulièrement importante, alors comment comprendre que depuis plus de vingt ans, nous assistons à une mascarade en matière de chômage ? Comment, depuis tout ce temps, l’INSEE annonce environ un million de chômeurs de moins que la réalité ? La principale excuse est le BIT, le Bureau International du Travail, qui est une division de l’ONU. Il indique comment prendre en compte un chômeur : il s’agit d’une personne de 15 ans ou plus, n’ayant pas eu d’activité rémunérée lors d’une semaine de référence, disponible pour occuper un emploi dans les 15 jours et qui a recherché activement un emploi dans le mois précédent. Et, pour suivre le taux de chômage, il est mis en place un sondage sur 120 000 personnes, tous les trimestres. Eh oui, je parle bien d’un sondage et non de la comptabilisation réelle des chômeurs, et c’est là que le système de l’INSEE débloque, même si, depuis quarante ans, cela arrange nos gouvernements successifs. Le sondage est donc effectué sur 0,03% des chômeurs en classe A de Pôle Emploi, qui compte la réalité des chômeurs puisqu’ils les indemnisent. Comment prendre au sérieux les données qui sortent de l’INSEE, et pourquoi la presse ne fait pas ce travail minimum de comparaison entre la réalité des données de Pôle Emploi et de l’INSEE, faisant penser que les annonces de l’INSEE donnent de l’espoir ?

Le plus grave est que, de ce fait, c’est tout le travail de l’INSEE qui est remis en cause, petit à petit. Qui aujourd’hui croit aux chiffres de l’inflation ? Faites donc un simple sondage dans les rues.

Il est temps que nos gouvernants arrêtent de tripatouiller les chiffres pour un intérêt immédiat. Rappelez-vous ce président qui, chaque année, prévoyait le retournement de la courbe du chômage : c’est arrivé après son départ, malgré les tripatouillages pendant quatre ans, et le pire, c’est qu’il n’en a probablement aucune responsabilité.

Aujourd’hui, le chômage serait à environ 11% de la population active, alors repartez enfin de ces vrais chiffres et regardez l’évolution réelle des inscrits chez Pôle Emploi.

La suite dans les prochains jours.

© Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 12 – Le temps de la Terreur est de retour, suite ?

Depuis trop longtemps, les tribunaux mais aussi les politiques, notamment de gauche mais pas que, trouvent en permanence des excuses à des agressions de policiers, de pompiers, de chauffeurs de bus mais aussi de particuliers, sans que des réactions soient à la hauteur de ces offensives de pseudo-sauvages, pauvres, mal instruits, qui du fait de cette pauvreté trouvent normal, dans une société administrée et démocratique, de détruire, d’agresser ou de s’attaquer aux représentants de l’État. Trop longtemps, il n’y a eu que des excuses, des condamnations de principe qui, en plus, arrivent trop longtemps après les évènements, avec le regard de nantis, qui croient que la bienveillance est la seule façon de prendre en charge ces individus, à qui personne n’a appris la morale ou encore simplement à ne pas faire aux autres ce qu’ils n’accepteraient jamais pour eux-mêmes. Demain, si des pompiers ne peuvent agir pour éteindre un incendie et que leurs familles décèdent, alors, une fois de plus, cela sera la faute des institutions, alors que la réalité et la responsabilité leur incombera en totalité. Ils ne veulent plus des institutions de la République, bien sûr, pas tous, voire même peu d’entre eux, mais personne ne dit rien, par peur. Mais, là aussi, c’est eux-mêmes qu’ils punissent à long terme, car si rien n’est fait pour sortir les instigateurs de ces quartiers, alors demain il n’y aura plus de bus, il n’y aura plus d’entreprises, il n’y aura plus d’organisation démocratique.

D’abord, il y a eu des voitures brûlées, particulièrement dans les quartiers dits difficiles de Strasbourg, puis, en résonance, mais aussi en bataille d’égo, ce furent les autres villes de banlieue, des grandes métropoles, qui en ont été les victimes : eh bien là aussi, ce fut eux-mêmes, leurs familles, leurs voisins aussi pauvres voire plus que ces crâneurs crâmeurs. Ensuite, ce fut le tour des transports en commun, avec les agressions de chauffeurs, les incendies de bus : quels ont été les résultats aux problèmes, des habitants, avec la suppression ou les détours pour des dizaines de lignes ? Qui en ont été encore privés ? Ce sont toujours les habitants. Et pendant ce temps, que font la police et la justice ? Rien ou pas grand-chose. Comme les sanctions étaient très éloignées des faits, l’impression de cette jeunesse, c’est pas de risques. Alors, ils peuvent aller plus loin, car c’est bien connu des parents, un adolescent qui fait un écart et qui n’est pas puni cherchera alors un autre écart, jusqu’à ce qu’il soit arrêté en ayant atteint la limite. Mais les politiques n’ont jamais compris qu’il faut toujours arrêter un délinquant, même s’il est jeune, voire d’ailleurs encore plus s’il est jeune. Maintenant, c’est au tour de simples consommateurs qui, au détour d’une petite phrase, déclenchent la mort ou un contrôle routier qui tue pour un risque finalement limité.

Le vrai problème qui se pose maintenant, c’est comment réussir à revenir en arrière ou plutôt comment trouver la solution pour calmer ces quartiers ou ces gens, des incivilités permanentes gâchant les vies des habitants ? Et la solution est finalement relativement simple : revenir à la discussion, qui, même si elle était houleuse, restait au niveau des échanges de paroles, parce que la vie avait de la valeur.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 11 – Le temps de la Terreur est de retour ?

Depuis longtemps, la gauche de gouvernement en France dénonçait la collusion entre la droite et de l’extrême droite comme pour matérialiser l’horreur absolue et le risque de terreur de l’extrême droite qui prendrait finalement le pouvoir. C’était sans compter et surtout sans regarder sa propre réalité qu’était l’association pour les socialistes, avec les communistes, le marxiste, ou les écologistes. Ces derniers paraissaient de gentils idiots, non révolutionnaires et qui mangeaient des graines dans des étables. Mais aujourd’hui, les gentils montrent leurs réalités : non seulement ils sont intolérants, insultant en permanence tous ceux qui ne pensent pas comme eux, en plus, ils sont en train de détruire la civilisation dans laquelle nous vivons depuis la fin des années 1795.

La Terreur est le terme communément employé pour désigner une période de la Révolution française entre 1793 et 1794. Elle est caractérisée par la mise en place d’un gouvernement révolutionnaire, centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale. Au cours de cette période, de nombreuses arrestations ou exécutions sommaires, des procès expéditifs et des massacres ont eu lieu sous des prétextes de liaison avec des ennemis, sous des autorités diverses et pour des motifs variés. On estime qu’environ 500 000 personnes furent emprisonnées et plusieurs milliers furent guillotinées, fusillées ou noyées.

Eh bien voilà où nous conduisent les extrémistes qui viennent de prendre en partie le pouvoir, grâce à des élections pratiquées pendant une période de peur générale. Pour vous prouver que nous arrivons dans une période proche de celle de la Terreur, il suffit de lire les dernières interviews des écologistes, notamment dans les grands centres urbains où ils ont raflé une vingtaine de municipalités, entre décisions d’interdiction immédiate de rues aux voitures, de limitation de circulation dans d’autres lieux, interdisant à toute une série de population de bouger selon leur volontés et selon le droit de tout un chacun d’être libre dans une démocratie adulte où l’on explique, sans vouloir obliger ou commander, ou des handicapés ne sont pas exclus d’un test de mise en place d’une inscription de son véhicule pour cause de montant d’imposition trop élevé, comme si gagner un peu correctement sa vie était un crime et vous excluait de votre handicap. Mais le plus grave sont les phrases prononcées par les Verts parisiens, à l’image d’Alice Coffin : « Ne pas avoir de mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, à ne pas être tuée, à ne pas être tabassée » ! ou alors Patrick Chaimovitch, nouvel édile EELV de Colombes, ville des Hauts-de-Seine, qui a comparé les forces de l’ordre qui traquent les migrants, aux gendarmes impliqués dans la rafle du Vel d’Hiv. Je n’invente rien : aujourd’hui comme en 1793, on fait passer des témoins ou de simples employés pour des accusés, voire même des innocents pour des coupables. Tous les hommes sont des violeurs en puissance et, par principe, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec les écologistes sont de futurs morts en puissance, car demain ils seront condamnés sur l’autel du salut public.

Maintenant, nous pouvons regarder plus proche de nous, aux États-Unis dans les années 1950, avec le maccarthysme. C’est une période de l’histoire américaine, connue également sous le nom de « Peur rouge » et qualifiée fréquemment de « chasse aux sorcières ». Le maccarthysme trouve ses origines dans le fort sentiment anticommuniste qui s’était développé aux États-Unis dans le contexte de la guerre froide. Ce sont alors des millions d’Américains qui se sont retrouvés dans les griffes de cette commission de monsieur le sénateur Joseph McCarthy, des personnalités des médias, du cinéma, du monde politique et de l’armée furent accusées d’être des espions à la solde des Soviétiques. Les homosexuels furent aussi des victimes du maccarthysme.

C’est uniquement par le travail de journalistes, notamment de CBS, que tout cela va être arrêté.

Comme actuellement en France, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec l’action de certains jusqu’au-boutistes écologistes sont immédiatement qualifiés d’hérétiques ou voulant la destruction de la planète, ou encore d’être contre l’action d’une majorité certaine, même si cela est faux.

Je crains que demain nous nous retrouvions dans des bagarres de rues entre ces nouveaux dirigeants et les citoyens lambda qui restent français et révolutionnaires.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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