La chronique des jours d’après – 10 – Nos éditorialistes Français sont-ils stupides ?

Depuis longtemps, je savais qu’il fallait protéger les journalistes et autres éditorialistes, surtout contre eux-mêmes d’ailleurs, interdire qu’ils soient encartés dans un parti politique ou auprès d’une société, qu’elle soit secrète ou non, pour de simples raisons d’honnêteté ou de liberté. Mais là, ce matin sur LCI, nous avons eu droit à des dessins d’éditorialistes plus stupides les uns que les autres. Ainsi, monsieur Jean-Michel Apathie nous apprend, pour faire une comparaison absurde avec les pays du nord de l’Europe, qu’ils ont des responsables politiques réélus trois voire quatre fois, alors que nous n’avons pas eu, nous, en contrepartie en France, de responsables politiques réélus depuis 1978. Alors monsieur Jean-Michel Apathie a du dormir entre 1981 et 2007 ! De plus, cet éditorialiste préfère peut-être la Russie ou la Chine, voire la Corée du Nord, pour vouloir que la France soit gouvernée par des présidents réélus pendant des décennies. Pourquoi montrer, par l’absurde, des réalités, pour parler d’un sommet aussi important que celui en cours en Europe, surtout pour la continuité de cette œuvre extraordinaire qu’est la construction de l’Union européenne ? De plus, comme toujours, ce monsieur met en exergue des pays dont la taille ou les obligations et les charges, au niveau de la communauté, sont nettement moins élevées que la nôtre. Par exemple, nous pourrions parler de la défense européenne, notamment de la protection atomique.

Ce matin, nous avons eu droit à une autre bêtise, cette fois-ci d’une journaliste/éditorialiste du Point, Sophie Coignard, sur LCI, qui venait d’apprendre que Carlos Ghosn avait perdu son emploi il y a qu’un an, et que les ventes de Zoé ont augmenté de 30%, que cela est finalement la preuve de la relance de Renault. Et là, je dois vous avouer que je me suis demandé si je ne rêvais pas ou si je n’étais pas bien réveillé, car non monsieur Ghosn n’a pas quitté la tête de Renault il y a un an, son arrestation a eu lieu en novembre 2018, et non la Zoé ne pourra pas sauver Renault avec 30% d’augmentation. Pour simplement rappeler quelques chiffres, à cette ancienne ESSEC, les voitures électriques représentent en 2019 1,93% des ventes, toutes marques confondues, alors même avec 30% de plus, cela ne permettra pas de dépasser 2, voire 2,5% des ventes. Enfin, je rappelle également que Renault, qui est une belle société française, n’est toutefois pas Tesla dans la voiture électrique, qui au passage, ne fait pas encore de bénéfice, après dix ans d’existence. Peut- être cette année ?

Je sais que pour une personne extérieure, tranquillement installée dans son canapé, il est facile de critiquer. Mais comme à chaque fois, ces éditorialistes font des affirmations péremptoires, en affirmant toutes les bêtises possibles, sans personne pour corriger et cela m’agace beaucoup. Surtout qu’ensuite nous retrouvons ces informations, fausses ou mensongères, sur internet avec des messages du type vu sur LCI/TF1 pour prouver que, quelquefois, les grands médias donnent des informations vraies et cachées de tous. Dans la réalité, c’est la volonté de trouver ce que nous appelons avec une forme de bienveillance des grandes gueules, ces journalistes dans lesquels nous retrouvons en majeure partie, ceux des télés d’information continue, pour qui l’urgence prime sur la réalité de l’information ; et c’est justement ce qui est grave, car cela tue la réflexion. Je vous propose donc de toujours prendre le temps d’écouter et de rechercher la réalité de l’information. Par exemple, si la journaliste de ce matin avait simplement repris des informations dans la presse nationale, comme Le Monde, Le Figaro ou encore Aujourd’hui en France/ Le Parisien, alors elle aurait trouvé la date exacte de l’arrestation de Carlos, elle aurait également trouvé les résultats de Renault en 2016, 2017, et aurait ainsi pu faire des comparaisons. Aujourd’hui, je voudrais proposer aux grandes chaînes de télévision de créer un poste de journaliste spécialisé dans la rectification des âneries des éditorialistes des chaînes d’information continue.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 9 – La violence permanente

Depuis maintenant plusieurs années, je dirais même depuis environ la deuxième partie des années 80, nous vivons petit à petit dans un pays où la violence a pris le pas sur le débat ; et c’est particulièrement vrai dans la population et dans la politique. Pour beaucoup de monde, l’attitude de monsieur Mélenchon et de plusieurs personnes chez la France Insoumise, est une forme de guignolerie. Mais en vérité, c’est une technique de déstabilisation, ou chez les écologistes par les discours de dénonciation permanente et la volonté de limiter les capacités de déplacement des Français, sans jamais, bien sûr, annoncer les vérités sur le fait que la France est l’un des pays qui est le moins pollueur dans le monde et plus particulièrement dans les pays de l’OCDE.

Des personnes pensent qu’insulter la police aujourd’hui, les filmer ou ne pas accepter un contrôle routier, cela devient une normalité voire une forme de résistance ; créer des impossibilités de passage ou de sauvetages des populations par les pompiers, devient une forme d’intelligence, ainsi que manifester contre la police, sans jamais s’occuper des victimes de ces personnes interpellées. Pourtant, dans certains cas, il s’agit de petits caïds de banlieue avec un nombre de victimes important. Quelque soient les raisons, trop de gens oublient la réalité de ces incivilités qui nous pourrissent la vie et surtout qui pourrissent la vie des banlieues parisiennes et ailleurs en France. Comment accepter qu’une personne arrêtée pour avoir, en partie, caché sa plaque minéralogique, harangue les policiers jusqu’à les provoquer ? C’est ce même personnage qui emboutira votre voiture, mais qui ne sera pas retrouvable, car sa plaque sera invisible, et qui vous coûtera, à vous, innocent, des frais indus, vous qui êtes dans la légalité. Ces personnes ne respectent pas le code de la route, qui pourtant n’est fait que pour régir la capacité à rouler sur les mêmes chaussées et surtout ensemble.

Aujourd’hui, c’est la dénonciation de la 5G, qui arrive, avec les maires écologistes de Bordeaux et de Grenoble qui décident de ne pas autoriser l’installation dans leurs villes de cette nouvelle technologie. Ce qui va retarder l’avancée des entreprises par rapport aux autres pays, et comme toujours, sous le prétexte de ne pas détruire l’écologie des villes, alors que la réalité et leur unique volonté, est de prouver qu’ils ont raison. Bien sûr, à court terme, car si demain les entreprises décident de s’installer ailleurs et que l’emploi est, une fois de plus, chez nos voisins européens, ce seront les Français, bordelais ou grenoblois, qui seront les premières victimes de cette décision. Déjà, l’interdiction progressive de l’automobile dans les villes, va détruire des milliers d’emplois. Déjà, les commerces des grandes villes commencent à disparaître, après ceux des petites villes, pour avoir oublié que si vous empêchez les habitants de pouvoir vivre simplement, alors ils iront dans les endroits où il est possible de se garer sans coût ajouté, sans risque d’amendes. Mais nos élus sont trop souvent à côté des réalités de la vie des concitoyens, bien trop éloignés des difficultés d’existence des familles.

Alors oui, il faut faire attention à la nature, mais si vous souhaitez arriver à vos fins, il est indispensable de se mettre à la place des possibilités d’adhésion des gens, il est obligatoire de comprendre comment les aider et non comment les contraindre. Il est temps de supprimer des niveaux de responsabilités politiques qui se sont multipliés et qui les rendent invisibles pour la population, pour commencer à diminuer la charge sur la fabrication de valeurs dans notre pays. Il faut recommencer à faire en sorte que, dans les banlieues, l’espoir et la responsabilité des familles soient à nouveau la réalité. Il ne s’agit pas de virer des familles, mais de faire respecter notre nation.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 8 – Et maintenant !

Les jours, les mois, les années passent et pourtant rien ne change dans la politique française, malgré la promesse du nouveau monde. Même si, pour ma part, le nouveau monde, c’est toujours la coloration d’un arc-en-ciel sur l’ancien monde. Le nouvel exemple de cet ancien monde qui revient à grand pas, ce n’est pas la nomination d’un haut-commissaire aux Plans. Il y a longtemps que je dénonce l’abandon de ce poste, même si pour moi, cela doit être au minimum un secrétariat d’état pour qu’il soit associé aux décisions du gouvernement, et non être comme un astre vivant seul dans l’immensité de l’univers de l’état français. Pourtant, c’est ce que demande monsieur Bayrou, cet homme à multiples vestes, variables et réversibles, qui s’associe à chaque groupe ou personne, seulement s’il peut lui servir et qui, malgré les affaires, revient en permanence pour tenter de forcer son destin qu’il a toujours cru important.

Pourtant, le poste de ministre ou de secrétaire d’État du Développement économique et du Plan, qu’il soit rattaché au ministère de l’Économie ou au Premier ministre, est un poste qui a donné à la France de grandes réussites, et surtout une vision à long terme, chose qui manque cruellement à nos femmes et hommes politiques actuellement, qui ne vivent que rarement au-delà de la prochaine élection. Alors oui, il faudrait recréer un ministère du Plan, mais il faut y mettre un véritable professionnel et non un politique, quelqu’un qui a une vision de l’avenir et surtout, il faut lui donner les moyens de traduire en réalité et en possibilité ses actions et ses préconisations. Lancer de grands projets, c’est avoir la qualité de faire des choses dont vous ne verrez peut-être pas la réalisation : il faut donc une grande capacité et surtout de l’humilité, le contraire de monsieur Bayrou.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après 7.

Paris, Hidalgo et l’attitude du fait accompli.

Les élections sont maintenant derrière nous, mais nous avons les nouveaux édiles qui s’installent, et là c’est le travail politique qui commence. Pour Paris, c’est aussi le temps du fait accompli, et nous voyons chaque nuit de nouvelles installations de pistes cyclables de droits spécifiques, pour des associations proches de la gauche et du parti socialiste, sans, bien entendu, demander aux habitants qui vont supporter les problèmes, leurs avis. Enfin, pourquoi demander l’avis de gens qui vous ont élu et à qui vous n’aviez surtout pas annoncé votre volonté de tuer le commerce et chasser les entreprises de Paris ?

Ce qui est le plus grave, c’est que j’ai vu, il y a deux jours, les pompiers qui sont basés sur le canal Saint-Martin, canal qui a vu sa circulation totalement chamboulée sur la partie extérieure du canal, être pris dans un embouteillage. Car bloquer en partie les rues à cause du changement de possibilité de passer par-dessus le canal en voiture, et donc ne pas pouvoir se dégager, va mettre en risque les habitants de cette partie de la capitale. Demain, les pompiers ne pourront arriver à temps et cela fera des morts.

Mais nous pourrions regarder sur plusieurs arrondissements, par exemple du côté de la porte d’Orléans, qui est l’une des artères permettant de rentrer sur Paris, ou de la rue d’Amsterdam, qui accueillait deux voies de circulation dans un même sens, et qui a changé en une nuit. La situation est critique : dans ce quartier, la rue accueille un centre médical, avec 3000 patients qui ne peuvent plus traverser la rue, et en plus, les reports de circulation se font devant les écoles du quartier. Sans compter les accidents entre les vélos et les piétons, qui ne peuvent plus passer sans se faire agresser par des cyclistes qui pensent que la chaussée leur appartient, que les services de secours ne peuvent, que très difficilement, se rendre rapidement dans les zones où ils ont été appelés, pour cause de difficultés de circulation, etc…

Madame Hidalgo va devoir très vite se rappeler que le commencement des gilets jaunes s’est fait avec les problèmes de déplacement automobile. Alors, aujourd’hui, ma plus grande crainte est le démarrage de manifestations à Paris, pour cause de ras-le-bol.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après 6.

La démocratie française a perdu…

Hier la journée électorale est passée, mais contre toute attente, la France n’a pas voté, avec 60% ou plus d’abstentions, notamment sur les grandes villes : il y a de quoi se poser des questions. Jamais le pays n’avait subi un tel revers contre sa propre démocratie, les anti de tous bords ont gagné, car oui il s’agit bien de la réussite de ces gilets jaunes, de ces anti-taxes, des anti-riches, des anti- pouvoir ou encore des anti-voitures, etc. Mais ensuite, que va-t-il rester de cette élection ?

La première question qui est à prendre en compte, c’est la peur, la peur du Covid19, ce virus invisible pour l’œil, mais présent en permanence dans les esprits, notamment pour les électeurs les plus âgés, ceux à qui les gouvernements européens, ou les publicités gouvernementales, ont dit de rester chez eux pour ne pas prendre de risque. Pour la majorité d’entre eux, ils n’ont connu aucune guerre, car même avec 80 ans, ils ont été en grande partie épargnés, n’ayant connu de difficultés qu’après les années 1980/1990 et le début du chômage de masse. Mais surtout, ils ont en tête la promesse de devenir centenaires. Là aussi, pour quoi faire ? Rester dans une maison de retraite avec ses économies, qui vont d’ailleurs fondre au profit de nouveaux industriels de la vie en commun dans de nouveaux mouroirs qui, soit, ne sentent plus l’urine, mais qui ne donnent aucune possibilité d’avenir ?Ces vieux à qui on a expliqué qu’il ne fallait pas prendre de risque pour continuer à mourir tranquillement et qui ont perdu la volonté de se battre.

La deuxième question est plutôt compliquée, car, comment penser que les écologistes aient pu gagner autant de grandes villes après les manifestations contre les taxes écologistes ? ou le combat contre les 80 km/h ? Je crois, surtout qu’il s’agit d’un vote des urbains, gentils écolos de centre-ville, qui n’ont surtout aucun besoin de bouger beaucoup hors des murs de la ville. Qui ne connaissent de la campagne que les images d’Épinal et qui ont trop souvent porté plainte pour des bruits de coq ou des odeurs d’animaux. Nous avons aujourd’hui de grandes villes écologistes qui vont devoir réaliser ce qu’est la réalité des changements de la volonté des citoyens.

Je crois maintenant qu’il faudra regarder les réactions dans les prochains mois, en espérant que nous n’allons pas vivre des réactions épidermiques des populations, car les coups de colère sont très mauvais conseillers et trop souvent emmènent des destructions de notre société. Les gilets jaunes en sont la preuve par excellence, à cause de manifestations, d’au maximum 350.000 personnes. C’est la totalité de notre société qui a perdu du temps et de l’espoir, augmentant encore le pessimisme des Français. Notre pays, qui fait partie des plus beaux pays de notre planète, où la protection des populations est, et de loin, la plus protectrice, n’a plus confiance en l’avenir. Et le pire, c’est qu’aujourd’hui, cette population donne une forme de blanc sein à une forme d’extrémistes pour qui la décroissance devra être la réalité. Ce qui va à l’encontre des gilets jaunes qui voulaient plus de moyens et de perspectives d’avenir.

Voilà, il ne restera plus qu’à regarder ce que notre avenir va nous réserver, notamment dans les grandes villes où le risque de destruction de l’économie est la principale inquiétude.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après 5

Convention climat ou le retour vers la l’irréalisme.

Et voilà comment une idée qui pouvait être prise comme pouvant apporter une discussion entre l’État et les citoyens a été dévoyée. Il y a neuf mois, était mise en place une convention pour le climat, bien sûr en France et uniquement pour les Français. Juste une remarque au passage : la France 6 puissances mondiales ne produit que moins de 1% des émissions de gaz à effet de serre. Cette convention est composée d’un comité de gouvernance, et là commence la supercherie, car dans ce comité ne sont présents que des personnes donc le CV prouve l’appartenance aux milieux écologistes. Nous y trouvons 2 co-présidents, le Directeur général de la Fondation Terra Nova Thierry Pech, et la Présidente et directrice exécutive de la Fondation européenne pour le climat, Laurence Tubiana. J’y vois là une volonté marquée de donner la parole uniquement à un mouvement de notre échiquier politique, car s’il y avait eu une volonté réelle de mettre différents points sur les possibilités offertes à notre pays d’avancer dans la valorisation et la défense du climat, alors, dans la gouvernance, nous aurions dû retrouver un économiste, un créateur de start-up, etc… Mais c’est plutôt le contraire, car il faut aller encore un peu plus loin dans l’ensemble des spécialistes qui doivent apporter de la réflexion à nos 150 Français « tirés au sort ». Pêle-mêle, il y a Jean Jouzel, climatologue bien connu pour son catastrophisme notamment pendant de création du GIEC institution fonder au sein de l’ONU et qui a surtout fait de la politique plutôt que de la science, Anne-Marie Ducroux Présidente de la section de l’environnement du CESE, Michel Colombier, co-fondateur, et directeur scientifique de l’Institut du développement durable et des relations internationales, encore un écologiste, ou encore Catherine Tissot-Colle Vice-Présidente de la section de l’environnement du CESE. Ce sont ces personnes qui ont expliqué comment penser aux 150 membres tirés au sort. Alors, qu’est-ce nous pouvons penser de cette convention ? Dans un premier temps, je ne veux pas croire qu’il y ait eu volonté de tricher, encore que nous soyons habitués à ce type d’attitude de la part de nos gouvernants. Mais alors, c’est quoi la façon de penser si nous ne mettons à la gouvernance, mais aussi au poste de spécialistes, que des personnalités qui ont le même ressentiment et vont toujours dans la même direction ? Comment croire que les discussions ont pu être réalisées avec de véritables échanges ? Enfin, si j’en crois les affirmations de Laurence Tubiana hier à la radio, ces 150 personnes auraient acquis en 9 week-ends d’éclaircissements, une connaissance également voire supérieure aux spécialistes, qui eux auraient eu 8 à 10 ans d’études ; là vraiment je pense que madame Tubiana se fout un peu de nous…

Cette convention a accouché de ce qu’il fallait en attendre, des propositions allant de la réduction du temps de travail de pratiquement 20%, mais payé de façon identique soit comme si vous travailliez 100% du temps. Cela aurait pour action immédiate de renchérir le coût du travail en France, qui a déjà un gros problème avec ça, et qui a vu ses travailleurs perdre de façon importante des capacités de consommer. Mais il est vrai que tous ces chancres de l’écologie prônent la décroissance si l’on prend pour exemple la quasi-suppression des vols intérieurs, en passant par la destruction du parc automobile actuel dans une petite dizaine d’années. Bien sûr, on ajoute une nouvelle taxe sur les dividendes, comme ça les sièges des entreprises françaises iront dans d’autres pays : malin pour les autres. Sans oublier un nouveau type de crime, « l’écocide ».

Voyez-vous, il n’y avait pas besoin de demander à 150 Français de se réunir pendant 9 week-ends pour sortir autant d’inepties. Il suffisait de demander à monsieur Jean Jouzel ou à un de ces codétenteurs du savoir absolu de nous donner ses préconisations, nous aurions permis à 150 personnes de passer les week-ends chez eux et nous aurions économisé des milliers d’euros. Enfin, je voudrais savoir pourquoi aucune discussion n’a eu lieu sur les systèmes de piège du CO2, sur les possibles avancés de la science dans les domaines du climat et des recherches sur les gaz qui remplaceraient ceux qui sont les plus polluants et dont nous n’entendons pas vraiment parler et surtout sur les possibilités de subvention à la recherche dans ces types de domaines. Quand notre pays comprendra qu’il vaut mieux créer des entreprises et les aider dans la création de valeur scientifique plutôt que de chercher, en permanence, comment taxer les personnes et les biens.

Monsieur le Président, vous qui avez encore un peu la jeunesse pour vous, il est temps de vous attaquer aux vieilles lunes pour trouver le chemin du futur, qui ne pourra être autre que formé d’intelligences. 

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après 3. Le deuxième coup de gueule du jour.

Ce coup de gueule du jour est contre tous les gens dits de gauche de tout poil qui pensent qu’il faut encore mettre plus d’impôt.

Nous entendons depuis maintenant plusieurs semaines les demandes émanant de politiques et d’artistes, tous engagés à gauche ou à l’extrême gauche, sur la nécessité d’augmenter ou de créer de nouveaux impôts, ou d’en remettre d’anciens contre les plus riches, en oubliant en permanence la réalité de notre pays. La France est déjà le pays qui prélève le plus d’impôts directs ou indirects du monde. Les prélèvements ont atteint plus de 56% des richesses produites en totalité. Si cela avait un véritable impact sur l’emploi ou sur la création de richesses, nous devrions être le pays le plus compétitif de la planète ; malheureusement, ça n’est pas le cas et tant s’en faut. Nous avons l’un des taux de chômage parmi les plus élevés des pays de l’OCDE, la désindustrialisation la plus importante et des entreprises qui sont parmi les plus frileuses dans l’embauche : alors, que penser des dernières demandes de toutes ces personnalités ? Commençons par la remise en place l’ISF, abandonné par la plupart des grands pays. Il ne rapportait que cinq milliards d’euros. Pour un simple rappel, le budget de la France est de trois cent cinquante milliards, mais en un peu plus de vingt ans, elle a fait fuir la plupart des grandes fortunes de notre pays qui ont préféré partir dans les pays voisins, et quelquefois en traversant simplement une rue (Tiens, ça me rappelle quelque chose…). La nouveauté du jour, ou plus exactement une nouvelle idée de création de taxe, est proposée par l’acteur Vincent Lindon, avec le  nom très instructif de Jean Valjean, soutenue par les communistes ou les insoumis, comme Sébastien Jumel ou François Ruffin, qui devrait rapporter, si nous prenons leurs calculs au sérieux, quelque trente-cinq milliards d’euros, et qui, bien entendu, sortira des poches des plus riches. Mais qui, en rentrant dans celles de l’Etat, ne reverra certainement pas la production car, en réalité, comme toujours ne fera rien de vraiment constructif puisqu’elle rejoindra le puits sans fond des caisses de notre état si dispendieux. Accessoirement, cela encouragera encore des départs de fortunes françaises et alourdira encore la pression fiscale. Plutôt que penser à des impôts supplémentaires, il serait temps de réfléchir à la manière de créer des emplois. Par exemple, nous avons plus d’un million d’entreprises de moins de dix salariés. En simplifiant l’embauche, toujours trop compliquée pour des petits patrons, en supprimant des charges et des obligations, en supprimant par exemple les obligations à dix et vingt salariés, en mettant ces obligations à cinquante salariés, les possibilités d’embauche en seraient augmentées de façon considérable. 

Alors, messieurs de gauche, il est temps de regarder les choses en face. Nous avons aujourd’hui plus de 4,5 millions de chômeurs en classe A, à la sortie de cette épidémie de Coronavirus, croyez-vous que mettre des impôts en supplément est la chose à faire ? Utilisez votre intelligence dans la création de valeur, plutôt que de vouloir encore imposer une fiscalité improductive. 

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après 2. Le coup de gueule du jour.

Ce cri de colère est contre les syndicalistes de tous poils qui pensent tous mieux connaître l’économie que les spécialistes eux-mêmes.

Depuis maintenant le début du confinement et même depuis l’arrivée du Covid19, nous entendons des histoires de syndicalistes allant en justice pour faire fermer ou empêcher de reprendre une activité à certaines entreprises, sachant bien entendu qu’il s’agit toujours de grandes entreprises. Par exemple, pour les sites d’Amazon, ils ont dû fermer, par décision de justice, pour risque de mauvaise préparation pour contrer la transmission du coronavirus. Dans la réalité, rien n’a empêché la société Amazon de distribuer ses marchandises en passant par ses autres sites européens. Mais pour les syndicalistes de la CGT dans les autres pays, on s’en fout ou plus exactement ce type de procès est impossible. Résultat, le chiffre d’affaires sera établi hors de France, plus grave, puisque   rien n’empêche cette société de livrer à partir de l’Espagne ou d’un autre pays limitrophe. Demain, ce sera la France qui n’aura plus d’installation ; il ne faut jamais oublier qu’aujourd’hui un salarié espagnol coûte moins cher qu’un Français, en salaire, mais aussi en charges sociales. Cherchez l’erreur des syndicalistes, et principalement celle de la CGT.

Pour Renault, c’est encore pire : pour ce syndicat d’obédience communiste, ce qui compte toujours, c’est la lutte. Les ouvriers ou les employés n’ont pas d’importance, car seul le combat contre le grand capital a une valeur. Alors, on joue sur des détails, comme aller devant la justice pour faire fermer une usine, alors que ce constructeur est en plein marasme. Il y a néanmoins un détail : à cause de la décision du tribunal, le constructeur a dû renvoyer ses salariés en chômage partiel. Là, pas de désinformation ni d’attaque contre le syndicat CGT de la part de cette entreprise. Il s’agissait juste d’une volonté de simplification pour des raisons d’efficacité. Ce qui ne fut pas le cas ni la demande des autres syndicats. Nous apprenons aujourd’hui, selon la presse, que le constructeur français va peut-être devoir fermer des usines en France.

La France est un pays qui, petit à petit, est devenu tellement administratif, qu’il en a perdu toute agilité, et qu’il risque d’en mourir à petit feu. Le pire, c’est que cette attitude a donné des possibilités aux syndicalistes de faire n’importe quoi, comme des grèves surprises, jusqu’à tuer des sociétés, même si cela n’est pas vraiment autorisé. Jamais un gouvernement ne prendra le risque de déposer des plaintes contre les cinq confédérations qui sont reconnues comme « représentatives de droit ». En vertu des règles légales et réglementaires, seuls ces syndicats pouvaient signer des accords à l’échelle nationale ou interprofessionnelle et, d’autre part, au sein d’une entreprise. Tout syndicat professionnel affilié à l’une de ces organisations représentatives au niveau national est considéré comme représentatif dans la structure de fait. Le résultat de ces dispositions législatives effectuées uniquement pour avoir une paix sociale, rend aujourd’hui pratiquement impossible à une entreprise qui dépasse 10 salariés de pouvoir prendre des dispositions spécifiques, et si cette société grossit trop, elle va perdre une grande partie de son agilité et de sa capacité à innover. Alors, ne nous trompons pas : les dispositions de type ubérisation du travail sont pour moi une absurdité, mais la responsabilité de ces nouvelles manières d’organiser une entreprise est à imputer principalement aux syndicats. Ce qu’il ne faut jamais oublier, c’est que le coût du travail en France est l’un des plus élevés du monde, mais que les pays équivalents en coût sont bien plus libres en heures et surtout avec bien moins de blocages administratifs. Alors, il est important, à partir d’aujourd’hui, de réfléchir à l’avenir de notre pays, avant un risque de déclassement difficilement réversible.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après 2. Le coup de gueule du jour.

Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après.

Nous sommes arrivés à nous déconfiner, à porter des masques dans les rues pour éviter d’attraper ou de transmettre cette maladie, mais déjà, nous voyons des excès sur le canal Saint-Martin ou sur les quais de Seine. Même si cela pourrait se comprendre, nous voyons la limite de notre jeunesse française, éprise de liberté, qui n’a que très peu de risques, mais qui oublie que s’ils transportent le virus chez eux, leurs parents ou grands-parents sont eux à risque ; alors gardons un peu de distanciation sociale et surtout physique. Après pratiquement deux mois bloqués chez nous, il y a un besoin physique de sortir librement, de se balader dans les rues, même si elles sont encore très vides. De trop nombreuses boutiques sont toujours fermées, peut-être même qu’elles ne rouvriront pas, mais c’est la dure loi de l’entreprise, quelle que soit sa taille d’ailleurs, car nous entendons des cas de PME de plus de 2000 salariés qui ont déposé le bilan. Ce qui ne veut pas forcément dire liquidation, mais il y aura également des milliers de commerçants ou d’artisans, qui ne feront pas de bruit, mais qui vont encore dévaster nos centres-villes. À commencer par Paris, où je suis très inquiet pour les rues qui sont devenues des rues-vélo, interdisant de ce fait la venue des habitants des villes avoisinantes, sans compter qu’en vélo, pas de gros achats qui ne sont pas transportables. Il est dommage que la mairie de Paris oublie en permanence les besoins impérieux des entreprises. Déjà avant l’arrivée de ce coronavirus, je m’étais « amusé » à faire un comptage des magasins fermés dans les rues de ce 10ème arrondissement où je vis, qui pourtant ont toujours été des rues commerçantes, et le résultat fut que plus de 20% de ces commerces étaient clos, pour certains depuis longtemps, ce qui tenterait à prouver le peu d’intérêt qu’a actuellement Paris pour ses entreprises, commerces ou artisans.

Pour ce qui est de l’économie, après une semaine de déconfinement, il est possible de faire déjà plusieurs remarques. Un certain nombre de commerces n’ont pas effectué leurs réouvertures, trop compliquées ou trop chères pour le moment, dans l’installation d’un système sanitaire. Ensuite, il y a beaucoup d’entreprises qui ont redémarré de façon réduite, laissant une partie de leur personnel en chômage partiel, ou encore, pour un grand nombre en télétravail, ce qui revient à dire sans retour dans les locaux de l’entreprise. Je voudrais prévenir d’un danger avec le télétravail : comment créer un esprit d’entreprise avec de la distanciation sociale permanente ? Les employés ainsi éloignés des autres salariés seront-ils aussi appréciés que ceux côtoyés en permanence ? Une entreprise qui n’aurait plus que des personnels à distance sera-t-elle aussi agile que les autres ? Il y a beaucoup de questions sur le télétravail et même si un certain nombre de sociétés peuvent gagner en coût avec cette technique, notamment sur les mètres carrés, il n’est pas certain, au bout du compte, qu’il y ait un bénéfice, tant pour le salarié que pour l’entreprise. 

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, Suite 10 Madame Hidalgo fait de la politique !

Nous sommes le lundi 11 mai, et normalement, c’est le premier jour du déconfinement : mais que cela veut-t-il dire en réalité ? Depuis maintenant quelques jours, nous entendons le récit de l’économie, de la dureté de la période, les éditorialistes de tout poil nous expliquent à quel point ce confinement et la mise en place du chômage partiel, qui d’ailleurs ne porte pas vraiment ce nom dans les articles de loi, étant Activité partielle, abîment les budgets de l’État et à quel point nous sommes bien inférieurs à nos voisins dans l’activité de notre pays. Il paraît que le jour d’après verrait une évolution sur nos pratiques, voire changerait nos habitudes, voire éclorait un monde écologiste, etc. ; mais qu’en est-il en réalité ? L’homme a-t-il changé en deux mois ? Avons-nous des journalistes qui ne sont plus dans une forme de transformation de la réalité pour améliorer de façon faciale leurs articles ? Par exemple, depuis quelques jours, nous voyons dans le journal « Le Monde » une réécriture de la réalité des masques, défendant le ministre du président Hollande et mettant des charges sur tous les autres, en oubliant manifestement les textes et décisions décidés en 2013, minimisant le passage de 1,3 milliard de masques en fin 2011 et les que 700 millions en 2013, même s’ils nous expliquent qu’en 2017, ils étaient toujours présents. Oui, je suis pour une mission d’enquête parlementaire, pour avoir si possible une vraie étude sur ce qu’il s’est vraiment passé avec tous les documents et non des conjectures.

A Paris, madame la Maire a décidé de mettre en place plus de 50 kilomètres de rue principale, comme la rue de Rivoli, allant de la Bastille à la Concorde, en rue vélo, interdisant de ce fait les voitures, alors que beaucoup de Franciliens, ne voulant pas prendre les transports en commun, vont se retrouver avec de nouvelles difficultés de circulation. Une fois de plus, la mairie de Paris ne fait que ce qui l’intéresse, sans réellement penser à l’intérêt général, en ne pensant qu’à la politique et probablement à la prochaine élection municipale. Surtout qu’à ce jour, il n’y a qu’un maire d’arrondissement qui a été élu et ce n’est pas sa propre circonscription. Juste pour que l’information soit complète, Madame Hidalgo n’a jamais, depuis 2001, vu sa liste dans le 15e, élue, ce qui nous donne qu’une maire de Paris est élue alors qu’elle est minoritaire dans son arrondissement. Nous pouvons donc nous poser des questions sur ces élections parisiennes. C’est probablement aussi pourquoi cette fois-ci elle a changé d’arrondissement pour aller dans le 11e. Néanmoins, elle ne change pas dans son envie de détruire la circulation dans Paris, après une période de quelques semaines pendant laquelle va être regardée ce que donne l’interdiction aux véhicules des 50 kilomètres de rues principale, afin de peut-être reconduire de façon permanente ces interdictions. Voilà, les Parisiens doivent savoir que le risque pour demain, c’est bien d’avoir un centre-ville où le travail n’est plus la chose la plus importante et que les commerçants se débrouillent pour trouver où faire venir des clients.

Alors, pensez-vous réellement que le monde d’après sera différent ?

La deuxième partie de cette tribune dans 2 jours.

Philippe Sallanche 2020

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