L’affaire Griveaux et l’histoire de la transparence.

Cette affaire nous montre que depuis un certain temps nous avons changé de société, mais là ce n’est pas les femmes ou les hommes qu’il faut critiquer mais bien la période et de façon accessoire ces politiciens qui ont décidé de mettre la transparence comme étendard.

La politique et pour être plus précis, les femmes et hommes qui s’en attribuent les paroles, veulent nous assurer qu’elles/ils sont sans reproche avant d’arrivée au pouvoir, pour se faire ils commencent par critiquer, sur la transparence des anciennes politiques, puis sur l’activité exercée, sachant que la lutte pour la transparence, ne passe pas par les révélations sur les coucheries des uns ou des autres. Il ne peut pas s’agir de la transparence, mais surtout aucun homme ou femme ne peut s’attribuer le droit de juger les autres surtout pas un petit groupe qui se croit avoir une valeur quelconque pour juger et condamner un homme ou une femme serait-elle/il politique.

Depuis maintenant des années nous avons droit, par des activistes de tout poils, surtout aux extrêmes de l’échiquier politique, à des révélations voir des coups montés, sur les décisionnaires de notre pays, même si les premiers dénonciateurs sont trop souvent les politiques et leurs opposants internes, eux-mêmes.

Toujours est-il que cette façon de faire de la politique tire la valeur des personnalités par le bas, en effet à force de sortir du jeu politique des femmes et des hommes en utilisant les moyens les plus sordides, nous perdons des personnalités de qualité, rappelez-vous des paroles de l’essayiste Francis Bacon, philosophe anglais et homme d’État (1561-1626) pionniers de la pensée scientifique moderne.

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

Cela fait trop longtemps que nous mettons en avant les soi-disant valeurs de couple ou de famille pour prouver les qualités des politiques, mais en quoi un homme ou une femme est-il meilleur ou moins capable si, il ou elle à des histoires de cœurs ou de fesses, ce qui n’est pas acceptable ce sont les agressions, les viols ou les harcèlements, en aucun cas les coucheries, qui peut se prévaloir de valeurs intrinsèques pour juger la nature humaine. Alors oui, il faut que nos politiques soient plus honnêtes, surtout au moment des élections, mais le fait même de vouloir se faire élire à un poste, député ou sénateur, maire ou conseiller, n’est-il pas faire des promesses qui ne seront pas forcément appliqués car le fait même de se présenter c’est promettre des choses qui ne sont pas effectuer au moment de l’élection  et qui ne seront pas forcément possible, mais est-il normal de mettre à la vindicte populaire un homme ou une femme.

Il est pour moi temps de ne plus permettre à des personnes de se croire au-dessus des lois, mais il est aussi important de regarder avec bien plus de réalisme l’activité des politiques par rapport aux promesses, sachant bien entendu que dans la vie actuelle est surtout avec l’attitude de certains politiciens élus, ailleurs, peuvent changer les promesses, mais cela doit se faire non pas dans la transparence, mais avec des explications.

Philippe Sallanche 2020

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Les politiques écologistes sont-ils encore réalistes ?

Ce matin, j’ai entendu une réflexion qui m’a laissé quelque peu dubitatif. La discussion portait sur la suppression de plusieurs centaines de places de parkings sur les rues parisiennes par la future administration de la ville, si toutefois l’ancienne majorité était reconduite. D’après le maire du deuxième arrondissement, cela allait limiter la venue sur paris d’un grand nombre d’automobilistes avec ce verbatim :

Cette direction va dissuader plein de personnes à venir sur Paris et c’est très bien !

Penser que d’empêcher un grand nombre de gens à venir sur Paris était un bien pour la ville est tout simplement invraisemblable, car cela revient à penser que d’interdire à de nombreux banlieusard ou provinciaux de venir sur Paris en véhicule est plutôt intéressant, revient à interdire a de très nombreux clients potentiels de rencontrer des entreprises parisiennes. Nous sommes dans le cas typique de la destruction des centres-villes. Dans les années 80/90 les centres-villes de province ont été vidés de leurs commerces pour des infrastructures externes des villes, résultat aujourd’hui nous constatons simplement l’immense destruction de valeur de nos centres-villes. Aujourd’hui, c’est au tour de Paris de vouloir la destruction des entreprises et des commerces pour faire croire qu’il s’agit d’une amélioration des habitants. Mais quand sera-t-il dans quelques années ? Nous savons bien qu’il est pratiquement impossible de revenir en arrière et que reconstruire des centres ville coûtent bien plus cher que conserver l’existant. Déjà Paris ville lumière ne porte plus ce nom, il n’y a plus aujourd’hui en dehors des grandes avenues, aucune illumination pendant les fêtes, par décision uniquement de la mairie centrale, de ne plus vouloir participer. Je me rappelle dans les années 80 chaque centre de commerce avait des luminaires, des guirlandes lumineuses pour les fêtes, tout cela à disparue et la Ville lumière est devenue triste, des rues entières n’ont plus de commerces, loyers trop élevés, impossibilité de se garer, plus de grandes entreprises présentes. Alors aujourd’hui, quand j’entends que c’est une bonne chose que d’éloigner la voiture, je me demande ce que va devenir Paris dans quelques années, un immense musée, réservé aux visiteurs étrangers. Déjà Paris se vide petit à petit de ses habitants, si demain il n’y a plus d’entreprise, Paris va-t-il mourir…

Philippe Sallanche 2020

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Le Chômage ou les chiffres de l’impossible ? Tribune

Depuis deux jours, nous avons le droit de la part du gouvernement, de la presse généraliste, mais également de la presse économique, à une charge invraisemblable sur la baisse incroyable du chômage. Les chiffres qui nous sont donnés sont bons et ne soyons pas en permanence insatisfait.  Mais il y a un vrai problème, de quoi parlons-nous quand il nous est expliqué que nous allons peut-être atteindre les 7% de chômeurs dans notre pays ? Tellement habitué au chômage de masse. Mais les chiffres sont décidément trompeurs et pour ne pas changer il est additionné des chiffres arrivant de deux sources différentes et qui ne parlent pas tout à fait de la même chose.

Pour Pôle Emploi, il y a bien 180.000 chômeurs de moins, sur les trois millions et demi de chômeur. Mais le taux de chômeur est lui pris sur les calculs de l’INSEE, qui elle n’en voit que deux millions et demi, soit un différentiel d’un million, autant dire une paille.

Ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons en France environ trente millions d’actifs, donc si vous regardez le taux de chômage par rapport à Pôle Emploi, et une simple division nous permet de trouver 3,5 M /30 M nous donnent un peu plus de 11%. Par contre, si nous divisons 2,5 M /30 M, nous arrivons à 8,33%.

Ce qui est drôle dans cette situation, cela fait déjà plus de deux ans que je dénonce ce type de calcul, et qu’en deux ans pas un journaliste économique n’a regardé de près les chiffres annoncés par les différents services de l’état. 

La France compte, après les États-Unis, le plus grand nombre de médailles Fields. Comment dans un pays qui compte autant de mathématiciens est-il si peu enclin à parler de chiffre, avec une vraie approche et surtout de l’honnêteté. Et pourquoi la presse ne fait pas vraiment sont travail de contre-pouvoir ? Je veux bien que certains journaux sont affiliés, de façon plus ou moins directe, à un parti politique, mais nous critiquons en permanence la presse de pays totalitaire, que faisons d’autre ?

Philippe Sallanche – 2020

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Les retraites, deux ans pour quoi, et pour quel travail préparatoire ?

Voilà deux ans que le début de cette affaire a commencé et le haut-commissaire aux retraites démissionnaire, Jean-Paul Delevoye, a travaillé pour la mise en place d’un nouveau système de retraite, dite universelle, par points, en remplacement de l’ancien par répartition. Dans la réalité, nous voyons devant nous un manque invraisemblable de préparation pour le moins ou plus grave d’incohérence dans les discussions exploratoires des différentes caisses indépendantes, et là je reste dans l’incompréhension total. Pour mieux comprendre mon étonnement, je vais prendre en compte quelques cas particuliers, comme preuve, qui n’aurait jamais dû être sur la table des négociations en cours, d’abord par ce qu’elles sont vraiment spécifiques, comme par exemple l’Opéra de Paris ou les avocats.

Pour l’Opéra de Paris, nous voyons bien l’impréparation. Comment imaginer de demander à des danseuses classiques, de faire partie du corps de ballet jusqu’à 64 ans ! Il s’agit là d’une absurdité totale. Comment dans un gouvernement de gens intelligents et sur-instruits n’a-t-on pas compris qu‘il n’était pas possible de mettre dans le pot commun ce petit cercle très spécifique d’un art français reconnu dans le monde. Sauf à penser qu’à partir d’aujourd’hui monsieur Macron décide que l’art n’a plus droit de citer dans notre pays, ce que je n’ose pas croire bien sûr. Là, l’intelligence aurait voulu que le système passe dans le cadre général, sans pour annuler la particularité des artistes de l’Opéra de Paris, de plus après leurs participations à la grandeur artistique de notre pays, leurs retraites n’est pas très importante, car en moyen 1.200€ par mois et un droit de travail, le plus souvent en qualité de professeurs de dance, avec un salaire très réduit de l’ordre du smic, mais si demain ils doivent trouver une occupation entre 42 ans et 64, ils ne rechercheront que des salaires leur permettant de vivre, de ce fait les associations ou les institutions ne pourront plus employer ces anciennes danseuses ou musiciens, et là c’est la population qui sera privée de ce savoir. Je vous le dis, impréparation et absurdité.

Regardons maintenant les avocats. Mais quelle idée de vouloir s’attaquer à ce métier, qui n’a jamais rien demandé à personne, comme je l’ai déjà écrit, la seule obligation qu’il eut été important de signaler, la non-participation au système universel, éteint de façon définitive la possibilité de participation de l’état, ce qui revient à dire que les avocats ne pourront jamais demander d’aide des organismes d’état, et seulement à la condition de la signature de l’ordre  des avocats, après une concertation de l’ensemble de ses membres, ils pourront resté indépendant. Maintenant regardons un autre cas, celui des pilotes, hôtesses et steward, pour leurs retraites générales ils sont bien au régime par répartition, par contre ils possèdent un système de retraite complémentaire qu’ils payent eux-mêmes et qui leur permettent de partir avant 62 ans. Rien qui sorte des caisses de l’état, j’ai envie de poser une question, pourquoi le haut-commissaire, n’a pas réglé ce type de problématique ? Pourtant simple ! Ou alors la décision n’est-elle pas de récupérer les sommes que possèdent ces caisses ?

Bien sûr je ne fais que poser des questions, mais monsieur Jean-Paul Delevoye a eu deux ans pour régler tous les cas simples qui n’aurait jamais dû être mis sur la table. Alors pourquoi nous nous retrouvons dans une situation aussi peu compréhensible du grand public, pourquoi les journalistes spécialisés sont si peu prompte à expliquer la réalité des situations, méconnaissance ou malveillance politicienne ? Ou alors nos journalistes sont devenus, peut-être à cause des journaux permanents et d’une certaine obligation à l’urgence, paresseux, ne regarde plus les dossiers en profondeur, ceci serait à mon sens grave, car nous serions devant un vrai problème de démocratie. L’information est une obligation, un contre-pouvoir, que nous devons préserver pour garder notre liberté.

Monsieur le président, monsieur le premier ministre, je suis plutôt d’accord avec la proposition de caisse de retraite universelle, mais il est encore, temps de reprendre la totalité de ce dossier pour travailler vraiment sur chaque exception et sur chaque système dérogatoire. Si vous avez un problème de réflexion, alors je vous propose, avec un certain nombre de personnes, moins instruite, mais plus intelligente de vous aider en formant une équipe de travail sur ces dossiers.

Philippe Sallanche – 2020

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Le vote Européen.

Dans une semaine nous allons voter pour les Européennes, afin d’élire les futurs députés pour cette Europe qui nous est si éloignée. Pourtant ce vote va nous concerner pour les cinq prochaines années. Je ne suis pas là pour vous expliquer pour qui voter, mais je voudrais quand même vous donner quelques informations.

Dans un premier temps, il faudra un jour rappeler à tous les électeurs que si vous votez contre vous n’aurez jamais la personne à qui vous voulez faire confiance. Mon conseil, arrêter d’écouter les volontés des parties politiques de voter contre les autres pour voter pour un candidat. Les élections européennes ne sont pas des élections nationales, il n’y aura donc aucun retour sur la politique française. Les votes extrêmes, pour dire je ne suis pas d’accord avec la politique française est une erreur, car du coup vous envoyez au parlement européen des députés qui seront limités, qui sont contre toutes les actions, qui n’auront aucun pouvoir, voire même, aucune volonté pour défendre la France. La meilleure preuve est la dernière élection. En 2014, le Front National avait gagné les élections. Quel résultat ? Aucun, voir même des problèmes de valeurs, en cours d’étude par la justice.  Ce qu’il faut bien comprendre c’est que voter pour des extrêmes c’est diminuer les valeurs et les capacités de décision de la France. Nous avons tant de possibilités de listes intéressées par la défense de notre pays, sans le limité par des partis politiques qui sont contre tout. Vous n’avez pas d’obligation de voter pour le parti présidentiel, les républicains veulent faire avancer l’Europe, mais aussi les verts, les Socialistes, l’UDI. Alors pourquoi voter pour des partis qui ne veulent qu’une seule chose détruire cette Europe qui nous a protégés de toute guerre pendant soixante-dix ans. Ne nous trompons pas, il n’y a pas de vieux partis, comme certain ont voulu vous le faire croire, il n’y a que des personnes à qui vous faites confiance.

Je n’ai pas de carte d’un parti ou d’un autre, je ne suis pas apolitique non plus, mais je ne vous dirais jamais pour qui voter. Car je crois que nous ne pouvons pas faire autrement que de décider d’être représenté par des personnes qui vous défendront selon vos convictions, mais uniquement pour des gens qui font les choses avec conviction et non pour des gens qui n’ont d’autre combat que celui de détruire. Il suffit de regarder aujourd’hui la Grande-Bretagne, empêtré dans un Brexit voté uniquement par contradiction d’un gouvernement et qui ne savent plus comment s’en sortir.

Aujourd’hui, je vous donne simplement comme réflexion l’alternative d’un vote additionnel ou d’un votre de contradiction. Vous ne voulez pas voter pour le gouvernement, alors votez pour les grands partis politiques qui défendront réellement votre intérêt et oubliez la colère inutile avec les votes pour le RN ou LFI, le parti du Frexit ou Patriote ou debout la France.

Philippe Sallanche 2019   

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De la parole ou de l’inconstance.

Hier comme beaucoup de personnes, j’ai entendu ce nouveau problème de passage à niveau et de voiture découpée par un train. Pour ne pas changer, c’est le passage à niveau qui est considéré comme dangereux. Pourtant, ils sont toujours renseignés, il y a des panneaux, des feux de signalisation, des ralentissements, etc. C’est comme, il y a un peu de temps j’ai assisté à un accident, une voiture nous a dépassés à une vitesse excessive, quelques kilomètres plus loin elle était dans le fossé. Là également, c’est le gravier qui était responsable. Je pourrais vous donner un grand nombre d’autres exemples, mais cela serait inutile, car je crois que vous avez compris mon message.

Depuis bien longtemps, je voulais faire cette tribune, pas pour vous faire la leçon, car je suis comme vous, j’ai par moment des dissonances avec les règles, je suis souvent en colère quand des décisions me semblent injustes ou que des limitations de mes droits sont mises en place pour soi-disant le bien commun.  Alors qu’il est trop souvent dicté que pour des raisons financières. Nos politiques nous ont tellement racontés des histoires que nous nous méfions de toutes leurs décisions et comme nous sommes Français, nous avons appris à ne pas respecter les règles. Mais voilà quelques fois elles sont là pour nous sauver la vie. Tout n’est pas excusable et toutes les excuses ne sont pas correctes. En général, les barrières de passage à niveau se ferment avant le passage d’un train et nous devons apprendre à nous arrêter pour mettre la vie des personnes et des biens en sécurités. Nous pouvons toujours rouler trop vite, mais pourquoi accuser les graviers, alors que dans notre fond intérieur nous savons bien que rouler à 120 sur une route limitée à 90 ou 80 c’est déjà prendre un risque pour les autres.

Aujourd’hui, ce sont les vélos qui prennent des risques inutiles, ne respectant aucune signalisation, aucun feu ni même les trottoirs où cette fois-ci ce sont les piétons qui sont en risques. Pourquoi ne rien respecter quand on est en vélo, alors que nous ne prendrions jamais ce type de risque en voiture.

Je ne suis pas un donneur de leçon, mais je suis certain que si nous mettions toutes nos bonnes résolutions de fin d’année en commun, nous réussirions à limiter les dégâts et nous arriverions à une France plus apaisée. Je vous laisse simplement cette réflexion pour mieux vivre ensemble, dans le plus beau pays du monde. Philippe Sallanche 2019  

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L’ancien président continu, ou l’histoire de parole.

Comme beaucoup de monde, venant de François Hollande, j’aurais préféré une histoire sans parole, c’est pourquoi j’ai écrit cette tribune. Nous voici de nouveau obligés à devoir écouter François Hollande suite à la publication de son livre, mais cette fois-ci en format poche, sur ces prévisions pour 2022, sur va vision actuelle de notre pays ou sur son diagnostic de notre état. Nous avons passé le week-end à revoir sur les écrans cet ancien président, qui comme son aîné des années 80-90, et qui fut son mentor, croit pouvoir nous avertir du danger des prochaines élections présidentielles de 2022 sur l’arrivée au pouvoir hypothétique de l’externe droite. Je voudrais rappeler au plus jeune ou à ceux qui l’auraient oublié, mais à chaque fois que les socialistes étaient en danger, nous avions droit à ce type de message : « attention à la prochaine élection l’extrême droite va arriver au pouvoir »  ou alors «  il va y avoir une association entre la droite de gouvernement et l’extrême droite » . Mais quand va-t-il se taire ? Comment avons-nous pu élire cet homme imbu de lui-même, faisant des paris sur l’avenir des Français en permanence, sans jamais d’ailleurs avoir eu raison une seule fois. Pourquoi les journalistes continuent à lui cirer les pompes, car je ne vois pas d’autre façon de le dire sans jamais lui rappeler ces faux paris. Rappelez-vous du chômage ! Aujourd’hui, il voudrait nous faire croire que lui aurait eu une autre façon de faire, notamment sur les manifestations violentes, que d’ailleurs il avait dû y faire face, mais de qui se moque-t-on ? Il a passé cinq ans à la présidence française, pendant lesquels rien n’a été réellement effectué, non que je sois macaroniste, mais je ne supporte plus cette arrogance stupide et complètement décalée. Comment cette personne peut se conduire ainsi alors que pendant sa présidence la France était complètement encalminée et ce malgré les fausses informations mises en avant en permanence. Pour aller dans son sens,  pour faire en sorte que les chiffres du chômage se retournent il a mis plus de 500.000 personnes de plus en formation, qui pour la majeure partie ce sont retrouvés sans boulot en sortant de ces formations. Il a passé sa présidence à critiquer son prédécesseur, maintenant c’est son successeur, mais il ne faut pas se tromper, tout ce cirque ne consiste pas à alerter les Français, mais uniquement à espérer vendre son livre. Nous allons probablement avoir droit à nouveau à un tour de France de signature, où il va continuer à se montrer à asséner ses critiques, dans l’espoir qu’il va manquer aux Français. Mais ça Monsieur François Hollande ça ne pourra pas arriver, il y a trop de mauvais souvenirs de votre présidence et surtout trop de baratin.

Philippe Sallanche 2019             

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La fin du grand débat ou folie permanente du politique en France.

Voilà, depuis plus de deux mois nous avons un grand débat, qui se déroule un peu partout en France. Chaque français peut, s’il le veut, déposer une contribution sur un sujet précis ou sur de grands principes définissant notre démocratie. Cette idée a été selon moi une très bonne chose, car dans un premier temps cela permettait au français de s’exprimer, et puis cela donnera une masse très importante d’information sur ce que pourrait bien vouloir nos compatriotes, même si je suis toujours un peu réservé sur son utilisation. Comment faire connaître le résultat sans créer de frustration ? Comment faire un suivi acceptable pour tous ? Tant il y a de différence entre toutes les demandes ! Mais surtout comment faire entendre raison sur des demandes qui ne sont que des options impossibles ou démagogiques ?

Ensuite, nous voyons actuellement d’autres demandes qui m’ont surpris. Par exemple, le retour de la taxe carbone, par des membres de la majorité, comme si la révolte des gilets jaune ne suffisait pas. Car il ne faut pas oublier que tout a commencé par cette taxe et à cause de cette taxe. Mais des demandes récurrentes sont toujours là, sur le retour de l’impôt sur la fortune ISF. Comme si remettre cet impôt changeait quelques choses aux personnes au SMIC, ou alors de nouvelles tranches d’impositions, mais sommes-nous tous fous dans notre pays !  Alors que nous sommes déjà le plus fiscalisé du monde. Les plus riches ne peuvent servir d’exutoire et surtout ils ne peuvent changeaient le cours des événements.  Le vrai problème de notre pays se sont les charges qu’il supporte en permanence. Si nous sommes les plus fiscalisés, nous bénéficions également des meilleures protections et ils sont très nombreux qui voudraient avoir les mêmes avantages chez eux, mais comme nous, s’ils étaient ici ils trouveraient sûrement qu’il y a trop d’impôts. A contrario des demandes comme la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, qui ne sont actuellement que de 5,5%. La baisse maximale ne pouvant être inférieur à 5%, sur le kilo de pomme à 3€5, cela ne représenterait que 1centime d’euro. Croyez-vous vraiment que cela apporterait une meilleure qualité de vie ? Créer une nouvelle tranche de TVA, à 33%, alors que nous avons enlevé cette tranche de TVA il y a 25 ans, mais en plus qui va décider de ce qui est luxe et donc avec une TVA à 33%. Par exemple l’or, OK alors l’alliance pour votre futur mariage est du luxe ? Et le citron caviar c’est pour les riches aussi ? Sans compter que nos voisins européens eux ne vont pas changer, donc si demain je veux acheter un sac de marques à mon épouse pour son anniversaire, je devrais aller en Belgique ou en Italie ? Tous ceux-ci est absurde.

Je suis plutôt enclin à demander la diminution des dépenses de l’état, soit nous sommes le pays pratiquement le plus égalitaire de la planète, malgré les fausses informations données par des partis politiques qui voit dans la période le moyen de réduire le pouvoir, en racontant un peu n’importe quoi. Hier encore des comparaisons entre le coût du travail au SMIC, en la France et en Bulgarie et entre 36€ pour nous et 4,40€pour eux, nous sommes une fois de plus dans l’absolue bêtise, des comparaisons impossibles et surtout un manque total de connaissance de la réalité. Nous pourrions là aussi rappeler que ces personnes qui voudraient obliger les énarques à faire des stages de pauvreté ne sont pas plus informées de ce qu’est un smicard. Ainsi nous avons devant nous une preuve de négligence de ses politiques toujours enclins à vitupérer contre le pouvoir en place, et je ne suis pas un admirateur de ce dernier, car je pense que le respect de la population est très important.

Enfin pour finir cette tribune, je voudrais vraiment que cette période se termine, car les plus touchés par ce qui se passe sont les chômeurs, ceux qui ne sont pas sur les ronds-points et qui espéraient des contrats en fin d’année pour leur donner un peu d’espoir, et qui sont aujourd’hui dans une totale incertitude, car plus en difficulté que les smicards sont tous ceux qui sont dans l’attente d’avoir un SMIC, et qui sont les premiers touchés.

Philippe Sallanche 2019             

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La Retraite n’est pas une aide sociale.

Depuis plusieurs jours, nous entendons que la France a les aides sociales les plus importantes du monde, et c’est probablement vrai. Mais il est important de ne pas tout confondre, par exemple nous entendons que les retraites seraient le premier poste de dépense en aide sociale et là je rappelle que les retraites ne sont pas des aides sociales. En effet, il s’agit de cotisations donnant droit à des paiements futurs. Comment mettre sur le même point d’égalité les aides de types RSA et les Retraites. Nous sommes devant une nouvelle transformation de la vérité, pour faire croire qu’un cotisant à la même valeur qu’un aidé. Là, je ne veux stigmatiser personne, mais simplement demander que nous reprenions une réalité sur nos façons de présenter les choses. Il y a plusieurs mois, j’expliquais que les chiffres du chômage étaient en permanence prise d’un côté ou de l’autre selon l’intérêt du politique qui les présentait et bien sûr les aides sociales, nous arrivons à la même forme de manipulation.
Je voudrais rappeler comment sont formés les droits à la retraite en reprenant un peu l’histoire.
En France, l’apparition du premier système de retraite est celle des marins, sous Louis XIV. Si certaines tentatives de développement d’une assurance-vieillesse ont eu lieu au début du XIX siècle, certaines professions tentent d’organiser des régimes dès le début du 20ème siècle. Ainsi par exemple dans les années 1900 à 1902, la fédération des bouchers de France crée un contrat d’aide à la retraite. Mais il faudra attendre 1945 et la création de la Sécurité sociale pour que le système de retraite se développe réellement. Le régime général des salariés du privé est alors créé. Certaines professions s’organisent également de leur côté et développent leur propre régime de retraite. Le principe du système français est la répartition. Pour être claire, les actifs, ceux qui sont salariés ainsi que les entreprises, paient une cotisation qui ensuite est répartie entre l’ensemble des retraités. Pendant de très longues années, en gros de 1946 à 1983, le système était excédentaire, il y a plus de cotisations que de retraités, l’âge de la retraite est de 65 ans et l’espérance de vie est de 12 ans. En 1983, le gouvernement décide de passer l’âge de la retraite à 60 ans, dans le même temps l’espérance de vie à la retraite passe à plus de 23 ans. Nous voyons bien là, la difficulté d’une décision non financée. Le résultat est la diminution des pensions, demain la limitation des reversions aux veuves et veufs. Mais surtout personne et surtout pas les syndicats qui voyait dans la diminution de l’âge de la retraite une avancée exceptionnelle, le risque de paupérisation des retraités par la diminution des pensions, simplement par ce que les montants à redistribuer sont limités par les salariés actifs.

Voilà pourquoi il n’est pas acceptable de comparer les aides sociales et les retraites. Messieurs les journalistes merci de faire ce rappel en urgence, car demain quel sera la prochaine information tronquée ou truquée.

Philippe Sallanche 2019

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Le temps de « l’ancien temps », retrouvé.

En regardant tout de sa fenêtre, comme le fait aujourd’hui le gouvernement, une partie de notre capitale est défigurée. La vision limitée par les montants de la fenêtre tronque la vision à quarante-cinq degrés au lieu des cent quatre-vingts qu’ils auraient pu avoir. En restant, pour reprendre une réflexion d’un ancien premier ministre, droit dans leurs bottes, ils sont devenus sourds. Mais que faudra-t-il pour qu’ils réagissent et qu’ils discutent enfin. Je ne veux pas dire que tout est blanc ou noir, mais l’opportunisme des casseurs ne peut être mis dans le panier des manifestants. Le résultat du manque régalien est bien de la responsabilité du pouvoir. Nous ne pouvons rester le pays le plus fiscalisé du monde, avec des systèmes publics qui ne fonctionnent pas ou difficilement, où les taxes sont devenues insupportables aux plus faibles d’entre nous, où le niveau de vie a tellement baissé qu’il fait souffrir même la classe moyenne supérieure. Notre état a fait perdre la croyance en l’avenir à une partie de la population, et notamment dans les banlieues. Ensuite, nous avons de façon indéniable laissé des extrémistes s’installer sans jamais rappeler ce qui fait notre nation, sans jamais punir, en trouvant en permanence des excuses voir de la complaisance avec les pauvres petits casseurs si malheureux dans leurs quartiers défavorisés. Notre âme de Français a été touchée au plus profond, notamment sur un monument, où est inhumé un de ceux qui nous ont permis de vivre libres, saccagés. Là également, c’est le gouvernement qui en a la responsabilité, par une organisation déplorable. Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’en obligeant des centaines ou milliers de personnes, à être bloqués sur une place sans distinction entre eux, ne pouvait qu’entretenir une révolte et de radicaliser de simple citoyen, venu là uniquement pour manifester.

Monsieur le président, c’est vous le responsable. Tous ceux qui sont en dessous de vous, au gouvernement, ne sont que des faire-valoir. Malheureusement ils ne sont pas aux niveaux, car pas à l’écoute. Vous ne ferez pas l’économie d’un véritable travail de fond sur la réalité des budgets, des taxes et des impôts de notre pays. Il est notamment temps de recréer l’espoir dans chaque personne de notre pays. Depuis des années, les dirigeants élus de notre pays, sauf à une exception peut-être, ont oublié la population et surtout sa capacité à vivre du fruit de son activité. Monsieur le Président, les seuls investissements qui vaillent sont ceux qui permettent de créer des emplois, chose oubliée depuis pratiquement quarante ans, en disant que le traitement du chômage en France était tellement exceptionnel qu’il cachait la réalité des souffrances du peuple, et qu’il faisait en même temps baissé le montant des salaires.
Depuis le Président Mitterrand et des erreurs funestes, celle de la retraite à soixante ans, puis des trente-cinq heures, avec une volonté de limiter les salaires et les retraites, a été reconduite de gouvernement en gouvernement, en oubliant le besoin des populations. Le plus petit des économistes vous expliquerait, à vous qui pourtant êtes si bien formé et qui avez suivi des études tellement qualifiantes, que si dès le départ une avancée n’est pas équilibrée en besoin et en moyen, cela est voué à l’échec. Notre pays n’avait pas de problème pour payer des retraites, pas de problème avec la sécurité sociale, avec les caisses chômage, etc. il n’y a qu’une seule façon de faire en sorte que nous ayons des budgets à l’équilibre, c’est la diminution du chômage. Encore faut-il que nos gouvernants décident d’arrêter les fausses informations, comme le nombre des chômeurs, le nombre qu’il faut prendre en compte aujourd’hui, c’est bien cinq millions, arrêtez de truquer les chiffres, et mettez-vous au travail réellement !
Enfin je crois primordial de remettre l’ensemble de nos budgets à plat pour redéfinir ce qui est ou pas important.

Philippe Sallanche
2018

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