L’Union Européenne

Après la Panthéonisation de Simone Veil, je crois important de vous rappeler pourquoi il est important de se souvenir du passé et pourquoi il est important de continuer à faire l’Union en Europe. Mais j’aimerais revenir sur un mot beaucoup usité actuellement sans vraiment savoir à quoi il fait allusion et pourquoi a-t-il était créé. Ce mot est « Génocide ».
En France, un premier mot avait été créé pour parler du massacre des populations civiles de Vendée perpétré sur ordre de la Convention, le néologisme Populicide. Gracchus Babeuf sous la Révolution française l’avait imaginé pour désigner ces carnages. Mais c’est en 1944 qu’un professeur de droit américain d’origine Juive polonaise, Raphael Lemkin, a créé à partir de la racine grecque γένοςgénos, « naissance » et du suffixe -cide, qui vient du terme latin caedere, « tuer », le néologisme « Génocide ». Le terme génocide est apparu pour la première fois dans son étude Axis Rule in Occupied Europe, publié en 1944 par la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale. Il est introduit au chapitre IX intitulé « Génocide » pour tenter de définir les crimes perpétrés par le gouvernement des Jeunes-Turcs de l’Empire ottoman à l’encontre des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale, puis de ceux dont furent victimes les Assyriens en Irak en 1933, puis il sera mise en avant et repris de façon permanente, après la Seconde Guerre mondiale, pour parler des exactions commis par les nazis à l’encontre des peuples juif, slaves et tzigane.

Je voudrais rappeler une phrase attribuée à Hitler « Qui se souvient encore du massacre des Arméniens? » pour répondre à des questionnements sur les futurs massacres des populations juives, slaves et tzigane. Cela prouve si besoin en était encore utile, qu’il ne faut jamais accepter les discours belliqueux de dirigeants, qu’ils soient Européens ou venant d’autres contrées. C’est uniquement notre capacité à refuser d’écouter les déclarations, ne voulant que diviser nos populations, qui empêcheront les prochains dictateurs d’arriver au pouvoir. Mais le combat se doit d’être permanent. Ne jamais se satisfaire d’accord de petite politique politicienne, ne pas permettre à un coté de l’écheveau, droite ou gauche, de faire montrer les extrêmes opposés, pour garder un pouvoir qui finira de toute façon par changer de mains. Ne jamais se satisfaire de termes agressifs inutiles et toujours défendre son positionnement avec bienveillance. Enfin, il ne faut jamais accepter tous les types de négationnismes, à l’encontre des populations meurtris. Aujourd’hui, comment comprendre que certains pays ne reconnaissent toujours pas le génocide des Arméniens par le gouvernement des Jeunes-Turcs de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917, des Assyriens, un massacre commis en août 1933 par le gouvernement irakien, moins connu que le génocide des Arméniens ou des Juifs. Celui des Tutsis, parfois appelé génocide rwandais, qui eut lieu d’avril à juillet 1994, et bien d’autres massacres de population qui n’ont souvent pas été souligné par la SDN ou par la suite par l’ONU. Comment comprendre que des pays qui ont été touché dans leurs sang, ne font pas ce devoir de mémoire indispensable à la vie en communauté, repoussant toujours des explications et prenant le risque de voir des populations s’entredéchirer des années après. C’est pourquoi, il faut toujours apporter un soutient à ceux qui après avoir accepté de regarder la vérité dans les yeux sont capables de se serrer la main pour construire un avenir en commun.

Il est indéniable qu’il s’agit là d’une des qualités de Simone Veil, en se battant pour la réussite de l’Union Européenne, en acceptant que l’Allemagne d’aujourd’hui ait un rôle dans cette construction et c’est pour ça que je vous propose de continuer ce combat l’année prochaine, en votant pour les parties s’engagent dans ce sens.

Philippe Sallanche 2018

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Un homme est mort,

J’ai reçu ce matin un mail qui me demandait, comme à plusieurs milliers d’autres personnes d’ailleurs, de bien vouloir aider une entreprise de lingerie française. Mais voilà cette entreprise était dirigée par un homme, qui vient de se donner la mort à la suite d’un dépôt de bilan. Ce drame qui se répète trop souvent dans notre pays, n’est plus acceptable aujourd’hui.
Je voudrais lancer un appel à l’ensemble des français pour qu’ils se décident enfin à comprendre que créer une entreprise, même si cela échoue, le simple fait d’avoir voulu créer en France lui devrait une exceptionnelle admiration.

Mais pour mieux comprendre, je voudrais vous apporter quelques précisions, car j’aurais pu me retrouver dans cette même situation, il y a quelques mois. Sauf que je suis probablement ou simplement un peu plus résistant et que j’ai eu autour de moi une famille et des associations prêtent à me soutenir, comme 60.000 Rebonds. Cette tragédie qu’est la mort d’un homme qui n’a rien fait d’autre que donner de l’espoir, en créant une entreprise, ne doit plus arriver dans notre pays. Nous devons vraiment nous poser la question sur l’importance apporter sur l’échec dans l’entrepreneuriat, qui devrait être prise en compte comme une expérience enrichissante plutôt que comme un échec. Sans ces personnes pour tenter, demain nous n’aurons plus d’activité. Les institutions devraient enfin regarder avec un œil neuf la réalité de ces créateurs en cas d’arrêt de l’entreprise, trop souvent aucun droit, aucune aide, les autres entrepreneurs eux mêmes sont critiques, alors qu’ils savent bien le défit de la réussite.
Pour comprendre, avez vous n’oublié la sensation que vous avez ressentie lors d’un échec, à un examen par exemple, et bien il faudrait multiplier par dix, par cent, pour comprendre le ressentie de cet échec, qui souvent est multiplié par un échec financier. Alors ne soyez pas accusateur vis à vis de cet homme, quelques fois, quand on s’est battu pendant plusieurs années, à travailler plus de 12 à 15 heures par jour, l’arrêt de l’entreprise crée un vide sidéral, impossible à remplir.

Maintenant nous pouvons parler du fabriqué en France, notamment dans le textile et encore plus précisément dans le domaine de cette entreprise, la lingerie. Qu’est ce que cela veut dire ? Il faut savoir que moins de 0,5% des ventes en montant et 0,2% en volume de lingerie sont fabriqués en France, ce qui représente moins d’un article vendu sur 500. Malgré le fait que beaucoup de marque se revendique du Made-in-France, le combat de la valorisation du travail est loin d’être gagné, surtout que le public voudrait du fabriquer en France, mais ne veut pas en payer le prix, même si la différence n’est pas aussi importante que l’on pense. Ce sont les chaînes de centre-ville qui dominent le marché (28,5%) devant la grande distribution (26,1%) et la vente en ligne (13,5%) . Il est une nouvelle façon de faire pour les grandes marques ou plus exactement pour les plus importantes, comme DIM, par exemple, n’indiquent plus de mention d’origine, comme ça plus de problème. J’ai remarqué cette étrangeté depuis quelques temps, je voudrais que les instances nationales ou internationales se décident à ne plus accepter ce type d’attitude, car de ce fait plus de problème d’origine et plus d’interaction avec les personnels qui fabriquent. Il est possible de changer d’usine sans aucune réaction du monde car personne ne sait où est fabriqué la production. Les salariés ne peuvent plus faire grève ou avoir de conflits, et qui va s’occuper d’un problème d’usine au Bengladesh ou en Chine, qui se souvient encore du drame du Dacca, pourtant 1000 morts dans des ateliers du textile.

Voilà un homme est mort pour avoir voulu construire.
Il est vraiment temps de lancer un cri,
Un cri d’amour pour nos créateurs.

Philippe Sallanche 2018

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Les attributs du pouvoir et les excès.

Depuis la nuit des temps, dans les démocraties, mais également dans les autres formes de pouvoir, il y a toujours eu des personnes, qui non élu ou sans réalité de responsabilité, ont trouvé des points d’appui pour profiter des puissants, des présidents. Quelques fois il s’agissait de personnes ayant une ligne dans l’organigramme, mais souvent il s’agissait plutôt d’agent plus ou moins secret, mais dont le point commun était d’être en dehors des clous. Il est évident que le responsable de ces personnes sont responsables de leurs actes, mais depuis plusieurs jours nous avons droit à n’importe quoi. Ainsi ce matin monsieur Dupont-Aignan sur une chaîne info a répété plusieurs fois que monsieur Benalla avait 26 ans et qu’il était impossible d’avoir donné des responsabilités aussi importantes à une personne de 26 ans ! J’aimerai à ce sujet, rappeler quelques vérités à l’ensemble des cassandres politiques qui sur chaque sujet déclenche des affaires d’état.

Bill Gates et Paul Allen fondateur de Microsoft avait respectivement 20 et 22 ans à la création de l’entreprise, Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne fondent eux Appel, qui avait eux aussi 21, 26 et 42 ans, ou le dernier est bien âgé de plus de vingt-six ans, pour continuer sur le même chemin Mark Zuckerberg, créateur de Facebook n’a lui aussi que 20 ans. Armand Peugeot et Léon Serpollet avait eux 40 et 41 ans au moment du lancement de leurs premiers véhicules à moteur thermique, mais Louis Renault déposera son premier brevet d’une voiturette à 22 ans. Bien entendu, j’ai voulu rester sur des histoires qui nous sont proches, mais j’aurais bien pu vous proposer d’autre nom, Jeanne d’Arc par exemple qui était loin d’avoir 26 ans au moment de sa mort et qui pourtant n’a pas attendu pour être décisif pour notre pays, et qui au passage a été abandonné par des politiques de son époque ! Bien entendu je ne vous parle pas de musiciens comme Wolfgang Amadeus Mozart, à l’âge de six ans, il compose déjà ses premières œuvres.

Monsieur Dupont-Aignan, je suis désolé de votre si mauvaise qualité ou connaissance et j’aimerais vous rappeler une simple phrase finissant une pièce : « Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
Ce que voulait exprimer Pierre Corneille est le fait que le talent et les dons innés n’ont pas besoin d’attendre les années de maturité pour s’exprimer. Il m’arrive d’avoir l’impression d’enfoncer des portes ouvertes, mais de tout temps cela s’avéra utile voir indispensable.

Maintenant pour revenir sur cette triste affaire, un ami un jour m’a dit : « quelques fois il suffirait de mettre une casquette affublée d’étoiles à un pauvre d’esprit pour en faire un garde zélé » pour faire le coup de point dans une manifestation, je ne pense pas qu’il faille être véritablement et intellectuellement supérieur, sinon il est possible de se rendre sur un ring et d’en faire un métier. Je ne sais pas si cela sera plus rémunérateur, mais ce qui est certain, c’est que celui d’en face sera consentant. Le plus consternant est que de tout temps, les puissants ont eu un besoin irrépressible d’avoir à leurs côté des idiots, au temps des rois il s’agissait de « fou du roi » en république ce sont toujours des simples d’esprit, qui quelques fois ont une réalité exécutive et sont présent dans les organigrammes. Et quand j’entends les grands cris des partis politiques, notamment du Rassemblement National de Marine Le Pen, avec qui si je ne m’abuse vous avez fait équipe monsieur Dupont-Aignan, je pense que les fous ne sont pas tous où il devraient être. En effet ce parti a usé des mêmes pratiques en 2015, alors que quelques membres ont interpellé des femens, ce faisant passer pour des policiers.

Je ne suis pas encarté auprès d’un parti politique et c’est en toute indépendance que j’écris cette tribune, car je suis en permanence étonné de l’attitude des personnalités politiques, toujours prompte à dénoncer en oubliant leurs propres turpitudes, je voudrais au moins une fois les voir être honnête.

Philippe Sallanche 2018

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Ode à L’Union Européenne

L’Union européenne, ce nom qui est dans toutes les discussions pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Des politiques s’en sont accaparés pour tenter d’apporter des solutions à leurs propres incapacités à mettre en place des plans financiers de redressement des économies de la zone euro. Et comme toujours aujourd’hui, ils vous demandent de les élire au parlement européen pour le détruire, c’est plutôt drôle, vous ne croyez pas !

Mais revenons à l’union européenne et surtout à son histoire. Tout commence juste après l’armistice de 1945, par la volonté de deux hommes. Faisons un pas plus lointain dans l’histoire. En 1620, le duc de Sully imagine, dans ses mémoires, un corps politique de tous les États d’Europe dont l’objectif serait la création d’une paix inaltérable et un commerce perpétuel. Il s’agit là de la première construction intellectuelle de l’Europe, mais les égoïsmes et les volontés de pouvoir ne permettront pas d’avancer plus loin cette vision. Une nouvelle tentative avec le traité de Westphalie en 1648, réunira pour la première fois autour d’une table de négociation les grands États d’Europe afin de définir les relations entre eux dans le respect de leur souveraineté respective.
Le siècle des Lumières à partir de 1715 vit les premiers échanges culturels sans frontières, les Lumières en France avaient leurs équivalents avec en Angleterre l’Enlightenment, l’Aufklärung en Allemagne, l’Illuminismo en Italie ou encore en Espagne l’Ilustración.

Après la Première Guerre mondiale, la France imposa à l’Allemagne vaincue le traité de Versailles et le paiement de réparations. On peut noter cependant les initiatives d’Aristide Briand auprès de la SDN, ainsi que le mouvement pan européen, véritable laboratoire d’idée. Le Marché commun européen fut précédé de tentatives du même ordre, dans les années 1920, dont la plus importante pris la forme d’un appel aux Européens en faveur d’une Union douanière européenne, lancé le 12 mars 1925 par le journaliste Edgar Stern-Rubarth et neuf autres personnalités internationales, parmi lesquelles les économistes hongrois Elemér Hantos et l’économiste français Charles Gide.
Dans les années 1930, l’idée d’une « union douanière européenne » était soumise à la conférence économique internationale, afin de lutter contre des barrières douanières alors perçues comme pouvant avoir des conséquences néfastes.
Ce fut après les nouvelles horreurs de la Seconde Guerre mondiale que l’idée est réapparue de façon plus large. Des initiatives en vue de préparer la paix, naquirent dans les mouvements de résistance. Ainsi, Altiero Spinelli fonde en 1943 à Milan le Mouvement fédéraliste européen. En 1944 est fondé à Lyon le Comité français pour la fédération européenne. En Allemagne, le mouvement La Rose blanche appelle à une fédération européenne pour l’après-guerre.
Dans un célèbre discours prononcé en 1946 à l’université de Zurich, l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill déclarait : « Il existe un remède qui s’il était adopté par la grande majorité des peuples dans de nombreux pays pourrait, comme par miracle, rendre l’Europe aussi libre et heureuse que la Suisse. Nous devons construire une sorte d’États-Unis d’Europe. La première étape consiste à former un Conseil de l’Europe. La France et l’Allemagne doivent ensemble prendre cette direction. »
Le Congrès de la Haye, en 1948, rassemble les différents partisans de l’unification de l’Europe. L’une de ses conséquences fut la création du Conseil de l’Europe, première tentative vers la construction d’un avenir commun aux nations d’Europe.
En 1946 à Cologne, Robert Schuman, alors ministre des finance (il deviendra en 1947 président du conseil) en France, rencontre Konrad Adenauer chancelier allemand et Alcide De Gasperi président du conseil italien, lors d’une réunion entre les dirigeants des partis démocrates chrétiens. Pendant cette rencontre, ils exposent leurs idéaux et posent les fondements d’une Europe unie, dépassant l’opposition séculaire de certains peuples, notamment franco-allemands.
Le 9 mai 1950, Robert Schuman alors ministre des Affaires étrangères présenta au quai d’Orsay, dans une déclaration considérée comme l’acte de naissance de l’Union européenne, une proposition relative à une organisation de l’Europe, indispensable au maintien de relations pacifiques. Dans cette déclaration qu’il avait rédigée avec son conseiller et ami Jean Monnet, il appelle la France, l’Allemagne et les pays européens qui voudront les rejoindre à mettre en commun leurs productions de charbon et d’acier, ressources stratégiques à l’époque. Ce faisant, la France prend une démarche inverse de celle qui avait mené aux humiliations imposées par le traité de Versailles et rejoint au contraire le vœu de Victor Hugo, qui dans son testament politique et social du XIXe siècle se fait le visionnaire de la construction européenne. L’Europe ne se fera pas d’un coup de baguette magique et il faudra la volonté de dirigeants politiques européens pour arriver après bientôt soixante dix ans à une période de paix sans discontinuer.

L’Union Européenne, ne fut pas qu’un vœu pieu, car il a été depuis toujours une volonté de créer une paix entre nos nations, alors si cette petite histoire vous permet de ne pas lui tourner le dos, je vous propose de voter pour sa continuation.

Philippe Sallanche 2018

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Le chômeur,

Il est là, à attendre une réponse, sans vie,
Sans réel espoir d’un retour à la normal.
Chaque jour, il reprend ses recherches, soucieux,
Du bien faire, dans la transmission de son savoir,
Dans la présentation de son expérience,
Il soigne son attitude, plein de doute,
Limité par son pur manque de confiance,
Qui se creuse un peu plus à chaque réponse,
Qui arrive négatif, par trop d’inconscient,
De sa valeur, à lui le chômeur accablé,
Par sa famille, par ses amis, la société,
Ignorantes des difficultés croissantes,
De la pensée du chômeur éreinté, éteint,
Epuisé par tant de combats infructueux.

Depuis plusieurs mois, il cache ses angoisses,
A tous ceux qui l’entoure, qui en l’accompagnant,
Ne soupçonne sa volonté de se cacher,
Sa volonté de ne plus sortir, malheureux,
De sa situation, qui incompris de tous,
Reste seul, souvent sans dormir, pendant des nuits,
Découragé de ces refus perpétuels,
De personnes qui sans le connaître, l’ignore,
Limite ses capacités, ses résolutions,
Ignorant ses valeurs, pour les ramener à rien,
Dans la volonté permanente d’amoindrir,
La future rémunération de ce chômeur,
Ecarté par tant de décisions injustes,
Qui le replonge dans la nuit sans étoiles,
Dans un trou noir, où le vide sidérale l’enfouie.

Philippe Sallanche 2018

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Pauvre démocratie, t’en décrié.

Winston Churchill avait dit un aphorisme qui est l’un des plus inusables qui soit, « La démocratie est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres. » Michel Onfray, philosophe et essayiste, lui nous explique, d’ailleurs au même titre qu’un Mélenchon ou une Marine, que nous ne sommes pas en démocratie, expliquant que les dernières élections étaient de façon indirecte truquée. Que les électeurs pauvres hères, sont des idiots qui ce sont faits bernés par des politiciens, des immatures sans capacités d’intelligences et de réflexions, voilà ce que serait les Français.

Je suis toujours étonné de voir des intellectuels avoir des positions aussi tranchées. Vous avez voté pour tel ou tel alors vous êtes une personne stupide, même si vous êtes des millions. Une fois de plus une personnalité vient nous expliquer que la démocratie, qui dit qu’une personne est égale à un vote, ne peut en aucun cas être valable, sous prétexte que des gens sous évolué ne pourraient voter de façon libre d’esprit et serait de toute évidence et automatiquement influencé. Mais monsieur Onfray, ne cherchez-vous pas, là aussi, à nous influencer ? En nous expliquant que des habitants de notre pays seraient par trop peu instruits pour voter de façon éclairée ! Vous oubliez un détail, en démocratie, chaque habitant majeur est une voix. Il a de ce fait une valeur égale à celle des autres, quelques soit son instruction, son intelligence ou je ne sais quels critères. Alors qu’en dictature, aucun habitant n’a de valeur, seules les personnes tournant autour du « Leader », qu’ils soient pseudo-républicain, autocrate ou satrape, qui peuvent le cas échéant intervenir sur les décisions et sur la valeur d’un vote, cela serait-il mieux que notre système, et surtout sur ce que j’appelle le discernement du geste. Bien entendu vous pourriez nous présenter ce qui ce passe en Italie pour prouver vos dire, mais vous auriez une fois de plus tord, car le problème n’est pas. Là-bas, la démocratie, mais l’absence de réalité de démocratie, par un système qui ne donne pas de pouvoir réel à celui qui a obtenu le plus de suffrages. Résultat il faut une entente entre plusieurs parties, nous voyons donc des carpes et des lapins se marier pour former un gouvernement, et comme à chaque fois les pays accouchent de dictateur. Nous avons très bien connu ce type de chose au début du vingtième siècle, même si je ne crois pas que l’histoire se répète, mais je pense qu’elle tousse et que bien souvent les mêmes actions ou les mêmes oublis apportent les mêmes résultats.

De tout temps nous avons eu, en France ou ailleurs, des intellectuels venant nous expliquer pourquoi la démocratie est une forme de dictature. La réalité est tout autre, les dictatures, de gauche ou de droite, voudraient nous faire croire, en permanence, qu’ils sont des démocraties, je me demande pourquoi, si ce n’est que l’intelligence collective est bien plus puissante et qu’il est très important de faire croire qu’une dictature est égale à une démocratie, et là nous voyons bien la différence, la liberté.

La liberté et l’égalité de faire, la liberté de penser, la liberté de croire, la liberté de se déplacer, la liberté d’aimer, mais surtout la liberté et l’égalité de voter. Voilà messieurs les intellectuels ce que vous devriez défendre, plutôt que de mettre en doute, la qualité et la capacité des votants. Battez-vous contre toutes les typologies de dictatures, toutes celles qui privent les femmes et les hommes de leurs libertés, là monsieur Onfray, je vous reconnaîtrais de la valeur.

Philippe Sallanche 2018

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Économie des sociétés en France.

Voilà depuis quelques jours les virements des dividendes des sociétés du CAC40 sont terminés, et la polémique commence. Mais pourquoi les journalistes économiques, à quelques exceptions près sont si loin de la réalité économique mondiale, en effet, il y a là l’exacte confusion entre la cause et l’effet :

Je vous propose de commencer par regarder l’effet.

Les entreprises françaises seraient les championnes du monde des versements de dividende, ce qui à quelque chose près, est tout à fait vrai, car elles versent en moyen soixante six pourcent des bénéfices réalisés. Mais quel enseignement tirer de cette information ? Seraient-elles bien plus généreuses que les autres entreprises de mêmes tailles dans le monde ? Auraient-elles des velléités de pénaliser leurs structures de management ou leurs employés en servant moins d’intéressement ou de participation ? Auraient-elles aucunement besoin d’investissement et de provisions, tout ce faisant chez nous ? Nos sociétés du CAC40 seraient-elles au-dessus des leurs concurrentes ou moins en adéquation avec les réalités de notre époque ? Voici quelques unes des questions que nous pourrions nous poser si nous ne regardions que l’effet, car dans les faits nos sociétés sont bien plus généreuses, mais pourquoi ?

Avant l’effet, finalement, Il y a la cause et là c’est bien moins réjouissant. Pourquoi des entreprises dont la matière grise est particulièrement bien présente, feraient-ils un tel cadeau à leurs actionnaires, si ce n’étaient par obligation. Depuis maintenant plusieurs années je tente d’expliquer que le problème Français n’est pas dans la qualité de sa formation, ni dans celui de son encadrement, nous avons un milieu scolaire des plus efficient, ou chacun peut y trouver son besoin, où les étudiants les plus capables reçoivent une instruction dans les toutes meilleures du monde, et même si les classements, comme par exemple celui de Shanghai pour les universités ou Pisa pour les études primaires nous classe parmi les pays développés de piètre qualité. Il n’en est pas moins réel que nous sommes le deuxième pays dans l’obtention des médailles Fields, juste derrière les États-Unis ou dans les tout premier du classement des obtentions des prix Nobel scientifique sans parlé des prix Nobel de littérature ou la France est première. Non ce n’est pas de ce coté là qu’il faut chercher notre problème. Les Français ont toujours tendance à se dévaluer, mais pourquoi la réalité est tout autre, nous sommes particulièrement ingénieux, nous avons une formation faisant parti des meilleurs, alors pourquoi un jeune ayant suivi un cursus à Polytechnique doit finalement partir au Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour trouver les moyens de continuer ses recherches et finalement déposer des brevets pour le compte des État-Unis et du MIT. Pour la même raison que nos sociétés du CAC40 paient plus chères leurs investisseurs : le manque flagrant de finance dans notre pays.

Oui, il faut vraiment qu’un jour les politiques regardent de façon réaliste ce problème. Il est impossible de trouver les moyens financiers, en France, de créer des superstructures sans l’aide de l’État. Nos banques, qui sont parmi les plus solides du monde et investissent dans plein d’endroits et de pays étrangers, oubliant régulièrement notre pays. Ce n’est pas pour des raisons extérieures mais bien pour des raisons intérieures. Ce qui s’appelle la confiance dans notre économie, dans notre système fiscal, dans la parole de l’État qui évolue au gré des changements politique. Mais surtout à un fait incroyable qui est que : l’on passe pour important, et que l’on à des garanties, si l’on est présent en Amérique ou en Asie, alors que quand l’on travaille avec la France cela ne serait pas valorisant et pas non plus garantie. Enfin, nous ne trouvons pas ou peu de financement en France, je pourrais vous donner de multiples exemples, à commencer par les miens, mais il est inutile d’enfoncer des portes ouvertes, car l’ensemble de la classe politique de notre pays le sait. Il faudrait simplement qu’elle se décide à agir, ce qui est loin d’être gagné. Alors plutôt que de ce lamenter sur le fait que nos entreprises du CAC40 versent le plus de dividendes, la presse devrait dénoncer en permanence le manque de moyen financier. Là, la cause serait pris en compte avant l’effet et nous trouverions peut être le moyen de réduire réellement le chômage.

Philippe Sallanche 2018

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L’an d’après ou les parties de l’ancien monde

Un an après l’élection à la présidence de la république d’Emmanuel Macron, il y a partout des revendications pour engranger des bénéfices imaginaires. Les grèves, ce sport national où nous serions probablement les champions du monde toute catégorie ont débutés, semant la pagaille dans les transports en France et réduisant à néant les premiers avantages du départ de François Hollande.

Notre pays est décidément ingouvernable, tant dans les entreprises publiques ou les grandes sociétés privées, que dans les institutions politiques, comme les partis politiques, les syndicalistes, ou les institutions et ONG et autres associations nationales, pour qui l’intérêt général n’a de valeur que si elles-mêmes sont servies. De ce fait l’intérêt général passe souvent après les intérêts particuliers.

Depuis maintenant deux mois, nous sommes en face d’une véritable volonté de transformer des élections en une forme d’insurrection, comme si la rue pouvait remplacer le vote populaire, avec en tête de pont, les syndicalistes et les parties politiques de gauche, voir de gauche extrême, mais également les parties de droite, avec des passerelles entre droite et extrême, et comme toujours des pompiers pyromanes, donnant des conseils sans jamais avoir eus de vraies responsabilités. Je ne prétendrais pas être celui qui donnera la marche à suivre, ni même être le redresseur de tord donnant les bons et mauvais points, mais j’ai toujours su ce qu’avoir une responsabilité voulait dire et j’ai bien souvent dû en prendre pour le compte d’autrui qui après, bien sûr, venait sur l’estrade pour en tirer les lauriers en se faisant passer pour les vrais innovateurs, mais qui pourrait prétendre qu’un Mélenchon, ou une Marine auraient plus de valeurs ou de capacité d’union qu’un Macron.

Je voudrais vous rappeler le Brexit, toutes les personnalités politiques anti-Europe, en tête de la volonté de dissocier la Grande-Bretagne et le reste de l’Europe, sont parties sans prendre leurs responsabilités, résultat c’est une femme (qui sont bien plus souvent courageuses que les hommes, en politique comme dans la vie) qui a dû prendre les rennes du pays. Elle est très critiquée, mais rappelez-vous de l’après vote, qu’a fait Nigel Farage ce député européen qui c’est battu pour faire sortir l’Angleterre de la communauté européenne, en qualité de grand gagnant a-t-il pris la responsabilité de dirigé le gouvernement britannique, non bien sûr. Il a quitté la politique pour devenir animateur de radio, voilà le risque de tous ces cassandres de la politique spectacle, faire un coup et puis partir et pour ça pas de problème car les fautifs seront toujours les autres. Ça ne marche pas alors c’est de la faute des précédents, toujours, même si certains ont été plutôt nul ou plus exactement sans relation directe avec les valeurs économiques et sociétales du pays (c’est mieux non !) mais quand est-il dans la réalité, un nouveau gouvernement s’installe, très vite il prend des décisions et là si ça ne marche pas ? Pourtant ce sont bien ces décisions qui étant trop souvent déconnectées des réalités du moment, créent les dysfonctionnements observés. Le meilleur exemple est celui du PIB de 2011, le début d’année l’INSEE voyait un PIB en augmentation de 1,7%, prévision pour l’année, la même prévision que le résultat de 2010, les premières décisions, du nouveau président élu, en mai, ont détruis la marche de notre pays pour finir sur une note négative en fin d’année. C’est bien les décisions prisent qui ont détruit toutes possibilités de création de valeurs. Ces décisions antiéconomiques ont complètement arrêté l’économie française, il faudra plus de quatre ans pour réussir à relancer la machine et principalement grâce à l’augmentation de l’économie mondiale.

Pourquoi aujourd’hui devrions-nous faire confiance à toutes ces personnalités nous engageant à faire une pseudo-révolution contre l’ordre établi, qu’ils soient d’extrême droite ou d’extrême gauche, le seul intérêt qu’ils ont est de multiplier les incidents pour prouver qu’ils ont raison, mais qu’en est-il réellement ? Du coté extrême droite, il fallait quitter l’Europe et quitter l’Euro, puis comme cela n’était pas vraiment populaire et majoritaire, alors il ne fallait plus, mais il fallait tout changer, comme ça, sans s’occuper des autres membres de la communauté européenne, mais enfin cela fait plus de soixante ans que nous nous entraidons. L’Europe est plus une chance que le contraire et nous devrions toujours s’en rappeler. Mais maintenant regardons à l’extrême gauche, avec les mélenchonistes, croyez-vous vraiment que nous pouvons prendre comme exemple le Venezuela et sa politique, c’est un pays pauvre qui possède d’immenses ressources, mais les ont-ils mises à disposition de leur peuple, car en dépit de ses nombreuses richesses naturelles, les Vénézuéliens doivent faire la queue pour obtenir la plupart des produits de consommation de base comme le sucre, huile, les médicaments ou encore le papier toilette. L’État doit finalement pratiquer le rationnement ce qui a engendré un important marché noir avec les pays voisins. Voilà l’exemple qu’il faudrait suivre ? Mais ce qui me paraît le plus étonnant sont les contacts ou le financement de ces extrêmes, en effet ces deux côtés de l’échiquier politique sont abonnés au même pays, ou ils ont des rapports très étroits comme l’Amérique Latine ou la Russie et c’est ce dernier pays où ils trouvent également des financements. Doit-on vraiment nous lier à des pays totalitaires ? Doit-on avoir les mains liées auprès de ces chefs d’État pour qui la population n’est que chair à canon ou pour le moins sans importance ? Je vous propose de lire et de tenter de comprendre ce qu’ils écrivent ou d’écouter les discours de ces tribuns beaux parleurs. N’oubliez jamais que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » La Fontaine.

Philippe Sallanche 2018

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Économie des sociétés en France.

Voilà depuis quelques jours les virements des dividendes des sociétés du CAC40 sont terminés, et la polémique commence. Mais pourquoi les journalistes économiques, à quelques exceptions près sont si loin de la réalité économique mondiale, en effet, il y a là l’exacte confusion entre la cause et l’effet :

Je vous propose de commencer par regarder l’effet.

Les entreprises françaises seraient les championnes du monde des versements de dividende, ce qui à quelque chose près, est tout à fait vrai, car elles versent en moyen soixante six pourcent des bénéfices réalisés. Mais quel enseignement tirer de cette information ? Seraient-elles bien plus généreuses que les autres entreprises de mêmes tailles dans le monde ? Auraient-elles des velléités de pénaliser leurs structures de management ou leurs employés en servant moins d’intéressement ou de participation ? Auraient-elles aucunement besoin d’investissement et de provisions, tout ce faisant chez nous ? Nos sociétés du CAC40 seraient-elles au-dessus des leurs concurrentes ou moins en adéquation avec les réalités de notre époque ? Voici quelques unes des questions que nous pourrions nous poser si nous ne regardions que l’effet, car dans les faits nos sociétés sont bien plus généreuses, mais pourquoi ?

Avant l’effet, finalement, Il y a la cause et là c’est bien moins réjouissant. Pourquoi des entreprises dont la matière grise est particulièrement bien présente, feraient-ils un tel cadeau à leurs actionnaires, si ce n’étaient par obligation. Depuis maintenant plusieurs années je tente d’expliquer que le problème Français n’est pas dans la qualité de sa formation, ni dans celui de son encadrement, nous avons un milieu scolaire des plus efficient, ou chacun peut y trouver son besoin, où les étudiants les plus capables reçoivent une instruction dans les toutes meilleures du monde, et même si les classements, comme par exemple celui de Shanghai pour les universités ou Pisa pour les études primaires nous classe parmi les pays développés de piètre qualité. Il n’en est pas moins réel que nous sommes le deuxième pays dans l’obtention des médailles Fields, juste derrière les États-Unis ou dans les tout premier du classement des obtentions des prix Nobel scientifique sans parlé des prix Nobel de littérature ou la France est première. Non ce n’est pas de ce coté là qu’il faut chercher notre problème. Les Français ont toujours tendance à se dévaluer, mais pourquoi la réalité est tout autre, nous sommes particulièrement ingénieux, nous avons une formation faisant parti des meilleurs, alors pourquoi un jeune ayant suivi un cursus à Polytechnique doit finalement partir au Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour trouver les moyens de continuer ses recherches et finalement déposer des brevets pour le compte des Etats-Unis et du MIT. Pour la même raison que nos sociétés du CAC40 paient plus chères leurs investisseurs : le manque flagrant de finance dans notre pays.

Oui, il faut vraiment qu’un jour les politiques regardent de façon réaliste ce problème. Il est impossible de trouver les moyens financiers, en France, de créer des superstructures sans l’aide de l’État. Nos banques, qui sont parmi les plus solides du monde et investissent dans plein d’endroits et de pays étrangers, oubliant régulièrement notre pays. Ce n’est pas pour des raisons extérieures mais bien pour des raisons intérieures. Ce qui s’appelle la confiance dans notre économie, dans notre système fiscal, dans la parole de l’État qui évolue au gré des changements politique. Mais surtout à un fait incroyable qui est que : l’on passe pour important, et que l’on à des garanties, si l’on est présent en Amérique ou en Asie, alors que quand on travaille avec en France cela ne serait pas valorisant et pas non plus garantie. Enfin, nous ne trouvons pas ou peu de financement en France, je pourrais vous donner de multiples exemples, à commencer par les miens mais il est inutile d’enfoncer des portes ouvertes, car l’ensemble de la classe politique de notre pays le sait. Il faudrait simplement qu’elle se décide à agir, ce qui est loin d’être gagné. Alors plutôt que de ce lamenter sur le fait que nos entreprise du CAC40 versent le plus de dividendes, la presse devrait dénoncer en permanence le manque de moyen financier. Là, la cause serait pris en compte avant l’effet et nous trouverions peut être le moyen de réduire réellement le chômage.

Philippe Sallanche 2018

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La grève et le début du recul du gouvernement.

Voilà, depuis la nuit des temps, où plus exactement depuis les premières grèves, après la constitution de la SNCF, le blocage des moyens de transport dans notre pays contraint les gouvernements à chaque fois au recul de ses décisions. Tout le monde attendait de voir comment le président Macron allait agir, et bien il a déjà commencé à reculer en décidant de revoir les possibilités de concurrence, qui fait pourtant partie des obligations européennes, et qui a déjà bénéficié à la SNCF en s’installant dans d’autres pays. Aujourd’hui, la CGT croit qu’elle a déjà en partie gagné. Le recul sur les ordonnances pour toute une partie des futures lois, une possibilité d’obligation à la future concurrence d’avoir les mêmes obligations que la SNCF sur leurs employés, de ce fait, pas de vraie concurrence et surtout peu de risque de voir d’autres entreprises du rail venir sur les voies françaises, car si les intervenants doivent mettre au même tarif leurs salariés peu de chance de devenir rentable. Voilà comment la CGT pense détruire toutes possibilités de compétition dans notre pays. Il semblerait que la bataille de l’opinion commence à tourner en faveur des grévistes ou du gouvernement, à voir dans les semaines à venir après des jours de grèves. J’avoue ne pas vraiment comprendre, comment des personnes qui sont si promptes à râler contre un maire pour du stationnement payant et si peu capable de ne pas comprendre qu’à chaque fois les grévistes compte sur cette compréhension du public pour demander toujours plus, qui sera finalement payé par ce public, soit directement sur le prix de son billet, qui devient petit à petit le plus cher d’Europe, soit indirectement sur ses impôts.

Notre pays a détruit, depuis des années, une grande partie de son industrie, avec ce type de fausse vérité, de croyance stupide, qui consiste à penser que nous sommes seul au monde, demain d’autres trains rouleront en France, en prenant des salariés exclusivement de leurs pays et payé en tant que tel. Ils décideront de mettre des billets à prix cassé, comme cela c’est passé avec les avions, mettant en grande difficulté notre compagnie aérienne, mais là aussi la leçon n’a pas été comprise, et les grèves reprennent. Je crains que demain Air France disparaisse au profit d’un rachat, à force de réclamation toujours plus extravagante par un petite partie des salariés, car ne soyons pas dupe, les pilotes seront les bénéficiaires de cette grève, pas les salariés les plus faibles ou les moins bien payés.

Il y a vingt ans notre pays avait des entreprises dans le top dix de l’industrie lourde, par exemple Péchiney, Alstom, dans le premier cas, le leader mondial de l’aluminium a disparue corps et âme dans les batailles mondiales, car jamais nous n’avons su nous adapter à cette guerre économique. Nos syndicalistes ayant préféré voir disparaître les entreprises plutôt que d’accepter des adaptations à notre modèle. Pour le second, nous sommes dans la situation du premier dans les premiers rachats, aujourd’hui c’est l’Allemand Siemens qui va prendre le lead, et demain si jamais la production et les marges ne sont pas au rendez-vous, alors il y aura transfert d’activité vers des pays ayant moins de contraintes, nous risquons de voir ce champion français, là aussi disparaisse et même les accords européens ne changeront rien. Je rappelle que nous avons actuellement en France 5 millions de chômeurs, qui sont en recherche d’emploi (et 1 million en formation) allons nous encore créer plus de chômeurs ?

Je suis contre les grèves dans les entreprises d’État, par des fonctionnaires, car nous sommes, dans le reste du pays, en risque permanent de voir nos champions disparaître du paysage industriel ou du service. Je voudrais vous rappeler que dans le bâtiment, aujourd’hui, nous avons pratiquement 50 % d’ouvriers arrivant des autres pays européens, comme travailleurs détachés, voilà ce qui attend le train de demain si ces grèves continues, si enfin la CGT et les autres syndicats ne comprennent pas que notre monde est maintenant globalisé. Mais, bien sûr il ne faut pas se tromper, même dans le privé, il y a des problèmes. Par exemple chez Carrefour, cette société a été très longtemps le deuxième distributeur mondial, derrière Walmart. Elle est 7ème maintenant, à quand le risque de voir racheté cette entreprise et des négociations faite ailleurs, avec des fournisseurs étrangers. Que restera-t-il de notre pays si nous n’y prenons pas garde, mais là les syndicalistes n’en n’ont rien à faire.

Alors je le dis au grand public, ne vous trompez pas de bataille, vous ne pouvez être solidaire de personnes qui ne seront jamais solidaire avec vous.

Philippe Sallanche 2018

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