La nature humaine ???

Il s’agit un peu de la suite de la précédente tribune (Du cynisme ou de l’indécence !). En effet, les réflexions et les expressions des politiques et politiciens se poursuivent depuis trois jours comme les nominations du nouveau gouvernement continuent d’alimenter les médias. Et je suis toujours surpris par certaines attitudes, à commencer par la maire de Paris, mais aussi par une partie importante des socialistes. Il faut toujours se demander, pourquoi des gens qui ont réussi à détruire les pensées et convictions d’un grand nombre de Français peuvent encore continuer à s’exprimer de la sorte ! Les socialistes sont responsables de l’arrivée des extrêmes dans notre pays, par leurs mensonges permanents, par leur volonté de faire perdre leurs concurrents, par des actions faisant monter de façon artificielle les extrémistes, d’abord à droite, oubliant qu’un extrême a besoin de son pendant à gauche comme le pile d’une pièce de monnaie a son revers. Alors de façon existentielle, l’extrême gauche, avec l’imposition du mélenchonisme qui se divise lui-même de l’intérieur de son propre parti en est arrivé où il en est, où nous en sommes aujourd’hui. N’oubliez pas qu’avant vous aviez la droite, avec ce que fut le RPR, puis l’UMP et enfin les républicains. Aucun extrémiste dans ces partis. De l’autre côté, vous aviez le parti socialiste. Chacun de son côté, prévoyait de rester dans le centre gauche ou centre droit : aucune volonté d’exclure, aucune volonté de détruire l’autre, sauf avec l’avènement de François Mitterrand, qui, pensant perdre les élections, a commencé à faire croire que la droite dite de gouvernement pouvait s’allier à l’extrême droite, ce qui ne fut jamais le cas. Et puis, à force de donner les mêmes informations, nous avons eu droit à l’arrivée de François Hollande à l’Élysée, et là, nous avons eu le point le plus bas de la politique française, au point même qu’il ne se représentera plus, chose plutôt rare partout où deux mandats étaient uniquement possibles ! Aujourd’hui, nous entendons la maire de Paris critiquer la décision du Premier ministre et du président en place, au passage qui, lui, a été réélu, nous expliquer, toute la catastrophe, qui est présente dans ces nominations à commencer par la nouvelle ministre de la Culture. Mais enfin, mesdames Ségolène Royal, Anne Hidalgo, monsieur Hollande, qui êtes-vous pour avoir des affirmations aussi définitives ? Qu’avez-vous réussi de si exceptionnel pour vous permettre de vous exprimer ainsi ? Encore que si ces réflexions venaient du RN ou des Insoumis j’aurais pu comprendre. Mais là, vous avez perdu toute conscience, toute influence, dans la population au point même que vous entretenez la moquerie et quelquefois même l’insulte (enfin pour la maire de Paris) ! Alors, quand allez-vous comprendre que si vous voulez retrouver la confiance, il faut commencer par être, au moins honnête et avoir un minimum de correction en étant respectueux de l’adversaire et non d’un ennemi comme un Mélenchon traite nos policiers, ceux qui ne pensent pas comme lui et se permet de se croire un grand tribun quand il n’est, finalement, qu’un simple recteur débitant de grands mots pour des causes perdues d’avance ? Ceci étant, je pourrais presque en dire autant des républicains, qui, depuis près de sept ans, n’ont rien trouvé d’autre que de se convaincre qu’ils sont dans une opposition frontale avec le macronisme, allant jusqu’à exclure leurs propres partisans, oubliant qu’en excluant, vous vous condamnez vous-même. Alors que si l’intelligence œuvrait dans ce parti, il y a longtemps qu’ils auraient mis en place des possibilités d’accord avec le président. Car enfin, ils ont déjà eu un grand nombre de lois qui allaient dans leurs sens, et les principales actions, ministres, dirigeants, sont issus de leurs camps. Alors, qu’est-ce qu’ils attendent ?

Mais voilà, ils ont tous en face d’eux un sorcier, Emmanuel Macron. Il a fait sauter les barrières. Je crois que cela, enfin pour la France, est une erreur. D’ailleurs, pas que pour la France, car si les centres de droite et de gauche disparaissent, cela laisse toujours aux extrêmes les places ainsi vidées. Donc, si vous n’avez plus qu’une seule forme de centre, alors vous ne pouvez, si vous n’êtes pas d’accord, que vous rabattre vers un extrême. Ce qui a vu l’avènement de monsieur Macron en sera aussi, probablement, sa disparition. Le vrai problème est de se demander si cette disparition sera pour l’arrivée d’un parti extrémiste ou celle d’une droite plus centriste, ce qui serait beaucoup moins dangereux pour notre pays, mais aussi pour l’Europe. Ne nous y trompons pas, la gauche, pour avoir refusé d’écouter le peuple, est pour le moment forclos de toutes possibilités. Attention, dans quelques mois il y a les Européennes : quel parti arrivera en tête ? Pour l’instant, le RN est en avance de dix points. Les socialistes, même s’ils ont eu l’intelligence de mettre en tête de liste, un homme plutôt consensuel, les erreurs permanentes de ce parti et les dernières petites phrases de ses personnalités de gauche, pourraient bientôt mettre toute son action en abîme. Et surtout, les électeurs n’ont pas encore oublié le mandat de Hollande et ses conséquences. Pour les républicains, le choix est toujours le mauvais, car la tête de liste semble la même que la dernière fois : il avait déjà perdu. Et là, ça va recommencer, car François-Xavier Bellamy a confondu la dernière fois, politique et religion, oubliant ainsi cette volonté bien française : depuis 1905, les religions sont toujours personnelles, internes et privées pour toute famille et chacun de ses membres. Alors qui dirigerait cette liste ? Peut-être Michel Barnier passerait-il enfin à la direction de ce parti que François Fillon a démantelé par un refus d’une dimension qui aurait maintenu en surface une droite qui avait encore toutes ses chances présidentielles. Ne croyez pas que je sois pour tel ou tel côté de l’échiquier, mais je suis plutôt triste de m’apercevoir à quel point nos élites se sont trompés depuis une vingtaine d’années.

Aujourd’hui, seuls les électeurs pourront reprendre la main, pour mettre en place, une nouvelle direction dans notre pays, où nous retrouverions un peu de sérénité, de respect et enfin, un peu d’honnêteté.

Ainsi, la France, pays des droits de l’homme, de la liberté d’expression, de la République et de la démocratie, donnerait-elle un visage que nous avions au temps mémorable où elle comptait vraiment parmi les grandes nations du monde étant plus enviée que critiquée comme elle l’est aujourd’hui. Puissent les prochaines élections, rétablir cette dignité perdue.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2024

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Du cynisme ou de l’indécence !  

Voilà ce que nous vivons depuis quelques jours : toutes les équipes journalistiques, les personnalités politiques ou même les artistes vont dans le même sens. C’est une catastrophe.

Macron a encore fait du Macron ? Il a encore débauché des personnalités de droite et il vient de virer celles de gauche !

Alors, en voyant les différents messages, une petite réflexion m’est revenue à l’esprit, que m’a fait une proche : tu travailles encore dans le vide ? Mais, voyez-vous, ce message ou d’autres dans le même sens, me sont trop souvent arrivés ! D’abord en étant jeune, j’ai pris des responsabilités et là, j’ai eu droit à : « Il est bien trop jeune pour diriger une chambre syndicale ! » Plus tard, alors que j’avais créé une entreprise suivie d’une autre, alors là : je n’avais pas les bons contacts, et ensuite, je n’avais pas les moyens financiers. Puis, je n’avais pas les valeurs pour être chef d’entreprise. Ensuite, alors qu’un maire d’arrondissement voulait me décorer de la médaille de la ville, une personne que je ne connaissais pas a voulu contrer cette décoration, sous prétexte que je ne pouvais être qu’un simple commerçant et non un créateur. Donc pas un vrai artiste. Mais voilà, elle ne connaissait pas non plus mon travail. C’était simplement comme ça pour se vanter d’être au-dessus des autres et surtout la seule à être capable de savoir qui était méritant ! Quand j’entends aujourd’hui des actrices, acteurs ou autres artistes du spectacle vivant ou des arts, critiquer d’office les nouveaux membres du gouvernement de G. Attal, je revois cette réflexion, de cette personne, qui était elle aussi maire d’arrondissement, et qui avait cru intelligent de ce prétendre supérieure. Je me demande toujours ce qui permet à ces personnes, qui ne vivent pour la plus grande partie, que des substituts distribués pas l’État, et qui passent leur vie à critiquer la main qui les nourri ! Même si tout cela est bien français, critiquer en permanence tout et n’importe quoi, simplement pour faire un bon mot ! Rappelez-vous : ici passent les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ! Et la plupart des gens qui l’ont critiqué ne pensent rien d’autre. Vous savez, un jour, j’ai rencontré le représentant d’une ONG : eh bien, il était incapable de seulement dire bonjour au simple petit personnel, car probablement pas suffisamment bien élevé par rapport à cette personne si diplômée. À l’époque, je croyais simplement à un problème exceptionnel, mais j’avais tort.

Alors, aujourd’hui, je vous le dis simplement : ARRÊTEZ vos critiques, vos dénigrements, sur la jeunesse, sur la vieillesse, sur elle qui est de droite. Et pour nous, artistes, ça va être une catastrophe. Je rappelle simplement que dans les meilleurs ministres de la Culture, il y a plus de gens de droite que de gauche ! Et enfin, donner aux personnes désignées comme Premier ministre, ministres ou simplement secrétaires d’État, une chance de réussir, comme celle que vous donneriez à vos proches, avant de critiquer ou d’être cynique.

Décidément, on a vite fait de voir la paille de qui ne partage pas forcément nos opinions en oubliant peut-être que c’est celui-là qui voit toujours la poutre des critiqueurs qui ne sont pas les payeurs.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2023

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La loi, c’est la loi.

La loi sur l’immigration vient d’être votée, et comme trop souvent depuis des années. Et surtout à partir des années 86 et la première cohabitation, il y a des élus qui nous expliquent qu’ils n’appliqueront pas la loi ! Bizarrement, ce sont les mêmes qui nous serinent en permanence, sur l’importance de la démocratie et la liberté, et là une vraie question me taraude :

Comment prôner la démocratie, si à chaque fois qu’il y a une nouvelle législature, nous entendons des élus nous expliquer qu’ils décident, quand des lois sont votées, par députés et sénateurs, qu’ils ne les appliqueront pas ?

La démocratie, quand on y croit, ne peut souffrir de circonvolution sur son application, ou pas. En effet, c’est une façon de dire : « Si une décision ne vous convient pas, alors je refuse de l’appliquer. » Là, nous ne sommes plus en démocratie, mais dans une forme de démocrature, voire plus. Bizarrement, ce sont toujours les gens qui se disent à gauche de l’échiquier, qui nous expliquent que la démocratie est la chose la plus importante des décisions prises, et ce sont aussi eux, encore et toujours eux, qui décideront comme aujourd’hui de ne pas appliquer un vote, à la majorité des deux assemblées. Surtout quand ce vote est attendu par un pourcentage plus que majoritaire en France !

Alors que doit-on faire : ne plus accepter de changer quoi que ce soit ? Ne plus accepter que ce que nous donne la démocratie continue de gérer notre pays ou changer de typologie politique ? Ne vous trompez pas, à chaque fois que nous refusons le mécanisme qui consiste à donner aux votes des populations ou des assemblées, une valeur intouchable et applicable, nous remettons en cause, encore une fois, la démocratie elle-même. Et demain, nous ne pourrons plus condamner les extrêmes. Ceci étant, nous voyons bien la limite de ces démocrates en paroles, mais qui refusent cependant que d’autres qui ne partagent pas leurs opinions, leur façon de voir, ce que d’autres qu’eux ne voient pas avec leurs lunettes, soient élus. Malheureusement, ce n’est pas qu’en France que cela existe. Nous avons bien vu, même aux États-Unis, ce qui s’est passé après l’élection du président Biden et l’envahissement du Capitol par ceux de l’autre camp. Car oui, c’est exactement le risque que nous courrons avec ce type d’attitude des élus départementaux en décidant de refuser d’appliquer des décisions des élus nationaux de nos assemblées. Mais le plus grave, avec ces comportements, c’est bien que ces gens de gauche ne font rien d’autre que de lancer les électeurs dans les bras de l’extrême droite ! Ou alors peut-être que cela est fait exprès avec l’espoir qu’après, la population se dirigera vers l’extrême gauche, comme dans certains pays d’Amérique latine, en oubliant que cela tue le pays et surtout en appauvri les populations. N’oublions jamais que le Front national a commencé à grossir grâce aux socialistes dans les années 80, pour éviter que la droite gagne les élections. Alors pour avoir voulu jouer aux apprenties sorciers, ils ont mis en danger notre pays. Je sais bien que vous me direz que rien de cela n’est vraiment prouvé, même si un rendez-vous à Strasbourg est, lui, bien prouvé. Mais posez-vous une seule question : pourquoi les socialistes n’ont-ils d’autres messages, depuis ces années 80, que : « Attention, la droite s’associe à l’extrême droite » ?

Sur tous les tons, sur tous les supports, dans toutes les émissions, télé, radio, presse écrite, etc., mais dans la réalité, pourquoi ne voyons-nous pas le même problème avec l’extrême gauche ou les communistes ? Ce sont les mêmes qui reviennent, car avez-vous déjà vu un pays communiste où un changement de pouvoir a pu se faire sans le fait accompli d’une froideur violente ?

À vous de bien réfléchir, en cette fin d’année, sur ce que veut dire le mot « Démocratie » en se rappelant la fameuse citation de Churchill qui disait : « La démocratie est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres. » Tandis que César, pareil à des extrémistes, disait : « Dura lex sed lex »   La loi est dure, mais c’est la loi, à l’image de nos « Césarions » de tous bords.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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Le « en même temps » dans l’impasse !

Tribune, 

Voilà ce qui arrive à la fin d’une époque où tout n’a été que tromperie politique. À la base, il faut simplement rappeler que les Français, en décidant d’élire des populistes à l’extrême gauche comme à l’extrême droite, se sont fait fourvoyer, en décidant de ne pas donner de majorité. Ils voulaient en arriver à la négociation des députés, sans vraiment en avoir la volonté intellectuelle. Mais voilà pour négocier, il faut au moins être deux, à commencer par le gouvernement lui-même. Gérald Darmanin a depuis le début de son texte, dit tout et son contraire, acceptant sans broncher les changements apportés par le Sénat qui l’a durci, et ensuite alors que son texte d’origine a été totalement dénaturé, à accepter la remise en cause du texte du Sénat par la commission des lois de l’Assemblée nationale. C’est la condamnation du « En même temps », car en décidant que le texte du Sénat pouvait être accepté et le remettre en question à peine arrivé à l’Assemblé nationale, il a fait preuve d’un mépris total des représentants de la nation. Car oui, c’est exactement ça le problème : nos gouvernants ont oublié que les députés et les sénateurs ne sont que des humains. Cela signifie qu’en trompant, tout le monde, il a oublié les signes plus et moins, en dirigeant l’ensemble des parlementaires vers le néant. 

Depuis ce matin, j’écoute les 3 principales chaines d’information permanente, à tour de rôle, et si sur BFM et CNEWS, ils ont été plutôt mesurés en se demandant ce que pourraient être les suites, sur LCI, j’ai eu droit à une totale déconnexion avec la vérité et la réalité. Il n’y a eu rien d’autre que des formes de condamnations des députés, qui ont décidé de voter le rejet. Comme si les députés, en refusant au ministre Darmanin la possibilité de continuer, avec bizarrement une bien plus grande importance sur la pseudo-destruction des LR, rappelant un peu le message d’hier soir sur TF1, du ministre de l’Intérieur, sur ce qui a pu se passer hier à 16 h à l’Assemblée nationale. Les Français adorent la politique, et leurs représentants ont le droit de ne pas être en concordance avec LCI. C’est à se demander si LCI n’est pas supporter de la macronie ! Cela fait quelque temps que sur LCI, il y a des positions tellement étonnantes ! En effet, il y a trop souvent des informations qui vont dans le sens du gouvernement. Même les personnes, pseudo-experts, sont colorées politiquement, comme celui de ce matin qui tentait de prouver que seules les volontés de la commission des lois avaient à raison transformé le texte du Sénat et que le Sénat avait eu tort dans son durcissement. Cela tenterait de prouver que l’aile gauche gouvernementale serait raisonnable, mais pas les autres. 

Le « En même temps » est une aberration politique, qui verra probablement sa fin avec Macron, car vous ne pouvez être en accord avec des personnes qui n’ont pas la même façon de penser. Il suffit de regarder ce qui s’est passé au sein du parti socialiste sous Hollande avec les frontistes qui ont fini par tuer le parti. Il ne reste plus qu’à attendre que le fruit, trop mûr, tombe de l’arbre, avec lui tombera le macronisme. Le prochain président sera peut-être de droite et comme l’avait fait le général de Gaulle, choisir la droite pour appui et enfin retrouver un peu de sérénité, sauf bien sûr, si nous nous retrouvons avec un parti extrémiste au pouvoir. Ne vous y trompez pas, c’est toujours possible. Mais vous ne devez pas oublier qu’arrivés à la tête des états, ils ne font rien de ce qu’ils promettent, il suffit de regarder le dernier cas en date, en Argentine avec Javier Milei : il promettait de couper à la tronçonneuse les dépenses et à peine intronisé, il annonce une austérité, dans ce pays qui est déjà pauvre. Où sont les promesses ? Eh bien, nous verrons demain ou plus tard, car les choses sont plus graves que prévu. Il se trouve que c’est un économiste. Alors, comment ne savait-il pas que les choses étaient si graves ? Ne lisait-il pas les journaux ? Enfin, tout ça pour rappeler la fable de jean de la fontaine :

Tout flatteur, vie aux dépens de celui qui l’écoute.

À bon entendeur…

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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Bientôt la fin des libertés dans les démocraties ?

Tribune, 

Nous sommes petit à petit, dans nos pays démocratiques, limités dans nos capacités à vivre libres et indépendants. Depuis maintenant quarante ans, nous avons supporté des interdictions sur tellement de domaines que nous avons commencé à nous retrouver dans la même situation que les démocratures. Pour mieux comprendre et surtout pour ne pas se tromper, la liberté de l’homme était avant tout la vraie force de nos pays. Jadis, nous pouvions bouger et vivre à notre volonté. Alors oui, certains sont devenus des courants de contre-culture, des mouvements contestataires d’une jeunesse contre de la domination culturelle bourgeoise et du puritanisme sexuel. Au départ (enfin, pour ma démonstration, car il y en a eu d’autres avant), ce sont les hippies qui vont rejeter la société de consommation. Attention à ne pas vous tromper ! Il s’agissait en priorité, comme dans beaucoup de ce type de mouvement, d’enfant de la classe plutôt aisée et instruite, au départ des jeunes urbains, qui veulent contester la propriété et la société, refusant la bourgeoisie de leurs parents, mais restant toujours à portée de chéquier de ces parents vilipendés. Le seul avantage que leur donne cette forme de sous-culture, c’est leur jeunesse, qui fait peur aux politiciens, qui vont les laisser agir à leur gré, mais pas pleinement, pensant que le temps fera l’affaire de ces enfants, qui de plus sont avant tout pacifiques. Mais voilà, le politique va commencer à se poser des questions sur le moyen de mettre fin et surtout d’éviter que cela ne donne des idées à d’autres. Alors, à bas bruit, il va mettre en place des interdictions : certaines sont acceptables pour la plus grande partie de la population, comme les ceintures de sécurité, la limitation de vitesse sur les routes, etc. Et puis, il y a eu les radars. À ce stade, la population a commencé à discuter, d’abord en les rendant inopérants puis en détruisant ces appareils qui les forçaient à respecter au pied de la lettre des limitations. Mais la force revenant toujours à la puissance publique, ils vont être remis en place et même terriblement améliorés. Ne vous y trompez pas : demain, chaque voiture aura son mouchard, une forme de disque comme dans les camions. Ensuite, l’État va décider de ce qui est important pour vous en équipements publics. Encore que là, nous l’avons vu avec Notre-Dame des Landes, dès qu’il y a des jeunes dans le combat. Il vaut mieux faire marche arrière plutôt que d’affronter le risque d’accident, comme il est plus important de punir un gendarme qui a tenté de défendre le droit. Enfin, seulement si toutefois une personne jeune, qui ne la respecte pas, décède et que cela se transforme en manifestation. Ce qui prouve que le pouvoir est faible, et c’est pour ça que l’État tente par tous les moyens de s’attaquer aux libertés individuelles. Dans certains pays démocratiques, nous avons vu des droits, comme celui de l’avortement, remis en cause. Dans ces pays, les femmes sont considérées comme si elles étaient redevenues mineures et comme pas capables de savoir ce qu’elles désirent. Aujourd’hui, nous voyons aussi, des interdictions toujours plus nombreuses : aujourd’hui, c’est le tabac, qui va être interdit dans des rues ! Alors, des parents d’élèves sont contents, sans même se rendre compte de ce que cela signifie, bien que ce sont les mêmes qui demandent la libéralisation du cannabis. Cherchez l’erreur. L’État veut également interdire les cigarettes électroniques mono-utilisation. Une fois de plus, nous sommes dans une interdiction, même s’il en est en partie la cause, car en interdisant la cigarette aux abords des écoles, collèges et lycées, il fallait aux jeunes les moyens de se distinguer. Et même si ce n’est pas la meilleure solution, la jeunesse a toujours été dans l’absolu du risque. Vous savez, aujourd’hui je peux vous dire qu’au moins un jeune de votre entourage fume du cannabis. Pour les cigarettes électroniques, ce n’est pas grave : ils passeront par Internet pour en commander. Une nouvelle preuve de la bêtise de nos gouvernants. Avant, dans les années 1970 et celles qui ont suivi, il s’agissait de prendre les gros cigares du père, arrivés de Cuba, si possible. Alors, croyez-vous que le cannabis soit mieux ? Mais ce qu’il ne faut pas oublier, pour les cigares, c’est qu’il s’agissait de faire une sorte de mimétisme, des grands patrons, des riches personnalités ou même des politiciens, qui, à la télévision, les exhibaient ostensiblement. Il en sera de même, un temps, pour la cocaïne, qui sera associée aux grands artistes. Nous pouvons aussi regarder d’autres types de limitation, sous couvert, cette fois-ci d’écologie, comme l’interdiction d’une partie de la circulation automobile dans les grandes villes, la volonté de limiter les vols d’avion pour une vie pour chaque individu de la planète. Comme l’a un pseudo-expert, le bon nombre serait 4 vols par personne, tuant du même coup toute volonté de voyage. Une fois de plus, le but est de limiter les possibilités de construction au point même de mettre en risque l’habitat de demain. Là aussi, il s’agit de limiter le plus possible les libertés individuelles !

Je voudrais bien dire, à nos dirigeants de bien faire attention à la colère populaire, car elle finit toujours par renverser ceux qui nous gouvernent. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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Bientôt la fin des libertés dans les démocraties ?

Nous sommes petit à petit, dans nos pays démocratiques, limités dans nos capacités à vivre libres et indépendants. Depuis maintenant quarante ans, nous avons supporté des interdictions sur tellement de domaines que nous avons commencé à nous retrouver dans la même situation que les démocratures. Pour mieux comprendre et surtout pour ne pas se tromper, la liberté de l’homme était avant tout la vraie force de nos pays. Jadis, nous pouvions bouger et vivre à notre volonté. Alors oui, certains sont devenus des courants de contre-culture, des mouvements contestataires d’une jeunesse contre de la domination culturelle bourgeoise et du puritanisme sexuel. Au départ (enfin, pour ma démonstration, car il y en a eu d’autres avant), ce sont les hippies qui vont rejeter la société de consommation. Attention à ne pas vous tromper ! Il s’agissait en priorité, comme dans beaucoup de ce type de mouvement, d’enfant de la classe plutôt aisée et instruite, au départ des jeunes urbains, qui veulent contester la propriété et la société, refusant la bourgeoisie de leurs parents, mais restant toujours à portée de chéquier de ces parents vilipendés. Le seul avantage que leur donne cette forme de sous-culture, c’est leur jeunesse, qui fait peur aux politiciens, qui vont les laisser agir à leur gré, mais pas pleinement, pensant que le temps fera l’affaire de ces enfants, qui de plus sont avant tout pacifiques. Mais voilà, le politique va commencer à se poser des questions sur le moyen de mettre fin et surtout d’éviter que cela ne donne des idées à d’autres. Alors, à bas bruit, il va mettre en place des interdictions : certaines sont acceptables pour la plus grande partie de la population, comme les ceintures de sécurité, la limitation de vitesse sur les routes, etc. Et puis, il y a eu les radars. À ce stade, la population a commencé à discuter, d’abord en les rendant inopérants puis en détruisant ces appareils qui les forçaient à respecter au pied de la lettre des limitations. Mais la force revenant toujours à la puissance publique, ils vont être remis en place et même terriblement améliorés. Ne vous y trompez pas : demain, chaque voiture aura son mouchard, une forme de disque comme dans les camions. Ensuite, l’État va décider de ce qui est important pour vous en équipements publics. Encore que là, nous l’avons vu avec Notre-Dame des Landes, dès qu’il y a des jeunes dans le combat. Il vaut mieux faire marche arrière plutôt que d’affronter le risque d’accident, comme il est plus important de punir un gendarme qui a tenté de défendre le droit. Enfin, seulement si toutefois une personne jeune, qui ne la respecte pas, décède et que cela se transforme en manifestation. Ce qui prouve que le pouvoir est faible, et c’est pour ça que l’État tente par tous les moyens de s’attaquer aux libertés individuelles. Dans certains pays démocratiques, nous avons vu des droits, comme celui de l’avortement, remis en cause. Dans ces pays, les femmes sont considérées comme si elles étaient redevenues mineures et comme pas capables de savoir ce qu’elles désirent. Aujourd’hui, nous voyons aussi, des interdictions toujours plus nombreuses : aujourd’hui, c’est le tabac, qui va être interdit dans des rues ! Alors, des parents d’élèves sont contents, sans même se rendre compte de ce que cela signifie, bien que ce sont les mêmes qui demandent la libéralisation du cannabis. Cherchez l’erreur. L’État veut également interdire les cigarettes électroniques mono-utilisation. Une fois de plus, nous sommes dans une interdiction, même s’il en est en partie la cause, car en interdisant la cigarette aux abords des écoles, collèges et lycées, il fallait aux jeunes les moyens de se distinguer. Et même si ce n’est pas la meilleure solution, la jeunesse a toujours été dans l’absolu du risque. Vous savez, aujourd’hui je peux vous dire qu’au moins un jeune de votre entourage fume du cannabis. Pour les cigarettes électroniques, ce n’est pas grave : ils passeront par Internet pour en commander. Une nouvelle preuve de la bêtise de nos gouvernants. Avant, dans les années 1970 et celles qui ont suivi, il s’agissait de prendre les gros cigares du père, arrivés de Cuba, si possible. Alors, croyez-vous que le cannabis soit mieux ? Mais ce qu’il ne faut pas oublier, pour les cigares, c’est qu’il s’agissait de faire une sorte de mimétisme, des grands patrons, des riches personnalités ou même des politiciens, qui, à la télévision, les exhibaient ostensiblement. Il en sera de même, un temps, pour la cocaïne, qui sera associée aux grands artistes. Nous pouvons aussi regarder d’autres types de limitation, sous couvert, cette fois-ci d’écologie, comme l’interdiction d’une partie de la circulation automobile dans les grandes villes, la volonté de limiter les vols d’avion pour une vie pour chaque individu de la planète. Comme l’a un pseudo-expert, le bon nombre serait 4 vols par personne, tuant du même coup toute volonté de voyage. Une fois de plus, le but est de limiter les possibilités de construction au point même de mettre en risque l’habitat de demain. Là aussi, il s’agit de limiter le plus possible les libertés individuelles !

Je voudrais bien dire, à nos dirigeants de bien faire attention à la colère populaire, car elle finit toujours par renverser ceux qui nous gouvernent. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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Argumentum in terrorem

Pourquoi ce titre ? Dans un premier temps, je voudrais rappeler ce que veut dire en latin le terme argumentum in terrorem. Pour le dire d’une manière plus claire, nous pouvons le transcrire par L’appel à la terreur. Il s’agit d’un raisonnement quelque peu fallacieux dans lequel une personne tente de créer l’approbation d’une proposition en utilisant comme armes la menace ou la peur. C’est exactement ce que beaucoup trop de politiciens ou spécialistes de l’économie veulent nous faire croire ! Sans eux, les temps prochains seront particulièrement tristes ou moches, et pour mieux comprendre, cette expression, je citerai trois exemples :

Les migrants vont détruire la France ! Comme si nous étions dans un danger immédiat et que nous devions reprendre les guerres de religion !

Si nous renvoyons les étrangers, nous n’aurons plus personne dans les cuisines des restaurants ou pour débarrasser nos poubelles ! Voici encore un argument fallacieux ! Le ramassage de nos poubelles est depuis longtemps un travail effectué par des Français, surtout depuis qu’il s’agit de métiers qui paient bien mieux. Par exemple, pour ce qui concerne le métier de la restauration, il est vrai qu’un grand nombre de plongeurs sont des sans-papiers. Mais dire que demain cela mettrait nos restaurants en faillite est invraisemblable, cependant qu’il est vrai que cela permettrait souvent de faire appel à du personnel qui serait par la force des situations dans l’obligation et dans la servilité. Il ne faut jamais oublier que si un chef d’entreprise veut faire régulariser un étranger en situation irrégulière, il en a la possibilité. Mais, de toute façon, notre problème est qu’il y a toujours trois millions de chômeurs en possibilité de travailler dès le lendemain, si toutefois ils en avaient l’obligation. La France est une trop bonne mère ! 

La République c’est Moi ! Pour ce troisième argument fallacieux, j’ai voulu vous apporter le pire de tous, car non seulement il a été volontairement dit dans une forme de colère pour tenter de créer de la terreur, pour les personnes présentes, mais aussi pour en impressionner autant, tous ceux qui le regarderaient aux infos, choqués par tant de violence verbale. Mais c’est aussi une façon de se positionner en dehors de la Ve République, qui serait trop liberticide. Mais dans l’esprit et le but de LFI qui s’avance masqué, il faudrait mettre en place une « démocratie » qui serait proche de celle de la Russie, comme si ce pays était une… démocratie ! Je crois que nous pouvons aussi prendre des exemples par dizaines chez les écologistes, au point d’ailleurs que le Conseil d’État a préféré ne pas se prononcer, ce qui aurait pu être une des façons de décourager l’agressivité de tous les systèmes dits associatifs, mais qui sont en réalité des formes cachées de guérilleros qui, on le sait, sont surtout opposés à toute forme de démocratie. Car ne vous y trompez pas, les écologistes du Soulèvement de la terre sont avant tout violents et partent du principe que seule la violence leur donnera raison. Mais voilà où en est le Conseil d’État : nous sommes là exactement dans la tentative de la terreur, ce qui a fait en sorte que le Conseil d’État a reculé. Mais demain, combien de morts et de blessés, chez les policiers, le passant qui passait par là et que vous pourriez être, sans compter les balles perdues collatérales ? Ah ! J’ai oublié de préciser que le Conseil d’État ne comptabilise pas tous ces blessés, les policiers, pas plus que ceux qui étaient là au mauvais moment et au mauvais endroit ! 

La problématique des démocraties, c’est justement son incapacité à décider si un mouvement violent est pour ou contre elle, et ce n’est que si ce dernier est visiblement contre notre système politique qu’il peut être alors dissous. Tandis qu’en réalité cette dissolution ne devrait jamais être basée sur la liberté laissée à notre système démocratique, mais uniquement sur la façon dont il s’exprime, selon la lettre, reproduite selon les faits réels, qui peuvent être démontrés par un simple mobile les filmant sur le coup. Les Soulèvements de la terre ont démontré à Sainte-Soline que ce sont les policiers qui ont été littéralement attaqués ! Là, il faut vraiment se poser des questions, surtout quand on lit sur les organes d’informations écologistes, que la police n’était pas utile et que c’est sa présence qui a déclenché les affrontements. Nous sommes exactement là aussi, dans la terreur des écologistes, de prétendre que des manifestations interdites ne les concernent pas et qu’ils ont systématiquement raison quand ils refusent d’accepter les décisions de l’ordre public. Juste pour rappel, les écologistes, encore aujourd’hui, trouvent normal de préférer le charbon plutôt que le nucléaire, en sachant que le CO2 est l’un des principaux problèmes du réchauffement climatique. Les écologistes nous expliquent qu’il faut mettre un terme au développement économique, mais dans le même temps, ils veulent que nous accueillions les malheureux de la planète ! Ils veulent que chacun en France puisse avoir un logement, mais dans le même temps, ils ne veulent plus d’artification des sols ! Cet abus permanent de l’apagogie, en démontrant qu’une affirmation est vraie tout en montrant que son contraire est faux. Une seule affirmation absurde, manifestement fausse, permet d’affirmer que son contraire est faux et donc d’en conclure finalement que l’affirmation initiale reste vraie. Devons-nous faire mourir les agriculteurs non vertueux pour que vivent les bons agriculteurs, même si cela détruit la capacité à la France de nourrir sa population, comme je vous le dis, l’exemple par l’absurde ? Cela me rappelle ce que disait Churchill à propos de la démocratie : « La démocratie est le pire des systèmes, mais je n’en connais pas de meilleurs. » Lui, ne l’oublions pas, a combattu en tenant bon le terrorisme nazi qui fut terrassé.

Il est temps pour nous d’arrêter de craindre les groupes extrémistes de tous bords utilisant l’Argumentum in terrorem. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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La culture française. 

Ce matin, je m’étais rendu dans un bureau de poste pour acheter des timbres. En faisant la queue, il y en a toujours trop, encore que s’il n’y en avait pas, jamais je n’aurais eu la chance de suivre ces échanges. J’ai donc assisté, à des réflexions incroyables, qui prouveraient, s’il en était besoin, que la France a une vraie culture, spécifique et que nous ne trouvons, probablement, nulle part ailleurs. Ce n’était pas la première fois que des personnes faisant une file d’attente discutaient. Il y a quelque temps, la discussion portait sur une exposition et sur le prix d’entrée trop élevé. Mais là, une discussion sur la philosophie, et surtout sur la façon dont plusieurs personnes se situaient par rapport aux grands personnages que sont Kant, Freud ou encore Descartes. Juste pour vous rappeler quelques informations sur eux et surtout vous rappeler le programme du BAC, enfin pour ceux qui ont été jusque-là, je dirais que les écrits de Kant représentent l’expérience et le fondement de la connaissance. Pour Freud, nous pouvons dire qu’il voit dans les actes manqués, les rêves, les lapsus des manifestations de l’inconscient, et pour Descartes, qui est pour moi celui dont la période actuelle a le plus besoin si nous jugeons les fausses informations qui circulent partout, avec son « Je pense, alors je suis », alors cela n’incite à douter de tout. Excellente technique selon lui pour se débarrasser des idées fausses et des préjugés qui encombrent notre esprit. La seule chose à ne pas mettre en doute, c’est notre existence.

Dire « J’aime la France », ne serait-ce que parce que nous pouvons y trouver ce type de discussion, comme ça, à bâtons rompus, dans la rue ou en attendant dans un bureau de poste. Avec des discussions sur les expositions, sur la philosophie ou encore et surtout de la politique, dans quel pays trouvez-vous des personnes capables de parler de politique et principalement de critiquer le gouvernement en place sans pour autant faire en sorte que les gens soient d’accord, mais qui ne s’embrochent pas ?  

Pourtant, je n’habite pas dans un quartier favorisé, mais plutôt dans un quartier populaire, même si ce quartier se situe à Paris et qu’il se trouve dans le quartier des grandes gares, où se croisent toutes les populations, de la France et de l’étranger. Il y a quand même des habitants, environ cent mille pour mon arrondissement, qui sont souvent bien plus que de simples concitoyens analphabètes, comme voudrait trop souvent, le faire croire, un trop grand nombre de politiciens. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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La démocratie est-elle en danger ?

Il y a, depuis trop longtemps, des attaques contre notre démocratie, comme d’ailleurs contre toutes les démocraties, que ce soit par les pays totalitaires, comme la Chine ou la Russie, ou des pays où il existe des démocratures, comme la Turquie, l’Algérie ou encore L’Arabie saoudite. Ces pays souffriraient de pratiques dictatoriales de la part de dirigeants pourtant élus démocratiquement. Néanmoins chez nous, petit à petit, des citoyens français ne vont plus voter, perdant la notion de la chance que nous avons de vivre ici en toute liberté, ou considérant les politiciens comme des « mange-mer… », à savoir des personnes méprisables moralement, mais elles aussi résignées physiquement, faisant subir de mauvais traitements aux Français, sans que jamais ceux-là ne viennent se plaindre, réellement, car ils sont élus ou réélus. Depuis trop longtemps, nous avons excusé des personnalités politiques qui ne cherchaient qu’à se faire élire, en ne disant rien d’autre que des horreurs, préférant parler du problème que représente la police, sauf bien sûr quand elle leur est utile, voire indispensable pour les protéger, oubliant du même coup de faire face à la réalité des faits, comme ces jeunes qui conduisent sans permis et qui seraient excusables ! Mais si demain ils renversent une grand-mère sur un passage piéton, alors si l’on écoute des JL Mélenchon ou d’autres personnes très proches de lui, ou faisant partie des extrêmes, gauche ou droite, cela serait de la faute de la grand-mère. Le pire dans tout ça, c’est que rares sont les journalistes, qui, depuis une dizaine d’années, ont dénoncé cet état de fait, ayant laissé passer ces ignominies et surtout, trouvant toujours des raisons de défendre ces politiciens, par ce qu’ils veulent appeler la démocratie et la pluralité. Mais la démocratie, ce n’est n’importe quoi : c’est quand même bien plus important que ça, surtout que dans nos États, les contre-pouvoirs ne font plus leurs actions, que ce soient les journalistes ou la justice, mais aussi les corps constitués comme les syndicats, devenus tous, des organes politiques et non plus des contre-pouvoirs. Il est d’ailleurs symptomatique de s’apercevoir de la distorsion de perception qu’a le grand public sur ces institutions, qui devraient être plébiscitées, mais qui sont, en réalité décriées. Cela est plutôt grave, car sans reconnaître ses institutions comme contre-pouvoir il ne restera plus que la rue, ou les groupuscules violents. Nous le constatons déjà avec les blacks blocs, qui sont des rassemblements de groupes d’affinité, d’inspiration libertaire, qui prônent une action directe de rue incluant la destruction des biens d’État ou privés, pourvu que cela fasse du bruit et une forme de publicité. Ces groupuscules défirent l’organisation même de la démocratie, par la simple volonté de destruction des institutions. Mais nous entendons aussi, ici ou là, à la suite, notamment, des manifestations violentes, la volonté de voir un homme fort à la tête de l’État, oubliant que si cela se produit, nous nous retrouverons très vite en dehors de la démocratie pour être dans un pays qui risque de devenir totalitaire !

Alors que voulons-nous ? Notre liberté ? Une police qui se trouverait en pointe pour vous limiter dans vos mouvements ? Des interdictions de circulation ou des obligations de rendre hommage à une image dans la rue ? Des incarcérations pour des paroles non acceptées ?

Il est temps de ne plus accepter qu’un délinquant ne soit plus la victime, mais bien un coupable ; de ne plus accepter dans notre pays, que des personnes venues se protéger des exactions commises sur sa terre d’origine en commettent en France ; de ne plus admettre qu’une personne qui refuse nos lois reste dans notre pays.

Je ne suis pas contre les étrangers, car ils sont souvent les premières victimes. Mais je voudrais simplement que nous soyons à nouveau dans un pays redécouvrant les temps paisibles.   

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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49.3 L’Assemblée nationale ou le bal des faux culs !

Il y a un peu plus d’un an, les Français ont décidé de ne donner aucune majorité dans l’hémicycle de la chambre basse de notre démocratie : est-ce condamnable ? C’est une vraie question, car dans la réalité, nous avons aujourd’hui au moins deux responsables de ce fait. Pour ce qui est du premier, il s’agit du président E. Macron, en voulant pour des raisons ésotériques reculer la date du vote pour les élections législatives, par rapport à la culture française, depuis le quinquennat et qui mettait ces élections dans le mois qui suit les présidentielles. Ce qui tend à prouver que monsieur Macron croit toujours être plus malin que les institutions. C’est probablement sa notion de premier de la classe et surtout la culture de supériorité intellectuelle qui l’a mis dans cette situation. Ou alors c’est ce qu’il souhaitait pour faire taire ses oppositions, mais là ça signifierait qu’il est, si ce n’est le diable, au moins une forme de Méphisto. Mais il n’est pas le seul responsable, JL. Mélenchon l’est tout autant, d’abord en faisant croire qu’il pouvait devenir 1er ministre, ensuite qu’il fallait tout faire pour qu’il n’y ait aucune majorité, enfin de s’associer avec l’extrême droite pour tenter de faire vaciller le pays dans des combats permanents et stériles, qui ont amené l’Assemblée nationale dans l’état où elle est aujourd’hui ! Pour les gouvernants, il n’y a donc aucune autre solution que de décider d’utiliser toutes les possibilités ouvertes par notre constitution. Et l’article 49, alinéa 3 a justement été imaginé pour cet état de fait. C’est l’une des intelligences développées à la suite de la création de la 5e République. Maintenant, est-ce condamnable ? Comme on l’entend ici et là ! Ce qui m’amuse le plus, c’est de voir, comme le 28 septembre dernier, le groupe Nupes, regroupé autour de la cheffe de file LFI, Mathilde Panot, expliquant à qui voulait l’entendre qu’il s’agissait d’une forme d’amusement. Sa phrase est pour moi explicite, dans l’espoir qu’un jour certain suffisamment de membres des LR voteront la censure :

« Borne ouvre la saison des 49.3 autoritaires, nous inaugurons celle de la censure populaire !»

Voilà, la petite phrase qu’elle voulait assassine, mais en réalité d’une absurdité du point de vue politique comme sémantique. En effet, les 49.3 autoritaires ne sont rien d’autre que l’utilisation de la constitution. Quant à dire que cet article serait autoritaire, c’est décider que les outils de la constitution utilisés, notamment par l’un des groupes de la Nupes, car le parti qui a le plus utilisé le 49.3 est le parti socialiste, alors cela signifierait que ce parti serait autoritaire. Du côté sémantique, nous avons la 2e partie de la phrase, censure populaire, et là nous sommes dans une attitude d’exagération totale, car si la Nupes pouvait se prévaloir d’une censure populaire, alors c’est la population qui serait derrière eux. Mais ce n’est pas le cas et tant s’en faut, car si demain il y avait dissolution, le seul parti qui serait gagnant est le RN de M. Le Pen et même plus. Si le vote avait lieu demain, la Nupes en perdrait même des députés. Quant aux socialistes, qui aujourd’hui expliquent que le 49.3 est une violation du parlement, alors qu’hier ils l’ont utilisé de façon majoritaire, il serait pratiquement inexistant. Quant à ceux qui vous expliquent que si demain ils étaient au gouvernement, ils supprimeraient cet article ! Le problème c’est que sans cet article, nous mettons nos gouvernants à la merci des partis politiques, ce que justement la 5e République a éradiqué, nous nous retrouverions devant un schéma à l’italienne où les accords entre partis, valent plus que l’intérêt de l’État. Ce qu’il faut aussi comprendre, c’est que sans cet article, demain, nous pourrions aussi être dans la situation américaine ou sans un accord ou plutôt une négociation entre partis (encore des possibilités de préférer le parti à l’État !).  Les dépenses de l’État pourraient être bloquées et nous serions dans l’impossibilité de seulement payer les fonctionnaires non essentiels !

Notre constitution est solide, elle l’a prouvé, à mainte reprise, il est temps de dire à Mathilde Panot, à la Nupes, mais aussi à M. Le Pen et au RN, de se poser les bonnes questions, dont la première est :

Êtes-vous vraiment intéressé par la défense du citoyen français, ou ne préféreriez-vous pas vous retrouver à la tête de l’État, pour le détruire ?

Car demain s’ils mettaient en œuvre ce qu’ils nous disent, aux extrêmes gauche ou droite, alors la France ne vivra plus et surtout deviendra, soit comme la Russie, soit comme ces pays dirigés par des colonels autoritaires et là les Français sauront ce que veut vraiment dire le mot : « Autoritaire ».

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

Vous pouvez suivre l’ensemble des tribunes sur : http://www.la-feuille-eco.com/

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