Les erreurs du passé ne servent jamais !

Depuis un an, pratiquement, il y a une guerre à l’est de l’Europe, déclenchée par un pays qui croyait avoir tous les droits et surtout qui croyait que personne ne bougerait, pensant en plus que cela serait terminé en quelques jours. Mais voilà, d’abord il y a eu la résistance des Ukrainiens, et puis petit à petit, la résistance du reste des pays dits démocratiques devant l’héroïsme de ce pays, si petit par rapport à son voisin agresseur. Depuis 20 ans que ce dirigeant est au pouvoir en Russie, il a mis en place un système de terreur, dans son pays, mais aussi chez les voisins, jusqu’en Allemagne où avec son gaz, il a créé une forme de dépendance qui jamais n’a été réellement discutée, qui jamais n’a vu une aide substantielle à ses opposants, alors que c’est un peu comme ça que sont arrivés les grands conflits de notre Terre. Dans le même temps, cette Russie a laissé tomber les petits pays qui ne sont pas en mesure de l’aider, comme l’Arménie, même si, dans ce dernier cas, nous pouvons dire que ce pays a commis une erreur funeste en 1994 en choisissant la Russie plutôt que l’Occident. Résultat, l’Arménie a été, en partie, désarmée et se retrouve de ce fait à la merci de ses voisins, que sont la Turquie et ses satellites, à commencer par l’Azerbaïdjan. Pour juste faire deux petits rappels, ces voisins sont musulmans alors que l’Arménie est chrétienne. De plus, il s’agit d’un pays de deux millions sept cent mille habitants, alors que l’Azerbaïdjan en compte plus de dix millions et la Turquie quatre-vingt-cinq millions. Alors, qui doit-être défendu dans cette guerre ? Si l’on ajoute que la Turquie, malgré ses dénégations, a déjà voulu faire disparaître le peuple arménien, avec une solution finale, entre 1915 et 1917, nous pouvons nous demander si la Turquie est vraiment aujourd’hui un allié de l’Occident ! 

Alors oui, ce sont aux peuples de définir leurs types de gouvernance, et les Occidentaux ne doivent pas vouloir imposer leur modèle, mais pouvons-nous laisser mourir une démocratie, fût-elle, en réalité, un embryon, ou que d’autres problèmes persistent ? Les hommes politiques occidentaux qui défendent la Russie, ne sont-ils pas des traîtres à leurs propres pays, et croyez-vous vraiment que la Russie soit prête à nous considérer ? Nous sommes si faibles, selon elle !

Il y a des dizaines de questions qu’il faudrait se poser, mais ce qui est certain, c’est que ce sont ces hommes, qui se croient très forts, et qui ne connaissent que la puissance, qui sont les plus dangereux pour les démocraties, car ici la parole est libre et qu’il est toujours possible de trouver des personnes prêtent à aider ces dictateurs, pour des raisons qui vont de l’envie du pouvoir à la rémunération de l’aide. Cela va jusqu’à des partis politiques ; en France, nous avons eu plusieurs exemples. Mais ne vous y trompez pas, si nous tombons dans les bras de ce type de gouvernement, nous mettrons des dizaines d’années à nous en débarrasser et cela fera des milliers de morts. L’extrême droite est un allié, depuis très longtemps, de la dictature russe, ayant trouvé, chez ce dirigeant, une aide financière. Alors je vous propose de réfléchir et d’écouter le programme de ce parti ! Avant de croire que la force soit toujours la solution ! Maintenant la gauche française en s’alliant avec LFI, qui est l’extrême gauche, est-elle aussi prête à épouser cette forme de gouvernance, ce qui la disqualifie ; si nous imaginons le mental du pays, que reste-t-il aux Français à ce jour ? Alors que la discussion politique a toujours été, dans notre pays, un plaisir des débats du café du commerce.  

Défendons la liberté, des Français et des autres.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2022

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Quelques informations sur la retraite.

En 1981, avec l’élection de François Mitterrand, la décision était déjà prise : passer la retraite à 60 ans. Mais voilà, un certain nombre d’économistes se posaient des questions sur le financement, mais personne ne voulait défendre une position contraire à la décision du nouveau président. Pourtant, nous avions déjà les tables de mortalité qui nous expliquaient que, très vite, viendraient des dysfonctionnements et des impossibilités. Par exemple, ces courbes indiquaient que l’espérance de vie augmentait de façon très importante ; pour être précis, nous avons gagné environ 20 ans entre 1950 et 2020, et pour être très clair, cela fait 20 ans de paiement supplémentaire. Alors comment faire avec des cotisations qui, elles, vont automatiquement diminuer de 5 ans ?

Aujourd’hui, nous avons des retraités qui touchent des sommes ridicules, moins de 1000 euros par mois, au passage principalement des femmes, qui ont eu des carrières plus courtes ou qui ont eu des coupures pour cause d’enfants, ou de travail à mi-temps, etc. Alors, que doit-ont faire, continuer comme ça ? Ou trouver des solutions ? Mais voilà, elles ne sont pas très nombreuses… Augmenter les cotisations ? C’est difficilement possible, les travailleurs français sont déjà les plus taxés d’Europe et peut-être même du Monde, ce qui rend impossible cette option ; le coût du travail, en France, est bien supérieur aux autres pays industrialisés, et comme nous vivons dans un monde globalisé, les entreprises et industries vont là où le coût est le plus faible à capacité équivalente. D’ailleurs, nous avons déjà payé un coût exorbitant en délocalisation dans les années 1990.

Depuis 1982 et cette décision, la France n’a cessé de reculer dans le concert des nations industrialisées, par des décisions du même acabit. Par exemple, les 35 heures, sans réduction de salaire ; résultat, les entreprises ont limité les salaires jusqu’à récupération de la différence, mais aussi en rationalisant et en augmentant la productivité, le pays a plusieurs millions de chômeurs en permanence. Et pourtant, nous sommes le pays qui est le mieux disant en matière d’indemnisation et de durée, ce qui a créé des problèmes économiques dans les caisses de l’ASSEDIC, mais aussi dans les caisses de retraite, car là, il n’y a pas de cotisation. Aujourd’hui, il y a plusieurs centaines de milliers d’emplois non pourvus, alors doit-ont continuer comme ça ?

Les jeunes d’aujourd’hui voudraient avoir plus de loisirs, de quoi demain va-t-il être fait si les cotisations continuent de baisser ?Le travail ne serait plus leur centre d’intérêt, mais alors quelle sera leur fin d’activités, et surtout leurs retraites ?  Nous avons même entendu, il y a peu de temps, une personne politique nous expliquer qu’elle défendait le droit à la paresse : comment cela va-t-il finir ?  Et, dans tout ça, les syndicats nous expliquent qu’il ne faut pas toucher à la retraite à 62 ans. Mais là aussi, ils ne nous donnent aucune autre solution pour le financement, si ce n’est faire payer les riches et les plus grosses sociétés. Que veulent-ils vraiment ? Là aussi, que, comme dans les années 90, les sociétés délocalisent ?

Tout cela est stupide, il est temps de se reposer les bonnes questions : d’où vient l’argent qui rentre dans les caisses de l’État, si ce n’est des impôts et des cotisations, qui représentent à ce jour environ 46% de la richesse produite ?

Il n’est plus possible d’aller plus loin et il faut donc maintenant reprendre l’enseignement qui consiste à aimer le travail et l’accomplissement de soi par une activité, le plaisir de faire, de produire, et redonner au travail son accomplissement, pour soi et pour la nation.

Philippe Sallanche 2022

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La démocratie entraîne-t-elle automatiquement la trahison ?

Je me rappelle le discours de Damien Abad lors de la décision d’Éric Woerth de se rapprocher du mouvement présidentiel de LaREM ; comment comprendre que l’un des plus durs opposants à monsieur Macron, à droite, à l’Assemblée Nationale, puisse ainsi changer pour un poste ministériel ? Cette phrase : « Je n’aime pas quand on change d’équipe en cours de match », avait réagi Damien Abad au ralliement d’Éric Woerth, en dit long sur l’investissement politique et sur la façon dont les Français vont encore répercuter ce type de façon de se conduire, dans les urnes. Il est bien évident que l’on peut changer. Quand on est jeune, on a souvent des positions radicales. Ensuite, on crée une famille, alors on s’assagit, puis avec l’âge, on recherche une position dans sa famille politique en espérant que cette dernière arrive au pouvoir afin d’occuper un poste ministériel. Mais voilà, depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron, et surtout de sa volonté de ne plus avoir d’autre chose qu’un grand parti unique au centre des positions politiciennes, trop des personnels des grands partis dits de gouvernement ont migré vers ce centre, en oubliant un principe simple : nul n’est accepté quand il a trahi par la nouvelle famille, car il y aura toujours un petit reste qui indiquera aux responsables, qui a trahi, trahira encore ! Nous avons de nombreux exemples, depuis six ou sept ans, et l’arrivée dans la compétition de monsieur Macron. Ceux qui m’ont le plus touché, par les erreurs manifestes qu’ils ont commises, sont messieurs Jean-Baptiste Lemoyne qui a été le premier parlementaire Les Républicains à rejoindre En Marche mettant en exergue cette possibilité, mais devra attendre 2020 pour obtenir un poste de Secrétaire d’État. Christophe Caresche, député de Paris et chef de file des réformateurs au Parti socialiste, qui ne pouvait supporter B. Hamon, Bernard Poignant, proche conseiller de François Hollande, il ne devait plus supporter son patron, peut-être trop dilettante, Jean-Louis Bourlanges, ancien parlementaire européen, ex-président de l’UDF et essayiste.  Jean Arthuis, député européen et ex-ministre de l’Économie et des Finances, Anne-Marie Idrac, ex-secrétaire d’État au commerce extérieur de François Fillon, Jean-Marie Cavada, député européen. Toutes ces personnalités devaient espérer des postes ; l’humain est ainsi fait, pour une carte de visite, qui sait ce dont il est capable !

 Mais pour tenter de répondre à la question d’origine, la démocratie ne devrait jamais permettre la trahison, car c’est en faisant ce type de calcul qu’elle est détruite, en permettant aux populations de ne plus croire en l’engagement. Comme je l’ai déjà annoncé, s’il change de parti, un élu devrait immédiatement être déchu de ses mandats, car il a bien été élu avec une couleur politique. Changer, c’est tromper les électeurs, alors il a droit de changer, mais pas en gardant son rôle. Si vous quittez une entreprise, vous ne partez pas avec les clients, enfin normalement, sinon, d’ailleurs, vous risquez un procès. Alors aujourd’hui, pour redorer la politique, il va falloir mettre en place des actions rectificatives. Rappelez-vous Éric Woerth, alors président de la commission des Finances de l’Assemblée Nationale pour l’opposition, n’a pas démissionné de ce poste, sous des excuses vaseuses, alors que ce poste est normalement dévolu à l’opposition, dont il ne faisait plus partie. Que penser de cette façon de faire ?

Monsieur Emanuel Macron, je ne crois pas au parti unique, car un jour, il offrira la présidence à un parti d’extrême, gauche ou droite, et là ce sera la France qui perdra. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2022

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LFI, un parti politique anti-démocratie. 

Depuis le début de la campagne pour les présidentielles, j’ai eu souvenir d’une citation d’Albert Camus, Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles. C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui avec la tentative de Jean-Luc Mélenchon de détourner les institutions. Il aime bien les dictatures, par exemple le Venezuela, dont le président Maduro est soutenu économiquement et politiquement par Moscou, et dont nous connaissons, aujourd’hui, la notion du mot démocratie ; il voudrait faire des élections législatives un troisième tour de la présidentielle. Mais les choses ne sont pas du tout identiques, et pour mieux comprendre, je voudrais vous rappeler les grandes règles françaises, notamment des élections  : 

La présidentielle élit le président de la République. Il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Le président a normalement la charge de présider, il est chargé de nommer le premier ministre, qui est chargé de gouverner et qui lui propose les ministres et secrétaires d’état, qui administrent leurs ministères en relation avec les préconisations du chef de l’état, sous la responsabilité du premier ministre. 

Les députés sont au nombre de 577, et forment la chambre basse du Parlement. Le travail d’un député est de voter les lois. En outre, ils siègent tous dans des réunions d’instances auxquelles ils sont tenus de participer, commissions, délégations, groupes de travail, etc. En circonscription, le député rencontre les responsables d’associations, les élus, les représentants de l’État. Ils sont élus au suffrage universel.

Les sénateurs sont au nombre de 348, et forment la chambre haute, ils sont élus au scrutin universel indirect. Comme pour les députés, ils sont chargés de voter les lois et de contrôler le gouvernement. 

Ensuite, il y a les députés européens, les maires, les conseillers régionaux, les conseillers départementaux, ou encore les conseillers municipaux. Comme vous pouvez le constater, la France est un pays bien administré, même si d’aucun ne pourrait dire trop administré. Toujours est-il que, s’il est normal de choisir le premier ministre dans la majorité à la chambre basse, c’est bien le choix du président, qui peut très bien trouver des accords avec plusieurs partis politique pour former une majorité. Donc, en aucun cas, monsieur Mélenchon ne peut demander de l’élire premier ministre, si ce n’est de vouloir changer les institutions et mettre en place une autre forme de gouvernement comme dans ces pays totalitaires qu’il admire tant.  

Je voudrais aussi vous expliquer pourquoi il ne faut jamais voter pour les extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite, en reprenant à mon compte une citation de Noam Chomsky, professeur au MIT à Boston : “La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures.” Et pour terminer cette tribune, je voudrais vous rappeler que contrairement à ce que dit Mélenchon, notamment dans ses critiques sur les élites, c’est d’abord qu’il en fait partie depuis près de 40 ans et qu’il était député sous F. Mitterrand, ce que les plus jeunes ne peuvent se rappeler, et qu’un pays sans aucune élite serait un pays mort, car ce terme parle de toutes les formes d’élite, mathématicien, physicien, médecin, politicien, écrivain, chercheurs en toutes disciplines, la France est 2ème au niveau de la médaille Fields et 4ème au niveau des prix Nobel. Alors faut-il vraiment éliminer les élites ? Arrêtons de jeter à la poubelle tous ceux qui nous aident à être meilleur, à inventer, à créer. Je sais bien que notre culture voudrait que nous cachions nos qualités, mais je préfère ceux qui réussissent plutôt que ceux qui célèbrent la médiocrité. À bon entendeur, monsieur Mélenchon ou madame Le Pen. 

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2022

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1er mai dans un Paris de tristesse. 

Je me rappelle, il y a dix ou vingt ans, les 1er mai à Paris étaient festifs, joyeux, il y avait de la vie, à chaque coin de rue nous trouvions de petits vendeurs de muguet. Mais voilà, ce matin, RIEN. Très peu de vendeurs, alors que je suis à côté de la Gare de l’Est, dans un quartier plutôt de petites gens, pourtant si importants, dans l’activité de notre pays, et si primordiaux. Heureusement que la Croix Rouge est là : j’ai trouvé mes petites clochettes de bonheur, et d’ailleurs je vous encourage tous à acheter du muguet à la Croix Rouge, car au moins cela a une utilité, et donnera un peu plus de joie à ce geste.  

Mais surtout, j’ai trouvé, sur les quelques centaines de mètres à pied que j’ai faits, les rues sales, avec des poubelles qui traînaient un peu partout, des sacs plastiques remplis de déchets jonchaient cette grande artère parisienne. Et puis, les premières délégations syndicales arrivèrent, peut-être un peu de l’ancien temps, mais au fur et à mesure que la journée va passer, là non plus, plus RIEN qui soit relatif aux habitudes du passé. Les cortèges sont bien plus parsemés, avec des slogans qui sont toujours plus politiques que syndicaux : comment expliquer à ces nouveaux dirigeants qu’ils se trompent de bataille et que si les syndicats sont de moins en moins représentatifs, ils en sont la cause ? Il y aura aussi les casseurs qui vont une fois de plus détruire de nombreuses boutiques de proximité, comme si nous avions la possibilité de casser notre outil de travail parisien, déjà si chétif, à cause de la ville elle-même et de ses dirigeants actuels, et de leurs décisions qui consistent à penser que les Parisiens n’ont pas besoin de travailler ! Il va être urgent de mettre fin à ces exactions pour reprendre une vie normale dans cette ville qui souffre déjà tant, de disparition de commerces, de restaurants, de petites entreprises, qui sont remplacés par des dark kitchen (cuisines-fantôme) ; il y en a une proche de chez moi, et les habitants en souffrent beaucoup, à cause principalement des scooters qui font beaucoup de bruit au démarrage et des livreurs qui discutent en attendant des livraisons, et ce jusqu’à des heures avancées de la nuit. 

Voilà ce 1er mai est bien à l’image de la ville actuellement : sale, pauvre et triste, sans entrain et sans lumière. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2022

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Le Vote a parlé : quel enseignement en tirer ?

Les Français sont vraiment schizophrènes : 6 mois avant les élections présidentielles, ils ne voulaient absolument pas du combat Le Pen / Macron, mais le premier tour nous a apporté justement ce choc, et là nous avons entendu toutes les propositions et promesses possibles, de l’augmentation des retraites à la diminution des carburants et même de l’inflation, comme si cette dernière pouvait être décidée si simplement ! Je voudrais rappeler à ce moment de ma tribune que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et surtout qui y croient ! Nous avons voté, et un nom s’est détaché. Nous avons donc un président réélu, mais le soir même, à commencer par Mélenchon, pour qui je n’ai que très peu de confiance (et pour cause, à chaque fois que l’on vous promet le bonheur, n’oubliez pas ce que j’ai écrit plus haut sur les promesses). il nous a proposé de l’élire Premier ministre en votant pour lui aux législatives : il voudrait déjà mettre fin à la 5ème République, mais jamais les Français n’en ont voulu, car en réalité depuis la décision de la mettre en place, nous avons toujours eu une stabilité de l’État, même en période de cohabitation. Alors sommes-nous vraiment prêts à partir dans l’inconnu ? 

Maintenant, nous pouvons tirer au moins deux enseignements de cette élection présidentielle : les partis qui ont un chef unique sont bien plus visibles pour les Français. Ensuite, les autres, LR, Socialistes, Verts, ont disparu, car ils ont créé un problème que nous avions déjà identifié il y a 10 ans chez LR et 5 ans chez les autres, en mettant en place des primaires : ils ont détruit toutes chances, car quoi qu’en pensent certains journalistes, les Français plébiscitent cette technique, mais ensuite ils la critiquent si leur champion n’est pas l’élu. Une fois de plus, schizophrénie. Et pour finir, cette façon de faire retarde de plusieurs mois le début de la campagne de ces trois principaux partis politiques. Pour que vous compreniez bien, madame Le Pen et monsieur Mélenchon ont environ 18 mois de campagne ; monsieur Macron, sans vraiment le dire, est sur le devant de l’affiche depuis 2 ans, entre le Covid-19, la guerre en Ukraine et la présidence de l’Europe. Maintenant, est-ce que ces partis politiques vont enfin comprendre leurs erreurs et trouver le moyen de changer ? 

Pour terminer cette tribune, je pense important de rappeler une ou deux petites choses : nous sommes dans un pays libre, contrairement à ce que certains voudraient vous faire croire, nous pouvons décider de notre avenir en commun par un vote démocratique, que ceux qui vous disent que nous ne sommes plus en démocratie fassent un tour, en Chine ou en Russie. Tiens, justement, ce dernier pays est celui que trouvent parfait Le Pen et Mélenchon. C’est plutôt bizarre que ceux qui dénoncent la France comme non démocratique s’appuient sur des pays totalitaires, que je ne juge pas, car je ne suis pas un habitant de ces pays ni même détenant d’un de leur passeport, mais ce dont je suis certain, c’est que jamais les Français n’accepteront de se retrouver dans la même situation. 

Nous avons maintenant un Président élu, il est grand temps que nos compatriotes acceptent cette élection et avancent ensemble pour faire avancer le pays. Finis les Gilets jaunes et autres révolutionnaires ! Il est drôle, même si je ne jugerai jamais le vote, tellement il est important, mais enfin voir les Corses voter majoritairement Le Pen, c’est être prêt à tuer économiquement leur si belle île. Il ne faut jamais oublier que les premières victimes des révolutions sont les plus faibles, les plus pauvres, alors je vous dis, à nos compatriotes, ne vous trompez pas de bataille.

La prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2022

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Le premier tour est passé !

Nous avons voté, la France a voté, et une fois de plus, c’est une surprise pour beaucoup de personnes qui ne croyaient pas vraiment au duel annoncé ; et pourtant, il est bien là. Nous nous retrouvons devant ce que, selon les sondages, les Français ne voulaient pas : un nouveau duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. En 5 ans, la France est dans le même état qu’en 2017 et pourtant il s’en est passé des choses ! Entre les Gilets jaunes, pratiquement 2 ans de bataille contre les institutions, là nous pouvons dire que E. Macron n’a rien compris, même s’il ne peut en aucun cas en être responsable, car cette jacquerie est partie de décisions du précédent président Hollande, le destructeur du socialisme. Le Covid-19, là aussi c’est deux ans de crise. Ce virus venu de Chine, même si nous ne savons pas vraiment s’il s’agit d’un accident de laboratoire ou d’un virus qui a muté du monde animal, néanmoins a détruit de la valeur et a créé une forme de séisme à l’échelon de la planète. Et là, nous ne pouvons pas vraiment critiquer le travaille d’E. Macron car dans l’ensemble, ce président a plutôt bien réagi, notamment dans la sauvegarde des entreprises. Enfin, la guerre en Ukraine, là non plus nous ne pouvons pas vraiment critiquer le président en place. Alors, comment expliquer les résultats du vote des Français ?

D’abord, le premier des enseignements à prendre en compte est, qu’aujourd’hui, les Français sont tellement en colère, qu’ils ont voté à 52% pour des partis politiques d’extrême. En effet, plus de 23% et plus 7% pour l’extrême droite et plus de 21% pour l’extrême gauche : dans les deux cas, nous sommes dans une attitude de contestation, qui est difficile à comprendre. La France est l’un des pays qui protègent le plus sa population, l’un des pays où les aides aux familles et aux individus sont les plus importantes, et comme trop souvent en France, une fois qu’un avantage est mis en place, alors il devient normal et n’est plus un avantage. Ainsi, aujourd’hui, nous estimons que le RSA est une normalité, alors qu’il s’agit de donner de l’argent, qu’il faut rappeler que nous n’en avons plus à des personnes qui ne participent à rien au niveau de la communauté nationale. Et nous, votants, croyons que les extrêmes vont changer quelque chose à ce niveau, les lendemains vont vite faire déchanter, pour ces personnes. Je voudrais simplement rappeler ce qui s’est passé en 1983, après l’élection de François Mitterrand et les décisions prises, notamment de nationalisations, pour tout changer au bout de 2 ans, car en réalité, ce fut la destruction de l’économie. Eh bien les mêmes actions produiront les mêmes faits, alors les Français n’ont-ils aucune mémoire ? C’est une vraie question.

Dans un deuxième temps, les autres partis politiques, les écologistes qui ont cru être l’attente des Français, en ayant pris plusieurs grandes villes, ont oublié que pour les municipales, il n’y avait eu en moyenne que 30% de votants. C’est fou d’avoir cru être pratiquement majoritaire ! Les socialistes, eux, sont restés au niveau de Hollande, c’est-à-dire à un niveau sous la surface des eaux, car ils se sont trompés d’adversaire et surtout ils se sont trompés de candidate. Pour les Républicains, c’est un peu la même chose, avec une difficulté supplémentaire : la volonté de la presse de détruire la candidate. Je vous présenterai une seule façon de combattre un parti : la preuve de cet état de fait est que, alors que la candidate faisait sa première réunion, la presse n’a rien montré d’autre, pendant plus d’une semaine, que les trois ou quatre personnes qui ont quitté l’assemblé sans même montrer les autres personnes qui applaudissaient. Bizarrement, après cette action des télévisions et des radios, les sondages ont commencé à baisser. Alors oui, il ne faut plus faire de primaire dans ce parti, car cela n’a jamais réussi à apporter des victoires, mais uniquement des divisions. Si je pouvais aussi donner un avis qui n’engage que moi, c’est que ces deux grands partis se sont endormis sur leurs lauriers, ils se sont trompés d’adversaires. E. Macron, qui est et de gauche et de droite, ne pouvait en aucun cas être leur adversaire, car dans les deux cas, il a fait des actions qui pouvaient tout à fait être comprises par les socialistes et les républicains. Résultat, ces deux partis ont oublié de combattre leurs vrais adversaires que sont les Insoumis pour la gauche et le Rassemblement National ou Reconquête pour la droite. Valérie Pécresse, qui avait jusqu’ici toujours été capable de comprendre les réactions de nos compatriotes, là s’est totalement trompée, comme d’ailleurs Anne Hidalgo, qui s’est crue investie d’une forme de pouvoir, car à Paris elle a réussi, un peu contre toute attente, à garder la mairie, en oubliant elle aussi avoir été élue avec seulement 15% des électeurs.

Pour finir, Emmanuel Macron, lui, n’a pratiquement pas fait de campagne, il n’en avait pas vraiment besoin, puisque que ses adversaires ne faisaient pas leur boulot, et dans cette période si compliquée, son travail à l’international lui suffisait. Maintenant, pour le deuxième tour, il va devoir mouiller sa chemise, s’il veut être réélu.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2022

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La Russie et la folie. 2ème partie

Ces tribunes devaient être publiées il y a déjà plus de dix jours, mais voilà j’ai attrapé le Sars-Cov-2, et comme beaucoup de monde, je me suis retrouvé couché avec une grande fatigue, des maux de tête très importants et surtout des montées de fièvre. Alors, bien sûr, je suis vacciné, triplement. Mais voilà, j’ai trouvé le moyen de rencontrer sur mon chemin une version grave avec un taux de forte excrétion virale. Si je me souviens bien de mes lectures, ma version de groupe sanguin est la mauvaise, car étant A rhésus négatif, je suis particulièrement plus à risque que les O par exemple. Enfin, cela n’est pas un choix personnel… En attendant, comme m’a expliqué mon médecin, heureusement que j’étais vacciné.

Revenons aux problèmes de l’énergie. L’Europe, principalement sur le gaz et le pétrole, est dépendante du reste du monde, mais les écologistes allemands, à force de lobbying (tiens, le mot tabou des écologistes français, qui pourtant sont les inventeurs en France du Lobbyisme) ont réussi à détruire toutes possibilités de faire sans. Là aussi, nous pouvons nous poser des questions simples : ils ont éliminé le nucléaire en Allemagne, depuis, ils utilisent du gaz et du charbon ? Ils sont les premiers à mettre en place les énergies renouvelables, mais ils ont augmenté encore le charbon ? Il fut même un moment où l’Allemagne voulait nous interdire la fermeture de la centrale de Fessenheim, car nous avions des accords d’échanges ; heureusement, ils ne sont pas allés au bout. Il faut néanmoins constater à ce jour que nous sommes nous aussi pénalisés par cette décision. En France, nous pouvons constater que le président Emmanuel Macron a commis une erreur en choisissant de fermer cette centrale, car aujourd’hui nous avons des problèmes de production et nous somme obligés d’utiliser nous aussi deux centrales électriques au charbon. De plus, juste pour rappel, la centrale de Fessenheim ne devait fermer qu’après l’ouverture de l’EPR de Flamanville, alors pourquoi ne pas avoir tenu cette décision ? Le mot tabou des écologistes : ils ont fait du lobbyisme auprès du gouvernement. Nous pourrions aussi regarder du côté des renonciations européennes, comme l’agriculture. L’Europe, pour des raisons un peu obscures, a voulu réduire le coût de l’aide, en oubliant deux choses importantes : la première est l’abondance ou la pénurie, la deuxième est le commerce extérieur. Comment les grosses têtes de notre Europe ont pu oublier ces deux choses, et surtout laisser la Russie, l’Ukraine, mais aussi certains pays totalitaires d’Amérique du Sud, reprendre nos parts de marché aussi simplement ? Aujourd’hui, il est demandé d’utiliser les jachères, mais alors que ces terres devaient tourner, certaines sont les mêmes depuis plusieurs années. Résultat, il faudra du temps pour les utiliser à nouveau. Comment avons-nous pu faire ça, être aussi mauvais ? C’est étonnant pour ce continent qui détient le plus d’intelligence, le plus de finance et d’économie, car ne l’oublions pas, l’Europe est le premier et le plus important centre économique du monde, en valeur absolue, bien supérieur aux États-Unis, mais avec, pour son malheur, une obligation d’un accord permanent avec 27 états, alors que l’on sait bien qu’il est bien difficile à être d’accord à deux ! Alors à 27…  Le Covid-19 et maintenant la guerre en Ukraine, nous ont rappelé, s’il en était besoin, notre vulnérabilité sur nos fabrications ; à force d’envoyer nos usines ailleurs, nous sommes comme la Cigale, fort dépourvus quand l’hiver fut venu…

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2022

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La Russie et la folie. 1ère partie

“La dictature est la forme la plus achevée de la jalousie.” Cette phrase de Curzio Malaparte dans « Technique du coup d’État » est exactement la transmission de la pensée de Vladimir Poutine. Mais je crois aussi important, de rappeler ce que disait Lénine et qui est à l’évidence ce que pense Poutine “Le peuple n’a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise…” ; sauf qu’un jour, celui où les peuples comprennent qu’ils vivent dans une forme de récession permanente, et que ce n’est pas le cas de leurs dirigeants, ils se rebiffent. C’est exactement ce qui s’est passé en 1991 avec la chute du mur de Berlin : les uns après les autres, les anciens pays du bloc soviétique vont demander à devenir indépendants, et même si des conservateurs communistes tentent une forme de coup d’état, l’URSS va disparaître. Voilà exactement ce que Vladimir Poutine a refusé depuis trente ans, et qu’aujourd’hui il tente de reconstruire. Rappelez-vous, Mikhaïl Gorbatchev devient, en mars 1985, le numéro 1 soviétique, il engage un vaste plan de réformes, la Perestroïka, pour sauver une économie secouée par la chute des prix pétroliers, la pénurie chronique de biens de consommation et une dette d’état en croissance telle qu’elle devient ingérable et non finançable. Alors il ne faut pas se tromper, le monde n’est pas d’accord avec cet état de fait, mis en place par V. Poutine, mais aucun pays n’est prêt à se battre pour l’Ukraine, car chacun sait bien que cela donnerait immédiatement un feu nucléaire sur l’Europe ; et la menace a déjà été utilisée par V. Poutine. Que peuvent faire les pays occidentaux contre cette façon de faire du maître de Moscou ? Pas grand-chose d’autre que mettre en place des sanctions en sachant, bien entendu, que c’est le peuple russe qui sera le premier à être touché par ces sanctions. Mais les Occidentaux sont encore bien trop faibles, et pour cause, l’Europe s’est petit à petit livrée à Moscou en lui déférant une partie importante de sa vie, ne serait-ce que par le gaz qui est russe à 40% en Europe et même 60% en Allemagne. Comment aujourd’hui les Allemands pourraient-ils se priver de gaz ? Il y a là quelque chose d’absurde, car depuis bientôt vingt ans, ce que V. Poutine vient de faire était prévisible. Il l’a d’ailleurs fait à plusieurs reprises sans que jamais les démocraties mondiales ne réagissent ; mais cette fois-ci il va encore plus loin en décidant de détruire un pays, en pensant reconstruire l’URSS. Sauf que les habitants de ce pays ont goûté à la liberté, ce que les Russes n’ont jamais connu depuis une dizaine de siècles, car avant, ils avaient les Tsars, monarques que les Russes n’avaient même pas le droit de regarder. Depuis plus d’un siècle, c’est le communisme et rien n’a vraiment changé : les Russes ne sont pas un peuple fier, contrairement à ce que dit Poutine, ils sont depuis trop longtemps sous le joug d’une police aux ordres, qui n’a d’autre fonction que s’occuper de les faire taire. Les Ukrainiens, eux, ont découvert la réalité de la démocratie et sont peut-être les seuls à être fiers, et là, les militaires russes vont devoir le payer un jour ou l’autre par des vies. En réalité, les seuls à pouvoir faire quelque chose sont les Russes eux-mêmes, les oligarques qui commencent à perdre des millions de dollars et leurs biens un peu partout dans le monde ; bientôt, ils ne pourront plus voyager, les sanctions vont commencer à pleuvoir. Encore faudrait-il aller plus loin en fermant les liens, avec la Russie, du gaz et du pétrole. Depuis 30 à 40 ans, les Européens se sont séparés de leurs usines, notamment avec en France des concepts du type usine virtuelle. Il y a un peu plus de 20 ans, un nouveau concept s’imposa, celui du fabless de Serge Tchuruk et d’autres technocrates. Ce concept sembla alors irréversible et beaucoup de grandes entreprises tendirent vers ce modèle. La théorie dite des compétences fondamentales ou core-business s’appuyait sur un raisonnement simple : se concentrer sur ce que l’on sait faire et externaliser le reste. Résultat, la France se retrouve aujourd’hui championne d’Europe en innovations, mais pauvre en emplois, qu’elle a externalisés, idem pour l’énergie en Allemagne.

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Et maintenant, la guerre !

Depuis quelques jours, nous avons droit aux bruits de bottes dans l’est de l’Europe. Pour la troisième fois depuis le début du 21è siècle, la Russie reprend un territoire appartenant à l’ancienne URSS, par le biais de ce président qui regrette la période qu’il pensait faste, de la guerre froide. Mais, bien sûr, depuis une dizaine d’années, les Occidentaux tentent de lui faire entendre raison en le limitant en matière d’échanges, ce qui n’a pour l’instant rien apporté et ce pour deux raisons principales : la première est qu’il n’est en aucun cas question de faire une guerre avec la Russie qui possède un arsenal nucléaire, même s’il est vieillissant, qui reste une possibilité de destruction massive de nombreux pays et surtout rendant ces pays impraticables pour des centaines d’années. Ensuite, la Russie a des alliés, tout aussi totalitaires que lui, à qui nous avons abandonné des pans entiers de notre industrie au point d’être dépendants de ces fournisseurs. Pour faire un simple aparté, je voudrais vous rappeler une ou deux petites choses sur ces pseudo-usines du monde, comme nous les avons, nous-mêmes qualifiées. Au début du siècle, nous avions en Europe des fabricants de panneaux photovoltaïques, et puis un jour sont arrivés les panneaux chinois, moitié moins chers, voire même jusqu’à 70% de moins. Alors, au lieu de regarder comment cela était possible, nous avons abandonné nos fabricants ou nous avons délocalisé en Chine, pour des réductions à court terme bien sûr. Résultat, nos usines ont disparu et les filières françaises et européennes sont maintenant inexistantes. Le pire est que pour remettre en route une filière, cela coûte toujours plus cher et bizarrement nous n’en avons plus les moyens. Au passage, les prix des panneaux chinois ont ré-augmenté au point qu’aujourd’hui cela ne coûterait pas plus cher de fabriquer en France, mais nous n’avons plus d’usines. Voilà comment un serpent se mord la queue… Si nous voulons un autre exemple, l’informatique, pour petit rappel, plus de 70% des ordinateurs et de la téléphonie étaient fabriqués en Europe, et la France était même en pointe, notamment avec son système minitel, une invention du pays ou bien ses marques de téléphonie, à commencer par Alcatel ; puis nous avons oublié qu’il était indispensable d’investir et de garder nos connaissances. L’informatique est une nouvelle technologie intellectuelle, comme l’ont été en leur temps la langue et l’écriture, mais voilà, pour sanctifier notre langue et notre écriture, nous avons créé des règles et surtout un dictionnaire et son arbitre, l’Académie française. Pour être clair, aujourd’hui, même les plus grandes marques d’informatique fabriquent en Chine, qui est devenue il y a peu de temps le principal allié de la Russie et tout comme elle, dirigée par une dictature, et sera son prochain client pour son pétrole et son gaz. L’Allemagne a décidé d’abandonner ses centrales nucléaires. Pour compenser, elle est devenue dépendante de la Russie en gaz, au point de ne plus pouvoir réagir, réellement, contre ce pays. Mais ne nous trompons pas, cette affaire vient de loin dans le temps en effet, rien n’a été fait après l’annexion de la Crimée, mais rien non plus, n’a été fait contre le travail de déstabilisation de la Turquie, avec des achats de matériels russes en contradiction avec les accords de l’OTAN et surtout afin de pouvoir aider son allié l’Azerbaïdjan, vassal de la Russie, contre l’Arménie, qui n’a pas compris, il y a vingt ans, que sa liberté viendrait d’ailleurs que de la Russie. Soyons clairs, ce n’est pas demain que les États-Unis vont envoyer un soldat pour défendre l’Ukraine, ou un des quelconques satellites de la Russie, mais ce sont aussi les mensonges sur l’Irak que nous payons encore aujourd’hui, et surtout sur la bêtise des Européens qui ont cru que la paix était là pour toujours, en oubliant que cela dépend avant tout des hommes qui sont au pouvoir dans le monde.

Alors il est temps de se poser les bonnes questions : comment faire rentrer les militaires russes dans leurs casernes, en arrêtant de travailler et d’échanger avec les pays totalitaires que sont la Chine, la Russie, malgré le coût de cette décision ? CQFD

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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