Ils sont devenus fous !

Depuis le début de l’année 2020, nous sommes dans une crise sans précédent, du moins dans la mémoire collective, sachant que des grandes pandémies sont déjà arrivées en Europe et dans le monde, qu’elles ont déjà parcouru la planète avec même, pour certaines de ces pandémies, des morts par millions, qui ont même quelquefois détruit la moitié de la population de certains pays. Celle du Covid-19, ou du plus exactement du SARS-CoV-2, n’est pas une exclusivité, elle est de la teneur des épidémies majeures en tuant plus de quatre millions de personnes, faisant plusieurs centaines de millions de malades et, pour certains, avec des séquelles qui vont perdurer dans le temps. Alors comment penser que certaines personnes soient réticentes à se faire vacciner ? Car aujourd’hui, c’est le seul moyen de combattre ce fléau ; si un vaccin a pu être mis en place en très peu de temps, aucun médicament n’a pour l’instant réussi à faire reculer le virus. Le pire dans cette bataille, c’est l’attitude d’une frange de la population, qui trouve que le vaccin a été trop rapide à être mis au point, même si cette frange de la population ne sait pas de quoi elle parle en disant cela. Une autre partie pense que ce vaccin pourrait transformer notre ADN, même si ceux qui répètent cela ne savent même pas ce qu’est un ADN…  Le pire, ce sont ces médecins, ces scientifiques, qui sous couvert d’une certaine science, et alors que pour certains, ils ont fait toute leur carrière dans la science dite normale, ils dévient à l’aube de la retraite vers une forme de spiritisme béat, où tout ce qu’ils auraient fait jusque-là ne serait que tromperie, avec des phrases du type « Dans les vaccins, ce sont les adjuvants qui donnent le cancer ». Mais cela fait maintenant plus de deux siècles qu’un jour Pasteur inventa le vaccin : si cela donnait le cancer, nous le saurions depuis bien longtemps et ne vous y trompez pas, dans certains pays, ils se seraient fait une joie de détruire la réputation d’un Français.

Aujourd’hui, ils manifestent dans les rues, cassent du mobilier urbain, demandent même la démission du président et du gouvernement, pour ne pas être vaccinés. Mais que faut-il faire contre la bêtise, à part peut-être les mettre dans un village abandonné au milieu de nulle part, et les laisser mourir du Covid-19 pour voir si une certaine nourriture pourrait les aider, et bien sûr ne pas les accepter dans un hôpital, pour ne pas prendre le risque qu’on les vaccine en douce ?

Mais ne vous y trompez pas, la folie a rattrapé la sphère politique. par exemple, à Paris, où aujourd’hui la maire a décidé que l’économie n’avait plus aucune importance et qu’il fallait tout casser sous couvert d’écologie. Je vais vous donner un simple exemple : dans une petite impasse, proche d’une grande gare parisienne, la mairie a décidé de fermer l’impasse aux voitures, sans bien sûr demander au riverains leurs avis, ni d’ailleurs prendre seulement quelques minutes pour expliquer aux entreprises présentes dans l’impasse les raisons de cette décision ! Le résultat est depuis une forme de catastrophe. D’abord, les personnes déposant des gens pour prendre le train sont maintenant en double fille sur le faubourg, sur les côtés de la gare, car bien entendu, le devant de la gare a déjà été sacrifié il y a une petite année. Ensuite, comme les cars ont des difficultés à passer, il y a des klaxons toute la journée et une partie importante de la soirée, les habitants eux n’ont plus de tranquillité. Mais c’est pour leur bien, il faut qu’ils en soient conscients, enfin ! Et les entreprises qui ont des livraisons, eh bien maintenant elles sont effectuées en partie sur le trottoir, gênant les piétons. Mais c’est toujours pour leur bien ! Demain, ces entreprises vont quitter l’impasse : ah ! Dommage pour les employés, mais c’est toujours pour leur bien, même s’ils ne le savent pas. « Nous, à la mairie, nous savons ce qui est bien pour vous, même si demain vous n’avez plus de travail, vous vivrez heureux dans Paris sans voiture. Il y aura bientôt la possibilité de faire la manche auprès des touristes ! Enfin, s’ils reviennent dans un pays où tout devient compliqué. Au passage, la mairie n’a jamais répondu aux courriers qui lui ont été adressés par ces entreprises : pas de réponses, pas de polémiques, non !

Dans la prochaine tribune la suite et fin de : Ils sont devenus fous.

Philippe Sallanche 2021

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La maire de Paris est-elle sous influence ?

Tribune,

Depuis les élections municipales de 2021, la mairie de Paris a pris la tête de la désinformation sur l’écologie, et surtout sur la désindustrialisation de la ville, mais aussi sur la volonté d’une croissance zéro, voire une décroissance. Plus de voitures, plus d’embouteillages, mais aussi plus d’entreprises et demain que des gens marchant à pied pour ne pas polluer. Pour l’instant, dans ce grand chambardement, la dernière décision de la maire de Paris est de limiter la vitesse, dans pratiquement toute la ville, à 30 km/h, mais cela a-t-il un sens réel ? Il y a là deux choses qu’il faut rappeler : la première est que la France est le pays, parmi les grandes économies, le moins pollueur. Par exemple, aujourd’hui, nous avons une pollution de 50% inférieure à l’Allemagne, alors pourquoi la France devrait être mieux-disant que tous ses voisins ? Surtout que, quand nous regardons déjà les parts de marché perdues pour cause de mieux-disant ou de règles supérieures aux autres Européens, nous pouvons nous poser une question : avons-nous décidé de nous passer des marchandises qui ne sont plus fabriquées en France pour cause de règles impossibles ? Eh bien non, elles ne sont plus produites ici, mais nous les faisons venir de pays moins-disants. Résultat, nous avons perdu des emplois et nous avons encouragé voire supporté les autres ; il y a de quoi se poser des questions sur notre intelligence collective. La deuxième chose est une réalité à prendre en compte : dans Paris où tout a déjà été limité, la ville est devenue l’image d’un chantier permanent avec des blocs de béton posés partout pour délimiter les circulations entre cyclistes et voitures, et à une moindre mesure entre piétons, qui, en réalité, sont les perdants de ces transformations, qui d’ailleurs sont particulièrement hideuses. Résultat, dans la journée, rouler à 30 km/h est un exploit, donc c’est pendant les périodes de libre roulement que la mairie a décidé de limiter la vitesse, pour soi-disant sécuriser la ville. Mais il se trouve qu’en réalité, nous pouvons regarder la situation avec un œil différent, soit quelque peu cynique, et je n’ose croire que cela serait la vraie raison. Avec les difficultés financières de la ville, le fait que beaucoup de places de parking extérieur payant soit enlevées, et qu’il y a eu environ dix mille employés supplémentaires dans les équipes de la ville en deux mandatures, il est indispensable de récupérer de l’argent. Donc en mettant la ville à 30 km/h, les amendes vont pleuvoir : alors cela est-il cynique ?

Nous avons déjà dû payer une facture très lourde avec les Gilets jaunes, puis avec le Covid-19, ne serait-il venu pas le temps de la relance et d’arrêter les limitations et surtout le temps de foutre la paix aux Français. Qu’attendent les politiques, relancer une forme de jacquerie ? Oublieraient-ils que le Français n’accepte pas trop les limites, quand elles ne sont pas justifiées, sans compter que petit à petit c’est l’écologie qui va en payer le prix fort. La Ville-lumière est devenue moche et invivable, elle perd plus de 12.000 habitants chaque année depuis 5 à 6 ans, soit avec l’arrivée de la maire. Je ne sais pas s’il y a des causes à cet effet, mais il s’agit là d’une réalité : il fait moins bon vivre à Paris aujourd’hui. Il faut aussi compter sur l’endettement de la ville qui aujourd’hui a atteint plus de 100% de son PIB, avec un rapport par exemple, une annuité de la dette pour Paris de 358 m€ mise en regard de la moyenne des villes de plus de 100 habitants en France de 33m€, ce qui représente que 10% de l’endettement de Paris. Si l’on regarde la réalité, la ville s’est particulièrement endettée depuis 2003 mais surtout avec une augmentation depuis 2015.

Mon inquiétude est que si demain il y a des manifestations, pour contrer ces mesures, nous risquons de graves troubles, car l’économie de la France est en grande partie imaginée et décidée depuis Paris et c’est toute la France qui en souffrira. Il va être temps que nos politiciens soient à nouveau réalistes et surtout qu’ils prennent la mesure de la réalité des besoins des habitants.  

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Du foot à la politique, même combat !

Depuis la nuit des temps, dans les sports d’équipe, pour une victoire ou une défaite, le premier responsable est toujours le sélectionneur. Ainsi #DidierDeschamps n’a jamais su trouver la solution, mais si je veux être complet, nous pourrions dire que depuis le début de cette campagne de l’Euro2020, il y a un petit problème : comment avoir sur le papier la meilleure équipe et avoir autant de difficultés à gagner ? Soit, le premier match contre l’Allemagne nous a prouvé la capacité de défense de cette équipe mais dès le deuxième match, les problèmes ont en réalité commencé. En effet, les Bleus ont été dans l’incapacité de véritablement être au niveau de la compétition, alors juste pour y croire encore un peu, nous sommes arrivés 1ers de notre groupe, mais sans jamais réussir à sécuriser les observateurs de cette équipe. Car avoir les meilleurs attaquants du monde, mais ne pas marquer de but, c’est qu’il y a un problème. Je sais que je ne vais pas me faire d’amis, mais pour moi, le premier problème de cette équipe s’appelle #KarimBenzema. En revenant dans l’équipe, ça a commencé par une critique du buteur en titre, #OlivierGiroud, comme s’il avait besoin de prouver sa propre qualité avec une comparaison stupide, entre une F1 et du karting. Comment une équipe qui est devenue championne du monde, sans son aide, pouvait avoir besoin de lui ? Mais le buteur n’est pas non plus sans critique, en révélant un problème qu’il avait avec #KylianMbappé, qui ne lui passait pas suffisamment la balle. Eh bien quand une équipe est capable de se critiquer devant la presse, elle est en perte d’influx. Ensuite, comment une telle équipe, avec la meilleure défense, a pu sombrer de cette façon ? Eh bien je peux vous le dire : hier, c’est le manque de cohérence et le manque d’équipe qui ont fait ce fiasco. Nous allons une fois de plus entendre les buts marqués et la grandeur du buteur, mais où est l’esprit de gagne qui menait cette équipe à la victoire ? Les défauts sont revenus à la surface par trop d’individualités et d’individualisme, les avants ne sont revenus que trop lentement en défense, sauf pour #AntoineGriezmann. Les autres ont laissé faire l’équipe suisse, qu’il faut saluer ; le reste n’est que l’écume. Il est urgent de refaire une équipe qui sera à nouveau capable de gagner et se poser les bonnes questions : qu’est-ce qui fait une équipe ?

Maintenant, regardons ma comparaison avec la politique. Ce week-end, nous avons eu le deuxième tour des élections régionales et départementales, et LaREM, équipe du Président de la République a subi un revers sans précédent. Soit, ils n’avaient pas de sortant mais le Chef de l’État, #EmmanuelMacron, avait lancé dans la compétition des poids lourds du gouvernement. Mais là non plus, pas de jeux d’équipe, des individualités qui se voyaient bien plus beau que la réalité. Ainsi, le ministre de la Justice, #EricDupondMoretti, est arrivé en matador, pour terrasser la bête FN/RN de #MarineLePen ; mais il n’en restera rien, car il n’arrivera même pas au deuxième tour. Je l’ai pris en exemple, mais tous les membres de ce gouvernement ont eu la même façon de se conduire : les différends entre le Ministre de l’Intérieur, #GéraldDarmanin, et lui, n’ont fait que mettre en exergue et sur la place publique l’incapacité à passer dans les élections intermédiaires. Le problème est qu’ils sont partis faire campagne chacun de leurs côtés, jamais ensemble, jamais en équipe. Eh bien comme pour l’équipe de France de foot, ils ont perdu et pas que la boussole, car comment reprendre son activité sans avoir dans un coin de la tête cette défaite ? Pour un ministre, c’est la crainte qui va l’empêcher de construire, surtout à quelques mois de l’élection principale dans notre pays, les présidentielles. Là, le président a mis en route un cycle, peut-être celui de la défaite, et il en est de même pour le RN de Marine Le Pen, mais pour autant la droite et la gauche classiques, par l’intermédiaire du Parti Socialiste et des Républicains ne sont pas pour autant sauvés des débâcles précédentes, car les mêmes choses produisant les mêmes effets, là aussi il va être indispensable de jouer en équipe. Mais je crois que les hommes restent toujours égaux à eux-mêmes, avec par exemple le cas #XavierBertrand, qui après la défaite de 2017, est sorti du parti des Républicains. Mais sans eux, aucune chance de gagner la prochaine élection présidentielle, alors comment va-t-il faire ? Le choix d’être seul a fonctionné une fois, mais l’histoire ne se répète jamais, alors ? Pour ce qui est des socialistes, là le problème est bien différent et d’une certaine façon bien plus grave, car aujourd’hui point d’homme de niveau national, sans compter que ceux qui sont à la tête de la formation politique sont actuellement incapables de replacer le Parti Socialiste en tête de la gauche, ils sont dépassés par les écologistes, qui pourtant n’auront pratiquement pas de capacité d’être un jour élus lors d’une présidentielle, bien trop clivants comme d’ailleurs #JeanLucMélenchon : alors qui pour demain ? Eh bien dans 10 mois, nous saurons.

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Ça m’énerve et ça m’agace. Suite et fin

Je pourrais vous donner des milliers d’exemples sur les choses qui m’agacent ou qui m’énervent, qui d’ailleurs agacent et énervent plein d’autres personnes, trop souvent de façon discrète ou de manière sourde. Ce qui est le terreau des grandes manifestations voire des révolutions, ces choses qui atteignent les cerveaux et bousculent les certitudes. Dans ces petites choses, il y a les petites phrases des politiques, comme pour répéter ces phrases célèbres qui donnent une forme d’approche du peuple, mais à chaque fois que vous voulez faire proche, en réalité, vous vous éloignez de ce peuple si prompt à se mobiliser. Voici quelques exemples :

« Je vous ai compris » (reprise de la célèbre phrase du général de Gaulle) et toutes les phrases qui s’en rapprochant. Mais, en fait, le « je vous ai compris » n’est rien d’autre que vous faire croire que ce politicien est d’accord avec vous. Mais ensuite, il va faire son activité selon, en partie, sa pensée profonde qui est trop souvent différente des paroles et des réalités décidées par son parti, et là, fréquemment, il y a un pont d’écart avec la petite phrase. Non que ce soit forcément critiquable, mais cela est divergent de la sensation perçue par les électeurs qui, demain, ne se retrouveront pas dans les explications de ces politiques.

« Je fais confiance à la justice de mon pays » : eh bien moi, je suis désolé, je ne fais plus confiance à la justice française et ce depuis certaines décisions, qui m’ont touché ou pas. Par exemple, une juge du tribunal de Police qui condamne un handicapé pour s’être arrêté sur une place de dépôt de fonds, car il s’agissait d’une rue semi-piétonne sans place pour s’arrêter et qu’il venait déposer des sommes importantes en espèces, sans quoi il aurait dû faire 300 mètres à pied, alors qu’il se déplace difficilement et avec deux cannes : où est la justice en le condamnant ?  Autre décision, un surloyer (loi SLS) avec une demande de fournir l’imposition sur le revenu pour prouver la baisse et voir cette taxe annulée. Eh bien les juges ont décidé, que le fait de ne pas fournir ce document dès février mais en juillet (date de réception officiel du document) était une volonté de ne pas fournir la preuve de la baisse. La condamnation a été de payer plus de 10.000 € pour quelqu’un qui n’avait plus de revenu… 

Comment voulez-vous que nous ayons confiance en une justice capable de ces types de choses ? Il n’y a pas là de mensonge ou d’histoire, mais des jugements réels que, bien entendu, je peux prouver, au cas où cela serait utile. (Bien entendu, là, je ne relève pas la politisation, en plus, d’un certain nombre de juges.)

Dans les choses qui m’agacent, il y a aussi les nouveaux mots qui sont faits pour réduire le nombre de personnes capables de comprendre le dernier en date. Par exemple, Ultracrépidarianisme. Ce mot est dérivé de la locution latine Sutor, ne supra crepidam, qui signifie littéralement Cordonnier, pas plus haut que la chaussure et équivaut à l’expression moderne À chacun son métier, les vaches seront bien gardées. Pour être précis, cela est une explication pas très claire d’un proverbe bien connu sur un comportement consistant à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée, Monsieur-je-sais-tout. Ne vous inquiétez pas des mots à rallonge et qui sont difficilement compréhensibles du commun des mortels, il y en aura d’autres. Les pseudo-intellectuels, enfin ceux qui le disent, ont un rêve inavoué : rendre leurs discussions incompréhensibles…

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Ça m’énerve et ça m’agace. Suite

Tribune

Il faut toujours rêver, c’est indispensable pour l’avenir de l’homme. Mais aujourd’hui, nous pouvons nous demander de quoi il est possible de rêver !  Rien ne m’énerve plus que le fait d’entendre des gens vouloir me dire à quoi rêver et c’est justement ce que nous entendons ces derniers temps.

Mais dans les choses qui m’agacent, il y a aussi tous ceux qui vous expliquent à longueur de ligne ou d’interview dans la presse qu’il y aura un jour d’après le Covid-19 et qu’il ne sera pas le même que celui d’avant, que ce virus nous apportera ce que nous devons, dès maintenant, prendre en compte : la décroissance. Mais rien n’est plus absurde, d’abord parce que jamais, dans les deux mille ans passés, il n’y a eu de décroissance. Car cela signifierait que nous partons d’un principe simple : les habitants de la France n’auront plus jamais le plein emploi. Mais cela signifie aussi que nous ne construisons plus d’infrastructures nouvelles, que nous ne faisons plus de travaux dans nos écoles. Très vite, nous ne pourrons plus indemniser les chômeurs, les malades ou encore les accidentés de la vie, car avec la décroissance, c’est d’abord l’argent qui va manquer et ne comptez pas sur les riches, car eux ont besoin de croissance, alors ils vont aller la chercher ailleurs. Voilà ce qui ne faut jamais oublier quand on propose la décroissance.

Ce qui m’énerve aussi, c’est cette attitude qui consiste à vouloir à tout prix enlever des possibilités dans notre pays par exemple décider que nous ne pourrons plus avoir de ligne intérieure d’aviation qui serait à moins de deux heures et demie de train. Mais le problème est simple, l’avion me coûtait moins cher que le train, alors aujourd’hui non seulement cela va me coûter plus cher, mais, en plus, il n’y aura plus de concurrence et le train va donc coûter encore plus cher. Le plus grave, bien sûr, c’est que les principaux bénéficiaires seront les compagnies low-cost, qui vont trouver le moyen de passer par des petits aérodromes, comme Beauvais, et pour information, Paris est à moins de deux heures et demie de Bordeaux, mais pas Beauvais ! Alors, demain, ce seront des lignes intérieures uniquement desservies par des sociétés anglo-saxonnes, pour la plus grande perte d’Air France ; nos dirigeants ont décidément bien trop peur pour être efficaces.  

Mais il y a aussi dans les choses qui m’agacent le plus : les publications des ONG ou des OG ou encore de l’ONU ou RSF, qui sont toujours promptes à dénoncer la France estimant qu’elle est le plus faible des grands pays industrialisés et démocratiques, et donc que le risque de retour de la part du pays est très faible. Nous en avons aujourd’hui un exemple sur la liberté de la presse. Ces organisations ont mis la France derrière des pays qui n’ont rien de comparables. Je suis toujours très surpris quand, dans la liberté de la presse, nous voyons des pays démocratiques de plusieurs dizaines de millions d’habitants dont les organes de presse pléthoriques voire communautaires, sont mis au ban des nations en comparaison à des principautés de quelques milliers d’habitants où il n’existe qu’un ou deux organes de presse. Nous sommes dans l’absolue incohérence quand, de plus, les notations sont impliquées uniquement sur des évènements telles qu’en, France, avec les problématiques des Gilets jaunes en 2019/2020, avec des pseudo-journalistes ne regardant rien d’autre que les méfaits ou les implications dans des incidents de la police, sans relater ceux des manifestants qui, au plus près des manifestants, auraient été arrêtés et interrogés (deux personnes), que certains auraient été blessés, sans pour autant dire qu’ils étaient visés. Comme si nous pouvions expliquer que nos journalistes qui sont morts sur des théâtres de guerre affaiblissaient les pays concernés. C’est absurde comme d’ailleurs la plupart de ce type de classements ; pour vous apporter un simple exemple de ces comparaisons, en voici celle de cette année entre les États-Unis, 44e dans la liberté de la presse, et le Liechtenstein 23e ! 

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Ça m’énerve et ça m’agace.

Voilà que ça recommence, et ça m’énerve quelque peu : depuis quelques jours, nous entendons tous ces imprécateurs, chez LFI, chez les communistes ou certains socialistes, mais aussi chez Marine Le Pen, demander une augmentation des impôts pour les riches ou pour les entreprises qui auraient profité directement ou pas du Covid-19, mais aussi pour tous ceux qui gagneraient plus ou plutôt qui gagneraient trop. Même si personne ne trouve où se situe le niveau de « gagner trop » ! Depuis cinquante ans, notre pays souffre d’être l’un des pays le plus imposés au monde, les grandes entreprises ont quitté petit à petit la fabrication française qui, depuis toutes ces années, est devenue bien trop chère pour être vendue dans le monde, mais aussi en France, alors que nos entreprises, même du textile de luxe, ont fait fabriquer leurs produits en Asie, en Inde ou encore au Maghreb, et sans même que nos politiques se rendent compte qu’ils étaient en train de tuer l’industrie et la fabrication françaises. Ses problèmes de coût et d’imposition ajoutés aux difficultés du système français bancaire, structure sclérosée par tant d’années de gains boursiers trop faciles, font oublier la réalité du travail de banquier : faire en sorte que l’économie fonctionne. 

Dans les choses qui m’énervent, nous venons d’avoir la décision parisienne par excellence qu’est la mise à la casse de la deuxième voiture d’une famille en échange d’une prime de mille euros pour un vélo. Bien sûr, à Paris, échanger sa deuxième voiture est peut-être possible, mais quand vous êtes dans nos belles provinces où pour faire vos courses ou vous rendre à votre travail se situe à vingt kilomètres, un vélo est effectivement le bon moyen… Voilà l’une des réflexions de nos 150 citoyens qui ont planché sur l’écologie en France, à l’invitation de notre président. Mais qui les a conseillés dans ce type de décision ? Ce qui est particulièrement stupide, c’est que, comme toujours, dans ce type de grand-messe, il n’y a qu’un son de cloche, pour soi-disant éviter les affrontements et c’est là que l’erreur s’est produite. Si le président avait invité des personnalités en les confrontant à des spécialistes auto-proclamés de l’écologie, nous aurions eu une véritable volonté de coller au besoin des habitants au lieu de décisions uniquement apportées toujours par les mêmes personnes. Et pourtant, des possibilités existent de créer une culture écologique dans notre pays si toutefois il n’y avait pas de la politique dans l’écologie et si nous prenions un peu de temps pour réellement débattre de ces sujets.

Mais il y a aussi des choses qui m’agacent, comme la volonté des nouveaux maires écologiques de certaines de nos grandes villes, telles que l’information que nous avons découverte la semaine dernière, à Poitiers : nos enfants ne doivent plus rêver d’avion. Donc maintenant, nous allons décider de ce quoi doivent rêver nos enfants, et demain, nous leurs dirons sur quoi ils doivent travailler ou, pourquoi pas, ce qu’ils doivent penser. Cela s’appelle une dictature, sans compter que c’est grâce aux rêves que nous avons inventé des milliers d’objets mais aussi la façon de répondre à certains de nos besoins, surtout en cette période de pandémie. Si une femme n’avait pas rêvé de l’ARN messager, il y a 20 ans, nous n’aurions pas ces nouveaux vaccins et probablement pas une nouvelle façon de faire avancer la médecine.

Ce que je voudrais vous expliquer, c’est que ce type de discours est tellement réducteur et castrateur pour notre jeunesse, et c’est elle qui en paiera le prix fort dans les années à venir, que c’est cela, et de loin, le plus grave dans les indications données par les nouveaux maires écologiques. Rêver est le propre de l’homme et c’est ce qui le fait avancer.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Les conseilleurs et les procureurs.

Depuis quelques semaines, nous avons droit à une recrudescence des conseilleurs de la médecine professorale, des épidémiologistes de tous bords qui, à longueur de journée et d’émission de télé, nous expliquent pourquoi le gouvernement devrait reconfiner, pourquoi il devrait fermer les écoles, pourquoi il faudrait faire rendre gorge aux Français, indisciplinés et qui ne comprennent pas le risque dans les hôpitaux franciliens ou du Nord et de l’Est. Je crois que les responsables de ces interventions, qui sont depuis maintenant et depuis quelques semaines sur les plateaux de télévision ou les radios, mais aussi depuis peu la presse journalière, hebdomadaire ou mensuelle, se trompent de message, car au lieu de promouvoir les gestes barrières, ils ne font que combattre l’État et les politiques pour simplement prouver qu’ils ont raison. Quelle bêtise pour des personnes si instruites, ou plutôt quelle outrecuidance ! Mais la vraie question à se poser c’est  : qui de ces personnalités si importantes sont réellement en capacité de prendre toute la teneur de la réalité de la vie et de l’activité des Français ? Et que va-t-il se passer dans l’économie en France ?

Depuis maintenant quelques temps, les télévisions spécialisées dans l’information permanente ont mis en place des soi-disant vérificateurs ; nous voyons donc des chiffres qui sont souvent réels mais qui sont presque toujours sortis de leur contexte. Résultat, vous entendez des informations qui sont tronquées ou qui sont plus ou moins volontairement incomplètes. Par exemple, il y a aujourd’hui environ 25 000 cas dans les écoles, collèges et lycées, sur près de 12 millions d’élèves, ou encore 148 établissements sont fermés sur 43 000, ou encore moins de 4 000 classes sont fermées sur 286 000 classes. Alors, nous entendons des grand cris mais la réalité est un peu différente : cela représente 0,49% de personnes, élèves ou professeurs atteints et même si c’est un de trop là aussi, où est la préconisation des gestes barrières ? Mais surtout, les chiffres donnés par ces vérificateurs ont des heures voire des jours de retard sur les chiffres réels. Par exemple, quelle télé vous a expliqué qu’en matière de vaccination, la France est passée devant tous les grands pays européens, avec aujourd’hui plus de 13% des Français qui ont reçu au moins une dose de vaccin ? En Allemagne ou en Italie c’est 12%, en Espagne c’est 11% ! Mais nous pouvons aussi nous poser une autre question : en Angleterre, ils en sont à pratiquement 45%, mais avec des doses qui proviennent principalement du continent et c’est un tour de passe-passe qui leur a permis de vacciner autant en important environ 21 millions de doses, sans, bien entendu, autoriser à exporter vers l’Union Européenne ce qui est produit sur leurs territoires. Cela n’était probablement pas encore terminé, car sur les 29 millions de doses retrouvées en Italie, il y avait environ 16 millions de doses qui devaient partir pour la Grande-Bretagne, renforçant ainsi encore un peu plus leur capacité à vacciner. Mais enfin l’Europe a ouvert les yeux et ce principalement grâce  à la nomination d’un « monsieur vaccin », qui plus est spécialiste de l’industrie et de la direction de grands groupes et qui, du coup, connaît bien leurs techniques. Ce qu’il faut savoir, c’est que sur l’Union Européenne, il a été exporté près de 80 millions de doses, alors que dans le même temps, les Européens n’ont bénéficié que d’un peu moins de 70 millions de doses. Cherchez l’erreur ! La Grande-Bretagne, comme les États-Unis, partent du principe eux d’abord ; il est temps que l’Europe fasse de la réciprocité. Cela ne veut pas dire que les pays pauvres ne doivent pas être aidés, mais nous ne pouvons plus permettre à des pays de se servir de l’Europe, comme un paillasson, sous prétexte que nous serions anti-conflit. Plus aucune dose ne doit partir pour la Grande-Bretagne jusqu’à ce que nous ayons une relation équilibrée avec les dirigeants de ce pays. Enfin, comparer entre eux les grands pays européens et, par exemple, Israël, est absurde, et pourquoi pas Monaco. Mais nous sommes habitués à ces absurdités et à ces comparaisons faites uniquement pour mettre en relief des chiffres incomparables. Si nous comparons Israël, 9 millions d’habitants dont environ 6 millions sont vaccinés, la France ou l’Allemagne, 67 ou 80 millions d’habitants dont 8 à 10 millions de vaccinés, croyez-vous vraiment que les choses soient comparables ?

Il est temps de reprendre un peu de sérénité et de demander aux acteurs de l’information de faire un travail quelque peu plus qualitatif. 

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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La perte de valeur et de culture de l’écologie politique.

Nous venons de recevoir un écart de plus des maire écologistes, vous savez, ces maires de grandes villes élus pendant les dernières municipales, avec trop souvent des taux de participation inférieurs à 35%. En qualité de républicain, ou pour me faire mieux comprendre de personnes soucieuses de la démocratie, je pars du principe que même avec un seul électeur qui se déplacerait et donc donnerait une seule voix à un prétendant, il aurait la majorité et donc pourrait à juste titre gouverner et décider. Néanmoins, il est indispensable de respecter la culture d’un pays, sans quoi le risque d’insurrection deviendrait le seul axe possible pour la-dite population. Il n’y a que dans quelques pays totalitaires, depuis des dizaines d’années, que la soumission mettra encore des dizaines voire centaines d’années pour voir la population se révolter. Mais nous sommes en France et la révolution est toujours présente, il n’y a qu’à se rappeler les Gilets jaunes.

Alors voilà, nous sommes après seulement quelques mois de l’élection des maires dans une situation totalement absurde. À Bordeaux, Noël et son arbre ont été fustigés, à Grenoble, le maire qui a déjà six ans d’ancienneté, a réduit les possibilités de la police en annulant les commandes d’armes, mais surtout il préfère que les policiers municipaux mettent des amendes aux véhicules plutôt que combattre le crime dans les quartiers sensibles, faisant de Grenoble l’une des villes de France les plus criminelles. Voici ce que disait, dans la presse, une policière municipale : “L’arme de poing, il ne veut pas en entendre parler. Il y a des individus qui se baladent avec des couteaux ou avec une arme à feu et dans ce cas-là, on se retrouve coincé. Les policiers municipaux se sentent dénigrés”

Pour les écologistes, il faut limiter le plus possible les transports aériens, alors que tous les avions ne représentent que 1% de la pollution de la planète. Dans le même temps, faisant suite à la décision de réduire voire d’arrêter des centrales nucléaires, des centrales à charbon ont dû être rouvertes, et ont envoyé dans l’atmosphère près de 5% de pollution supplémentaire, soit cinq fois plus que tous les avions dans le monde. Selon le nouveau maire de Lyon, le train Lyon-Turin devrait être arrêté, alors que le train pollue dix fois moins que les autres moyens de transport, surtout que les camions qui, eux, vont continuer à faire la navette. Où est la protection de l’atmosphère ? À plus ou moins long terme, les voitures devraient être expulsées des centres-villes. Mais c’est oublier en permanence qu’il faut continuer à créer des emplois dans les centres-villes, sinon que va-t-il rester, des habitations et des musées ? Déjà à Paris, avec ces façons de faire, toutes les grandes entreprises sont parties, alors avancée ou reculade ? Demain, s’il n’y a plus d’emplois en ville, où iront les gens pour vivre ? Eh bien, au plus près de leurs jobs. Paris a déjà perdu, durant les dernières années, plus de 12.000 habitants, chaque année, et ce sont les commerces de proximité qui aujourd’hui commencent à disparaître ; alors, encore une avancée ? Aujourd’hui, à Strasbourg, c’est une participation à la construction d’un édifice religieux qui est en contradiction avec les valeurs mêmes de la France, de sa culture et surtout de ses valeurs ; là aussi, avancée ?

Je ne veux pas écorcher les écologistes, mais aujourd’hui ils ne comprennent pas qu’ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis, et le pire c’est qu’ils sont en train de créer une société qui ne voudra plus entendre parler d’écologie, car ils ne verront ça que sous la forme d’une contrainte perpétuelle et surtout une perte culturelle. Je vais donc le répéter : attention à la colère populaire. Si elle éclate, le risque est bien la fin de l’écologie ! De plus, simplement pour réfléchir un peu, si nous passions tout le parc automobile français en électrique, alors nous n’aurions pas suffisamment de capacité de production d’électricité ; attention aux fausses bonnes idées !

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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La Vérité le Mensonge et la Transparence.

Ce matin, je marchais sur un trottoir d’environ un mètre de large quand est arrivée, devant moi, une femme à vélo, roulant à une vitesse bien supérieure à la marche, avec sur le siège arrière, un jeune enfant d’environ deux ans. Mais voilà, pour passer, elle m’a obligé à me coller au mur de l’immeuble, alors je lui ai indiqué que faire du vélo sur le trottoir était interdit et que cela valait 135 euros d’amende. Là, j’ai eu droit à une volée d’insultes, une, notamment, m’a surpris :

« Je suis écologiste et élue, je ne prends pas ma voiture, pauvre C.., et je roule où je veux. »

Voilà que, maintenant, être écologiste donne des droits spécifiques… Mais je dois avouer que je ne suis pas étonné de ces manières. Depuis la décision de « tuer » la voiture à Paris et surtout de promouvoir le vélo, nous avons le droit à des attitudes complètement insensées. Ainsi, devant la gare de l’Est, il y a des feux rouges pour les voitures, mais pas pour les vélos ; résultat, pour traverser, vous devez vous méfier plus des vélos que des voitures pour poursuivre votre chemin.

La vérité est donc la valeur mise en place par le parti politique qui a le pouvoir. Cela consiste à ne plus penser et surtout ne plus discuter ; c’est en grande partie ce que nous expliquent les aujourd’hui les décideurs. Rappelez-vous la phrase d’André Laignel en 1981 : « À ce moment précis, son raisonnement bascule du juridique au politique. De ce fait, il a juridiquement tort, car il est politiquement minoritaire. » Bien sûr, il ne faut pas sortir une phrase de son contexte. Néanmoins, comment penser que ce sont les femmes ou hommes politiques qui sont les plus aptes à crier au scandale quand ils estiment qu’ils ne sont pas, au minimum, écoutés et qu’ils rendent une fin de non-recevoir aux autres. Ainsi, nous voyons principalement ce type de façon de penser à gauche de l’échiquier politique, André Laignel étant en effet socialiste, ou chez les extrêmes y compris les écologistes.

Le mensonge, qu’il soit direct ou par omission, n’est pas forcément celui auquel on pense directement, comme celui des enfants.  Non, le mensonge en politique, c’est très souvent faire croire à des vérités que l’on sait fausses. Par exemple, depuis environ un an, nous avons droit à l’avertissement voire à l’invective des médecins, professeurs ou chercheurs sur la maladie Covid-19. Cela avait commencé par le problème des masques, il en manquait, mais un état fort ne peut l’admettre. Or cette erreur est encore payée aujourd’hui, même si la responsabilité est à mettre avant tout au précédent gouvernement, car il se trouve que la pénurie est due principalement à la bêtise des décideurs politiques sous François Hollande, et que, pourtant, ce problème était simple à régler à l’époque par la gestion des stocks, notamment avec ce que l’on apprend en école de commerce, FIFO (First-In, First-Out) et nous avons en France des spécialistes. Mais nous avons eu droit aussi au professeur Raoult et son médicament fétiche, la Chloroquine. Depuis le début, il sait automatiquement que ses conclusions sont erronées, c’est un grand chercheur et un spécialiste des maladies infectieuses, il est donc impossible qu’il soit passé à côté, surtout en décidant de ne pas faire d’étude randomisée en double aveugle. Son mensonge est à mettre au niveau de la bataille entre Paris et la province, un peu l’obsession de Robin des Bois. Mais nous avons aussi d’autres professeurs qui ne cessent de vouloir que leurs positions soient prises comme primordiales, jusqu’à critiquer le gouvernement, voire même pousser à l’absurde : c’est le cas de ce professeur, également maire de La Garenne-Colombes, qui aujourd’hui se voit déjà présent à la prochaine présidentielle. Toutes ces personnes ne sont pas stupides, bien au contraire, elles oublient simplement qu’un mensonge répété dix fois reste un mensonge et qu’un jour tout le monde le comprendra.

La transparence. Là, nous sommes dans ce qui est pour moi la pire des choses, car nous ne pouvons que constater qu’il y a autant de transparence que d’opinions, et que cela dépendra toujours de ce qui est présenté. En effet, nous voyons, depuis quelque temps, des personnalités demander de la transparence, mais seulement un certain type de transparence et aussi bizarrement que cela paraisse, c’est uniquement au pouvoir que cela est demandé. Il faut dire que si nous regardons les affaires Fillion, financement du FN, Ferrant, et la pire pour les socialistes Cahuzac ou Thévenoud, etc., qui ont été dénoncées comme non transparentes et qui n’auraient jamais vu le jour avec leurs soi-disant nouvelles lois, car en aucun cas les problèmes dénoncés auraient été déclarés. C’est même le contraire, aujourd’hui nous voulons tellement de transparence qu’ils voudraient interdire à des épouses ou des époux d’être collaborateurs de leurs conjoints, même si cela a toujours été leur métier. Nous touchons là à l’absurde. Il y a bien eu une série de lois pour mettre un terme aux comportements jugés répréhensibles au sein de la classe politique française, mais la confiance se met-elle en place par des décrets ? Je n’en crois rien, en plus, l’homme est un animal inventif : comme il est interdit d’employer un membre de sa famille alors les députés vont faire des emplois croisés ! Les lois de moralisation contiennent donc en elles-mêmes la possibilité de leur contournement. Et puis en parlant de la transparence, par exemple en matière d’écologie, où l’énergie est limitée à la capacité de connaissance et d’information transmise à la population, qui sait aujourd’hui où se trouve le problème du réchauffement climatique, au niveau de la surface de la Terre ou au niveau de la stratosphère ? Combien de temps faut-il pour que la pollution produite se transforme en risque ? C’est immédiat ou faut-il un siècle (par exemple) ? Pourquoi dans le dernier ouvrage de Météo France, il est dit de façon claire que pour les prochaines années et jusque dans les années 2050 à 2060, nous ne pouvons plus rien faire ? Et surtout pourquoi personne ne donne cette information au grand public ? Voilà pourquoi la transparence n’est rien d’autre qu’un écran de fumée qui ne sert qu’à faire paraître moins blancs ses ennemis. Il y a trop souvent une confusion entre probité et transparence, alors ne vous trompez pas, chaque fois qu’un politique réclame de la transparence, c’est avant tout pour éliminer un concurrent.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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La femme est-elle l’avenir ? Oui, peut-être.

Quand j’étais plus jeune, dans la presse journalière puis hebdomadaire et principalement dans celle qui se veut politique, il y avait une phrase qui revenait souvent, comme un leitmotiv :

« La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente. »

Si je me rappelle bien, il me semble que la première fois que cette phrase a été prononcée, c’est par l’intermédiaire d’une femme, madame Françoise Giroud dans le journal Le Monde. Elle était, pour ceux qui ne la connaîtraient pas, une journaliste, une écrivaine et une femme politique française, même si née en Suisse. Si cette phrase avait eu une valeur autre que vouloir provoquer, l’égalité aurait été atteinte avec la nomination de madame Édith Cresson comme premier ministre par François Mitterrand, car nous avons assisté à une série d’erreurs dont seuls les hommes, normalement, sont capables.

L’intellectualisation des périphrases par des journalistes ou des politiques est toujours une preuve de la méconnaissance du peuple français. Non que je sois un spécialiste, mais comment comprendre une phrase qui laisse entendre que nous mettons en permanence à la tête de nos institutions des incapables, même si quelquefois cela est vrai, ce n’est en aucun cas une réalité permanente. Encore que, trop souvent, l’attitude hautaine de certaines personnes nous exaspère, mais c’est avant tout un problème de caractère, ou plutôt une invitation de certains postes à faire œuvre d’orgueil, mal placé ; nul besoin de ça quand notre valeur est suffisante. Je pourrais vous donner les noms des hommes ou de femmes qui ont été nommés et qui n’ont pas été à la hauteur, mais cela n’aurait pas vraiment de valeur, alors je vous propose des noms de femmes qui ont marqué de leurs présences le poste qu’elles ont ou qu’elles occupent.

La première qui me vient en tête, c’est Christine Lagarde qui est, dans l’ordre, une avocate d’affaires, une femme politique ministre à plusieurs reprises et une haut fonctionnaire française. Avocate au barreau de Paris, elle fait carrière au sein du cabinet d’avocats d’affaires internationales américain Baker McKenzie duquel elle devient directrice générale et fera croître son chiffre d’affaire de cinquante pourcents. Sous l’impulsion de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, elle va occuper des postes ministériels, jusqu’à devenir ministre des finances, et ce pendant la crise financière de 2008. Ensuite, ça sera le FMI où elle est confrontée à la crise de la dette dans la zone euro, notamment en Grèce. Enfin, aujourd’hui, elle est à la tête de la banque centrale européenne (BCE) où elle se trouve à nouveau devant une nouvelle problématique : le Covid-19 et l’endettement des pays européens, pour répondre à l’obligation de confinement pour conserver des vies. Christine Lagarde fait partie des femmes les plus en vue dans le monde, mais aussi l’une des plus adaptables et ingénieuses de notre époque. J’ai une grande admiration pour cette personne. La deuxième femme dont je voudrais vous parler est probablement moins connue, sauf des spécialistes : Sonia Arrouas. Présidente du tribunal de commerce d’Evry et, depuis janvier 2021, présidente de la conférence générale des juges consulaires, cheffe d’entreprises multiples, c’est une femme engagée dans la sauvegarde des entreprises et surtout de l’économie française, un bourreau de travail. En France, nous connaissons mal le travail des tribunaux de commerces et pourtant ils sont indispensables à la vie économique des entreprises, et ce sont des personnes comme Sonia Arrouas qui apportent cette énergie indispensable à la vie économique de notre pays.

Je pourrais vous donner d’autres exemples, mais ce que je voudrais vous faire toucher du bout des doigts avec ces deux femmes, c’est que connues ou moins médiatisées, elles sont toujours particulièrement professionnelles et engagées dans l’action, avant même leurs propres publicités, ce que nous ne trouvons pas forcément chez les hommes.

Voilà pourquoi, pour moi, la femme est probablement l’avenir et qu’il faudra pour les années prochaines, compter sur elles.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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